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SWAZILAND - Mbabane SWAZILAND - Mbabane Informations générales

SWAZILAND

Vaccinations

Vaccination obligatoire sous conditions

Fièvre jaune

La vaccination est obligatoire pour tous les voyageurs en provenance des pays suivants:

Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Tchad, Togo.

Amériques : Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyana, Guyane française, Panama, Pérou, Suriname, République bolivarienne du Venezuela, Trinité-et-Tobago.

 

 


Les informations que nous communiquons sont issues du RSI (Règlement Sanitaire International) signé par tous les pays membres de l’ONU.

Chaque pays reste toutefois maître de rajouter ses règlements propres. Nous nous efforçons de tenir nos informations actualisées mais certains pays peuvent demander des vaccinations pour les demandes de VISA ou le passage de leurs frontières et ce même si aucune obligation n'est spécifiée dans cette page. Nous nous efforçons de tenir notre information actualisée mais ne pouvons garantir une évolution récente ou inopinée. Aussi vous appartient-il d’appeler le consulat ou l’ambassade de votre pays de destination pour vous assurer des obligations vous concernant.

Attention : quand la vaccination est obligatoire, un certificat international de vaccination contre la fièvre jaune est exigé à l’entrée dans le pays.

La maladie : La fièvre jaune est une maladie virale transmise par un moustique. Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques, le virus peut provoquer une pathologie aiguë qui évolue certaines fois vers une forme hémorragique grave et mortelle dans 50 à 80% des cas.

La protection contre les piqures de moustiques ne suffit pas face à la gravité de la maladie. La vaccination est fiable et systématiquement recommandée pour tous les voyageurs se rendant dans une zone ou la maladie sévit.

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Les symptômes

Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques, le virus provoque parfois une pathologie aiguë, qui se déroule en deux phases.

La première associe fièvre, douleurs musculaires, céphalées, frissons, anorexie, nausées et/ou vomissements, souvent avec bradycardie.

Environ 15 % des cas évoluent vers une deuxième phase au bout de quelques jours, avec résurgence de la fièvre, développement d’une jaunisse, douleurs abdominales, vomissements et manifestations hémorragiques ; jusqu’à la moitié de ces malades meurent 10 à 14 jours après le début de la maladie.

La cause

La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique.

La transmission

L’infection est transmise par des moustiques d’un singe à un autre et occasionnellement à l’homme.

Ces moustiques, du genre Aedes, piquent le jour. En milieu urbain, les moustiques transmettent le virus d’une personne à une autre, et l’introduction de l’infection dans des zones urbaines à forte densité de population peut entraîner d’importantes épidémies de fièvre jaune.

Dans les régions humides de savane en Afrique, on observe un schéma de transmission intermédiaire : les moustiques contaminent aussi bien les singes que les hommes, provoquant des flambées localisées.

Quel risque pour les voyageurs

L’obligation vaccinale protège le voyageur dans les pays d’endémie, qui ont l'obligation de la demander. Ce n’est toutefois pas le cas de tous les pays, certains ne respectant pas les recommandations de l’OMS en la matière. Il appartient alors au voyageur de faire néanmoins cette vaccination pour se protéger.

De plus : la vaccination contre la fièvre jaune n’est généralement pas recommandée dans les pays ou zones où l’exposition au virus amaril est peu probable.

Toutefois, même dans ces endroits, elle doit être envisagée si l’itinéraire implique une forte exposition aux moustiques, par exemple lors d’un séjour prolongé en milieu rural. (OMS)

Géographie

La fièvre jaune est présente dans les zones urbaines et rurales d’Afrique et du centre de l’Amérique du Sud.

Prévention

Prévention

Éviter les piqûres de moustiques ; le risque de transmission est maximum le jour et en début de soirée.

La vaccination est fiable et sûre.

Données épidémiologiques actualisées : cliquez ici

Les recommandations vaccinales

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Fièvre jaune Absente

Vaccins :

Une seule injection, 10 jours avant le départ. Validité réglementaire : à vie.

