Fiches Infos Santé

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Informations générales, conditions de vie locale, alimentation, vie pratique et loisirs des pays que vous visitez :

RÉP. TCHÈQUE - Prague RÉP. TCHÈQUE - Prague Informations générales

RÉP. TCHÈQUE

Vaccinations

Vaccination recommandée

Toujours recommandé

Diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche : à jour. Consulter le calendrier vaccinal.

Rougeole : à jour. Vaccination importante pour les nourrissons et les enfants qui voyagent.

Grippe : toute personne âgée de 65 ans et plus, tout voyageur atteint d’une affection chronique, tout voyageur en groupe ou en bateau de croisière.

Encéphalite à tiques

La maladie

Généralement transmise par une tique, l'encéphalite peut causer de graves lésions cérébrales. Le virus peut infecter le cerveau, les membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Deux sous-types de virus peuvent infecter l’être humain : le sous-type oriental (Eastern) et le sous-type occidental (Western).

 

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Les signes de la maladie

Le sous-type oriental présente une première phase avec maux de tête, raideur de la nuque et troubles digestifs (nausées, vomissements) puis une deuxième phase avec des troubles visuels et sensoriels ainsi qu'une paralysie des membres supérieurs. L’encéphalite qui se développe pendant cette deuxième phase peut entraîner une paralysie, des séquelles permanentes ou la mort.

Le sous-type occidental présente un syndrome de type grippal et un syndrome méningé bénin.

L’âge est un facteur d’aggravation de la maladie.

La cause

L’encéphalite à tiques est due à un virus, transmis par la morsure d’une tique lors de son repas sanguin.

La transmission

L’infection est transmise par des piqûres de tiques contaminées (qui, souvent, restent fermement accrochées à la peau pendant plusieurs jours) ou, occasionnellement, par l’ingestion de lait non pasteurisé. Il n’y a pas de transmission interhumaine directe.

Les risques pour les voyageurs

La vaccination contre l’encéphalite à tiques est recommandée pour les voyageurs devant séjourner en zone rurale ou boisée dans les régions d’endémie (Europe centrale, orientale et septentrionale, nord de l’Asie centrale, nord de la Chine, nord du Japon) du printemps à l’automne.

Géographie

Prévention et traitement

Il n’y a pas de traitement spécifique. Le traitement est strictement symptomatique.

La prévention reste la meilleure des protections :

  • éviter les zones où les tiques sont abondantes du printemps à l’automne
  • se protéger contre les tiques en portant des vêtements adaptés, notamment des pantalons longs et des chaussures fermées quand on est exposé.
  • imprégner les vêtements d’insecticide (Il existe des chaussettes pré-imprégnées (Labonal™)).
  • examiner quotidiennement toutes les parties du corps et retirer dès que possible les tiques fixée sur la peau. 
  • éviter de consommer des produits laitiers non pasteurisés. (OMS) 

 

Mode de vaccination

La vaccination ne concerne que les voyageurs à risque ou les personnes exposées par leur activité professionnelle. Les deux vaccins proposés en France (TICOVAC® et ENCEPUR®) confèrent une protection sûre et fiable.

 

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Encéphalite à tiques présence. L'infection est endémique dans le pays. La vaccination est recommandée, d'ailleurs les vaccins sont facilement disponible en République Tchèque.

Vaccins :

Protocole en trois injections. Puis rappels.

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Schéma vaccinal

Utilisable à partir de l'âge de 12 ans. Trois injections à M0, entre M1 et M3, puis entre M9 et M12. Le premier rappel est à faire dans les 5 ans suivant la 3ème dose (3 ans pour les voyageurs âgés de plus de 60 ans).

Points clés

Schéma accéléré : trois injections à J0, J7 et J21 avec rappel entre 12 et 18 mois. Rappels suivants tous les 5 ans quel que soit l'âge.

Pour obtenir une immunité avant le début de la saison d'activité des tiques, les deux premières injections doivent être pratiquées si possible en hiver.

Quel que soit le retard pris, les calendriers vaccinaux interrompus doivent être repris sans répétition  des doses antérieures.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69431992&typedoc=N&ref=N0205285.htm

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Protocole en trois injections. Puis rappels.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans. Trois injections à M0, entre M1 et M3 puis entre M5 et M12. Le premier rappel est à faire dans les 5 ans suivant la troisième dose (3 ans pour les voyageurs âgés de plus de 60 ans).

