Oreillons

1. La maladie

2. Vaccin 

1. La maladie

Les oreillons sont provoqués par un virus appelé paramyxovirus.

Transmission

Le virus des oreillons se transmet d'une personne à l'autre par contact direct ou par l'air.

Des gouttelettes de salive infectée pénètrent dans les voies respiratoires :

  • soit lors de toux, éternuements, mouchages, contacts par des mains souillées par la salive ;
  • soit directement, lors de contacts étroits avec des personnes infectées.

Le virus des oreillons se répand ensuite par la circulation sanguine

Les oreillons sont contagieux pendant une semaine environ avant l'inflammation des glandes et pendant les 9 jours suivants. On peut donc les transmettre avant même de savoir que l'on est contaminé. NB : ce phénomène est commun à la plupart des maladies virales.

Nature de la maladie

Le plus souvent, les oreillons se caractérisent par une inflammation des glandes salivaires situées sous les oreilles, appelées « glandes parotides ». Cette inflammation est accompagnée de fièvre et d'une sensation de malaise. L'infection par le virus des oreillons – dit « virus ourlien » – se manifeste après deux à trois semaines d'incubation.

Les enfants entre 5 et 10 ans sont les plus susceptibles de contracter les oreillons.

Dans 20 à 30 % des cas, il n’y aucun symptômes et l’infection passe inaperçue. L'infection confère à la personne touchée une immunité pour le reste de sa vie.

Des complications sont possibles (testicules, pancréas, méninges), surtout chez les adolescents et les adultes. Elles sont exceptionnellement graves. Bien que rarement graves, ces complications justifient la vaccination.

Répartition géographique

Dans le monde entier.

Risque pour les voyageurs

Il est modeste, pour une maladie très commune mais rarement grave, et contre laquelle l’immunité doit être assurée par la vaccination.

2. Vaccin

La vaccination des nourrissons s'effectue par l'injection d'une dose à 12 mois et d'une seconde dose entre 16 et 18 mois.

La vaccination contre les oreillons reste possible à l'adolescence ou à l'âge adulte. En cas de couverture vaccinale incomplète, un rattrapage est recommandé.

Sources : Ministère de la santé – Ameli-sante.fr / Agence de la santé publique du Canada – www.santepublique.gc.ca

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