 

 

 

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 9 mois et exceptionnellement dès l'âge de 6 mois. Une injection au moins 10 jours avant le départ pour la primo-vaccination.

Dans le cadre du règlement sanitaire international, la vaccination antiamarile est valable à vie et peut être exigée à l'entrée de certains pays.

 

 

 

Points clés

Le vaccin amaril n'est disponible que dans les centres agréés de vaccinations internationales.

La vaccination doit tenir compte de cas particuliers : femmes enceintes ou allaitantes, donneurs de sang, personnes immunodéprimées. Lorsque la vaccination ne peut pas être réalisée, les voyages en zone d'endémicité amarile sont formellement déconseillés. Si nécessaire, un certificat de contre-indication à la vaccination anti-amarile peut être délivré.

Des effets indésirables bénins et passagers sont fréquents ; d'exceptionnels effets indésirables graves du vaccin amaril ont été observés.

 

 

 

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62102962&typedoc=N&ref=N0185362.htm

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Paludisme

Attention : le paludisme peut être mortel

Le paludisme est une maladie transmise par piqûre de moustiques. La prévention repose principalement sur la protection contre ces piqûres qui peut être complétée par la prise de traitement médicamenteux.

Tout voyage en zone d'endémie doit faire l'objet d'une consultation médicale afin d'évaluer le risque et la prévention adaptée.

 

La moindre fièvre doit faire l'objet d'une consultation, que ce soit pendant le séjour ou au retour.

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1. Généralités

Le paludisme est une maladie courante et potentiellement mortelle dans de nombreuses zones tropicales et subtropicales. Il y a actuellement près d’une centaine de pays exposés au risque de transmission du paludisme. En 2013, cette maladie a tué 584 000 personnes dans le monde, en majorité des enfants originaires d'Afrique Sub-Saharienne.

En France, plus de 10 000 voyageurs sont infectés chaque année lors d’un voyage dans leur pays d’origine. Les voyageurs résidant dans des zones où il n’y a pas de paludisme – qu’ils soient nés ou non dans un pays endémiques - sont exposés à un risque plus important de contracter cette maladie.

Une fièvre survenant chez un voyageur 7 jours après son arrivée en zone à risque et jusqu’à 3 mois après son départ, constitue une urgence médicale qui doit faire l’objet d’une investigation dans les plus brefs délais.

2. Cause

Le paludisme est causé par un parasite du genre Plasmodium. Quatre espèces différentes peuvent infecter l’être humain : P. falciparum, P. malariae, P. ovale et P. vivax.

L’homme est occasionnellement infecté par des espèces de Plasmodium qui parasitent normalement les animaux, par exemple P. knowlesi, qui devient de plus en plus fréquent dans certaines régions d’Asie, et notamment en Malaisie.

3. Transmission

Le parasite du paludisme est transmis par des moustiques femelles de l’espèce Anophèles, qui piquent surtout entre le coucher et le lever du soleil (sauf Knowlesi). La protection contre les moustiques  doit donc être renforcée à ces périodes de la journée.

4. Nature de la maladie

Les premiers symptômes sont bénins et peu spécifiques : fièvre, maux de tête, frissons, douleurs et faiblesse musculaires, vomissements, diarrhées, toux et douleurs abdominales.

En l’absence de traitements rapides, la maladie peut évoluer surunedéfaillance polyviscérale ou sur une forme neurologique.

Le paludisme peut être mortel si le traitement débute au-delà de 24 heures après l’apparition des premiers symptômes cliniques.

5. Répartition géographique

 

6. Risque pour les voyageurs

  • Régions et saisonnalité :

La plupart des paludismes sévères et des décès, surviennent en Afrique Sub-Saharienne. Même pour de très courts séjours en agglomération, un traitement préventif est conseillé.

En Asie du Sud-Est, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, le traitement préventif ne doit pas être systématique. Celui-ci est recommandé aux voyageurs, séjournant dans des zones rurales ou forestières et qui prévoient de dormir dans des conditions présentant des risques (nuits à la « belle étoile »).

Au-delà de 1500 mètres d’altitude (en Afrique) et 2500 (en Amérique du Sud et Asie), le risque de paludisme est quasi nul.