Points clés

Schéma accéléré : 2 injections à J0 et J15 avec troisième dose 5 à 12 mois après la deuxième.

Pour obtenir une immunité avant le début de la saison d'activité des tiques, les deux premières injections doivent être pratiquées si possible en hiver.

Quel que soit le retard pris, les calendriers vaccinaux interrompus doivent être repris sans répétition  des doses antérieures.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69663909&typedoc=N&ref=N0226871.htm

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Protocole en trois injections. Puis rappels.

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Schéma vaccinal

De 1 à 16 ans. Trois injections à M0, entre M1 et M3 puis entre M5 et M12. Le premier rappel est à faire dans les 5 ans suivant la troisième dose (3 ans pour les voyageurs âgés de plus de 60 ans).

Points clés

Schéma accéléré : 2 injections à J0 et J15 avec troisième dose 5 à 12 mois après la deuxième.

Pour obtenir une immunité avant le début de la saison d'activité des tiques, les deux premières injections doivent être pratiquées si possible en hiver.

Quel que soit le retard pris, les calendriers vaccinaux interrompus doivent être repris sans répétition  des doses antérieures.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=61440306&typedoc=N&ref=N0226870.htm

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Paludisme

Attention : le paludisme peut être mortel

Le paludisme est une maladie transmise par piqûre de moustiques. La prévention repose principalement sur la protection contre ces piqûres qui peut être complétée par la prise de traitement médicamenteux.

Tout voyage en zone d'endémie doit faire l'objet d'une consultation médicale afin d'évaluer le risque et la prévention adaptée.

 

La moindre fièvre doit faire l'objet d'une consultation, que ce soit pendant le séjour ou au retour.

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1. Généralités

Le paludisme est une maladie courante et potentiellement mortelle dans de nombreuses zones tropicales et subtropicales. Il y a actuellement près d’une centaine de pays exposés au risque de transmission du paludisme. En 2013, cette maladie a tué 584 000 personnes dans le monde, en majorité des enfants originaires d'Afrique Sub-Saharienne.

En France, plus de 10 000 voyageurs sont infectés chaque année lors d’un voyage dans leur pays d’origine. Les voyageurs résidant dans des zones où il n’y a pas de paludisme – qu’ils soient nés ou non dans un pays endémiques - sont exposés à un risque plus important de contracter cette maladie.

Une fièvre survenant chez un voyageur 7 jours après son arrivée en zone à risque et jusqu’à 3 mois après son départ, constitue une urgence médicale qui doit faire l’objet d’une investigation dans les plus brefs délais.

2. Cause

Le paludisme est causé par un parasite du genre Plasmodium. Quatre espèces différentes peuvent infecter l’être humain : P. falciparum, P. malariae, P. ovale et P. vivax.

L’homme est occasionnellement infecté par des espèces de Plasmodium qui parasitent normalement les animaux, par exemple P. knowlesi, qui devient de plus en plus fréquent dans certaines régions d’Asie, et notamment en Malaisie.

3. Transmission

Le parasite du paludisme est transmis par des moustiques femelles de l’espèce Anophèles, qui piquent surtout entre le coucher et le lever du soleil (sauf Knowlesi). La protection contre les moustiques  doit donc être renforcée à ces périodes de la journée.

4. Nature de la maladie

Les premiers symptômes sont bénins et peu spécifiques : fièvre, maux de tête, frissons, douleurs et faiblesse musculaires, vomissements, diarrhées, toux et douleurs abdominales.

En l’absence de traitements rapides, la maladie peut évoluer surunedéfaillance polyviscérale ou sur une forme neurologique.

Le paludisme peut être mortel si le traitement débute au-delà de 24 heures après l’apparition des premiers symptômes cliniques.

5. Répartition géographique

 

6. Risque pour les voyageurs

  • Régions et saisonnalité :

La plupart des paludismes sévères et des décès, surviennent en Afrique Sub-Saharienne. Même pour de très courts séjours en agglomération, un traitement préventif est conseillé.

En Asie du Sud-Est, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, le traitement préventif ne doit pas être systématique. Celui-ci est recommandé aux voyageurs, séjournant dans des zones rurales ou forestières et qui prévoient de dormir dans des conditions présentant des risques (nuits à la « belle étoile »).

Au-delà de 1500 mètres d’altitude (en Afrique) et 2500 (en Amérique du Sud et Asie), le risque de paludisme est quasi nul.