Les saisons peuvent aussi avoir une influence sur la prévalence de la maladie : le risque est maximal aux périodes de fortes pluies et durant les quelques semaines qui suivent.

Il convient pour chacun d’évaluer le risque avec un professionnel de santé.

  • Spécificité du voyageur :

Certaines personnes présentent plus de risques que d’autres de contracter la maladie et d’évoluer sur des formes sévères :

  • Les âges extrêmes : jeunes enfants et personnes âgées.
  • Les femmes enceintes : le paludisme entraîne des taux élevés de fausses couches et peut provoquer des décès maternels ou un faible poids du nourrisson.
  • Les personnes vivant avec le VIH/sida ou présentant une immunodépression quel qu’en soit la raison (traitement, maladie…).
  • Les femmes enceintes infectées par le VIH : en plus du risque de paludisme sévère lié à la grossesse et au VIH, le risque de transmettre le VIH au nourrisson est plus important en cas de co infection par le paludisme.

La plupart des cas de paludisme surviennent chez des voyageurs qui ne suivent pas ou mal le traitement recommandé, ou qui n’appliquent pas correctement les mesures de préventions.

  • Les voyageurs expatriés en pays d’endémie palustre :

Pour les séjours prolongés en Afrique, la règle de base consiste à prendre un traitement préventif pendant toute la durée du séjour, et particulièrement pour les groupes de personnes à risques cités précédemment.

Pour l’Asie et l’Amérique latine, le traitement au long court n’est pas recommandé sauf dans des cas particuliers.

Quelle que soit la zone, la protection anti vectorielle, c’est-à-dire contre les piqûres de moustiques, reste la première ligne de défense.

7. Prévention

  • Consulter avant le départ :

Une consultation n’aboutit pas toujours sur une prescription de traitement, mais un personnel qualifié peut vous donner des informations précieuses pour votre voyage.

  • Éviter les piqûres de moustiques :

C’est la première ligne de défense contre le paludisme.

  • Traitement médical préventif (chimioprophylaxie) :

Les médicaments doivent être adaptés au risque réel de contracter la maladie dans les régions visitées et au groupe de résistance dans lequel le pays est classé.

Les médicaments proposés (atovaquone + proguanil (malarone™ ou malanil™) - doxycycline - mefloquine (lariam™)) sont soumis à prescription médicale : c’est le médecin en cabinet ou en Centre de Vaccinations Internationales qui évaluera la nécessité et délivrera l’ordonnance et les recommandations.

  • Prise en charge rapide en cas de fièvre :

En cas de fièvre pendant ou au retour du voyage, il est nécessaire de consulter rapidement un médecin et de l’informer du voyage.

8. Traitement

Un diagnostic précoce et un traitement rapide sont d’une importance vitale. Le paludisme peut évoluer dès 24 h après l’apparition des premiers symptômes vers des formes graves dont l’issue peut être fatale.

Le traitement des formes non compliquées est simple et rapide.

Source : OMS, INVS, BEH

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Moustiquaires et produits d'imprégnation :

Reccommandés.

Nécessité d'une chimioprophylaxie selon les lieux de séjour :

Nécessaire sur l'ensemble du pays.

Nécessité d'une protection médicamenteuse (chimioprophylaxie) selon la saison :

Nécessaire toute l'année.

Pourcentage relatif d'infection à plasmodium Falciparum (forme potentiellement mortelle du paludisme) :

100%

Zones où le paludisme sévit :

Transmission toute l’année dans le district de Lubombo et dans toutes les zones de basse altitude (essentiellement Big Bend, Mhlume, Simunye et Tshaneni).

Gestion des risques sanitaires

Moustiques et autres Insectes

Piqûres, morsures de moustiques, de tiques ou d'autres insectes peuvent transmettre des virus, des bactéries ou des parasites.

Toutes ces maladies doivent avant tout faire l'objet d'une prévention antivectorielle efficace, même si certaines sont évitables par la vaccination ou peuvent être prévenues en partie par une prophylaxie médicamenteuse.

Quelle prévention ?

La prévention repose sur la protection contre les piqûres de moustiques, le jour, la nuit, sur la peau et à travers les vêtements.

La Société de Médecine des Voyages a édité un dépliant  qui donne toutes les modalités pour cette protection préventive.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Moustiquaires et produits d'imprégnation :

Reccommandés.

Nécessité d'une chimioprophylaxie selon les lieux de séjour :

Nécessaire sur l'ensemble du pays.

Nécessité d'une protection médicamenteuse (chimioprophylaxie) selon la saison :

Nécessaire toute l'année.

Pourcentage relatif d'infection à plasmodium Falciparum (forme potentiellement mortelle du paludisme) :

100%

Zones où le paludisme sévit :

Transmission toute l’année dans le district de Lubombo et dans toutes les zones de basse altitude (essentiellement Big Bend, Mhlume, Simunye et Tshaneni).



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Dengue : Risque potentiel


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Relations sexuelles

Le voyage souvent induit des comportements à risque.
Et les IST ne se résument pas au SIDA.

Quelle prévention ?

L’usage du préservatif masculin ou féminin est le moyen majeur de prévention contre les IST.
Il est hautement conseillé aux voyageurs ayant eu des conduites sexuelles à risque de consulter au plus tôt, dans les 24 heures suivantes, pour un éventuel traitement post-exposition notamment pour le VIH, dans leur intérêt et celui de leurs partenaires actuels et futurs.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Hépatite B :

Hyperendémique : 19 % de la population est infectée. (2015)



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Ressources sanitaires locales

Où trouver un médecin parlant français? Que faire en cas d'urgence? Quelles sont les ressources médicales de chaque pays que vous allez visiter ?

Le CIMED - Comité d'Information MEDicales attaché au ministère des affaires étrangères fournit les informations de cette rubrique, rassemblées auprès des consulats français.

Alertes

11/10/2018. SWAZILAND - Mbabane. Tuberculose dans le monde
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La liste des pays à haute endémicité de tuberculose vient d'être revue par le Haut Conseil de la Santé Publique sur la base des données fournies par l'Organisation Mondiale de la Santé (Global Tuberculosis Report 2017)
La liste ci-dessous présente les pays de haute endémicité tuberculeuse (incidence >40/100.000) : 

  • Afrique: 
    Tous les pays, sans exception.
  • Amérique centrale, Amérique du Sud et Caraïbes: 
    Tous les pays, sauf Antigua et Barbuda, Barbade, Bermudes, Bonaire, Cuba, Costa Rica, Curaçao, Jamaïque, Iles Vierges, Iles Caïman et Porto Rico.
  • Amérique du Nord: 
    AUCUN.
  • Asie: 
    Tous les pays, sauf le Japon.
  • Australie et Iles du Pacifique: 
    Tous les pays, sauf Australie, Nouvelle-Zélande, Tonga, Samoa.
  • Europe Centrale et Europe de l'Est (incluant la Russie): 
    Tous les pays, sauf Grèce, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie et Slovénie.
  • Europe du Nord: 
    AUCUN sauf le Groenland.
  • Europe de l'Ouest: 
    AUCUN.
  • Proche et Moyen-Orient: 
    Tous les pays, sauf Chypre, Israël, Oman et Jordanie.

La vaccination par le BCG est recommandée pour les enfants en cas de séjours fréquents ou supérieurs à 1 mois dans les pays à forte incidence de tuberculose . Elle peut être réalisée jusqu'à l'âge de 15 ans.Source : Dr Camus - IPL

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> Les fiches pays

Nos informations proviennent du ministère de la santé français (BEH – Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire), de l'OMS - Organisation Mondiale de la Santé, et du CIMED - Comité d'Information Médicales.

Nous faisons tous nos efforts pour actualiser nos informations, mais ne saurions en garantir l'exactitude. Nous déclinons donc toute responsabilité concernant le contenu de nos guides. Tout retour, commentaire, critique ou modification nous est précieux et le sera pour ceux qui suivront. Vous pouvez nous les communiquer sur info@vaccinations-airfrance.fr.

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