Les saisons peuvent aussi avoir une influence sur la prévalence de la maladie : le risque est maximal aux périodes de fortes pluies et durant les quelques semaines qui suivent.

Il convient pour chacun d’évaluer le risque avec un professionnel de santé.

  • Spécificité du voyageur :

Certaines personnes présentent plus de risques que d’autres de contracter la maladie et d’évoluer sur des formes sévères :

  • Les âges extrêmes : jeunes enfants et personnes âgées.
  • Les femmes enceintes : le paludisme entraîne des taux élevés de fausses couches et peut provoquer des décès maternels ou un faible poids du nourrisson.
  • Les personnes vivant avec le VIH/sida ou présentant une immunodépression quel qu’en soit la raison (traitement, maladie…).
  • Les femmes enceintes infectées par le VIH : en plus du risque de paludisme sévère lié à la grossesse et au VIH, le risque de transmettre le VIH au nourrisson est plus important en cas de co infection par le paludisme.

La plupart des cas de paludisme surviennent chez des voyageurs qui ne suivent pas ou mal le traitement recommandé, ou qui n’appliquent pas correctement les mesures de préventions.

  • Les voyageurs expatriés en pays d’endémie palustre :

Pour les séjours prolongés en Afrique, la règle de base consiste à prendre un traitement préventif pendant toute la durée du séjour, et particulièrement pour les groupes de personnes à risques cités précédemment.

Pour l’Asie et l’Amérique latine, le traitement au long court n’est pas recommandé sauf dans des cas particuliers.

Quelle que soit la zone, la protection anti vectorielle, c’est-à-dire contre les piqûres de moustiques, reste la première ligne de défense.

7. Prévention

  • Consulter avant le départ :

Une consultation n’aboutit pas toujours sur une prescription de traitement, mais un personnel qualifié peut vous donner des informations précieuses pour votre voyage.

  • Éviter les piqûres de moustiques :

C’est la première ligne de défense contre le paludisme.

  • Traitement médical préventif (chimioprophylaxie) :

Les médicaments doivent être adaptés au risque réel de contracter la maladie dans les régions visitées et au groupe de résistance dans lequel le pays est classé.

Les médicaments proposés (atovaquone + proguanil (malarone™ ou malanil™) - doxycycline - mefloquine (lariam™)) sont soumis à prescription médicale : c’est le médecin en cabinet ou en Centre de Vaccinations Internationales qui évaluera la nécessité et délivrera l’ordonnance et les recommandations.

  • Prise en charge rapide en cas de fièvre :

En cas de fièvre pendant ou au retour du voyage, il est nécessaire de consulter rapidement un médecin et de l’informer du voyage.

8. Traitement

Un diagnostic précoce et un traitement rapide sont d’une importance vitale. Le paludisme peut évoluer dès 24 h après l’apparition des premiers symptômes vers des formes graves dont l’issue peut être fatale.

Le traitement des formes non compliquées est simple et rapide.

Source : OMS, INVS, BEH

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Moustiquaires et produits d'imprégnation : disponibles sur place.

Gestion des risques sanitaires

Boisson et Alimentation

L’eau et les aliments peuvent transmettre virus, bactéries et parasites pouvant provoquer de simples diarrhées ou des maladies plus graves.

Certaines maladies transmises par voies orales sont en partie évitables par la vaccination (Hépatite A, poliomyélite, rotavirus, typhoïde, choléra). Toutes doivent néanmoins faire l’objet de mesures préventives.

Pour les enfants, il est conseillé de consulter rapidement un médecin en cas de diarrhées accompagnée d'une perte de poids même en l'absence de fièvre. Les adultes doivent consulter si les diarrhées persistent et notamment lorsqu'elles sont accompagnées de fièvre, ou de sang ou de pus dans les selles.

 

Quelle prévention ?

L’HYGIENE :

  • Il est conseillé de se laver les mains très fréquemment (eau et savon et /ou gel hydroalcolique) en particulier avant de préparer ou de consommer des aliments.  
  • Pour les enfants, on peut conseiller d’utiliser de l’eau potable pour le lavage des dents pour éviter qu’ils n’ingèrent de l’eau contaminée.

LES BOISSONS :

  • S’assurer de l’intégrité de l’emballage
  • Eviter les glaçons dans les boissons sauf s’ils sont préparés avec de l’eau potable.
  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau décontaminée (par filtrage, ébullition ou à l'aide de pastilles de décontamination).

 

L’ALIMENTATION :

  • LES PLATS CUITS :
    • Les aliments doivent être suffisamment cuits et servis à une température d’au moins 60 °C pour être considérés sans risques.
    • Eviter les buffets (même dans les grands hôtels) et les aliments susceptibles d’être restés plusieurs heures à température ambiante ou à l'air libre.

 

  • LES PLATS CRUS:
    • Pour être consommés crus les fruits et les légumes doivent être lavés à l’eau décontaminée et pelés.
    • Les glaces (notamment artisanales) sont déconseillées si l'on ne peut s’assurer de leur provenance et du respect de la « chaîne du froid ».

 

  • LES PRODUITS D'ORIGINE ANIMALE:
    • Les viandes, poissons, œufs doivent être particulièrement cuits.
    • Il est déconseillé de consommer du lait cru ou du fromage au lait cru: les produits laitiers doivent être pasteurisés
    • Dans les pays où les poissons et les crustacés peuvent contenir des biotoxines dangereuses, il est conseillé de se renseigner auprès de la population locale.
    • Les crustacés sont particulièrement déconseillés car ils ont pu être récoltés dans des eaux contaminées.

 

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Consommation de l'eau du robinet : l'eau est potable. Principalement dans les villes, dans les villages demander l'information à la Mairie de commune. Utilisation de moyens de désinfection individuels : non utilisés. Toutefois on peut en trouver sur place.
Poliomyélite : éliminée.


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Consommation d'alcool : sans interdit ni limite.
Poissons et coquillages toxiques : non signalé.
Amibiase : rarement.
Hépatite A : présente, incidence en baisse. Hépatite E : absente.
Typhoïde : présente. Quelques rares. cas d'importation. Autres infections intestinales : salmonellose.
Moustiques et autres Insectes

Piqûres, morsures de moustiques, de tiques ou d'autres insectes peuvent transmettre des virus, des bactéries ou des parasites.

Toutes ces maladies doivent avant tout faire l'objet d'une prévention antivectorielle efficace, même si certaines sont évitables par la vaccination ou peuvent être prévenues en partie par une prophylaxie médicamenteuse.

Quelle prévention ?

La prévention repose sur la protection contre les piqûres de moustiques, le jour, la nuit, sur la peau et à travers les vêtements.

La Société de Médecine des Voyages a édité un dépliant  qui donne toutes les modalités pour cette protection préventive.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Moustiquaires et produits d'imprégnation : disponibles sur place.


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Encéphalite à tiques : Circulation du sous-type occidental. Dans les zones rurales et boisées, du printemps à l'automne.


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Vie pratique et Loisirs

Les accidents de la route et accidents de la voie publique sont une cause majeure de rapatriement sanitaire. La conduite ou les activités de loisir (randonnées en altitude, plongée...) peuvent ainsi constituer un risque lors d'un voyage. Quelques consignes vous aideront à profiter de votre séjour en toute sécurité.

Quelle prévention ?

La prévention est pourtant simple : vigilance redoublée, port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux-roues et utilisation de sièges auto pour les enfants en bas âge. Pourquoi sont-elles si souvent négligées par les voyageurs là où le risque est pourtant majoré ? Le fréquent non-respect par les locaux n’est pas une bonne raison.

Autant que l’on peut, on évitera de conduire soi-même et de rouler de nuit.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Caractéristiques des routes : sensiblement comparables aux routes françaises. Organisation des secours routiers : rapide et efficace.


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Risques spécifiques : pas de risque particulier. Piscines : individuelles et collectives, elles sont convenablement contrôlées.
Relations sexuelles

Le voyage souvent induit des comportements à risque.
Et les IST ne se résument pas au SIDA.

Quelle prévention ?

L’usage du préservatif masculin ou féminin est le moyen majeur de prévention contre les IST.
Il est hautement conseillé aux voyageurs ayant eu des conduites sexuelles à risque de consulter au plus tôt, dans les 24 heures suivantes, pour un éventuel traitement post-exposition notamment pour le VIH, dans leur intérêt et celui de leurs partenaires actuels et futurs.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Hépatite B :

Faible endémicité : 1.24 % de la population est infectée. (2015)

Programme de vaccination obligatoire pour les nourissons et les enfants avant l'âge de 13 ans.



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Utilisation du matériel à usage unique : elle est fiable. Disponibilité de préservatifs fiables : oui. Infections sexuellement transmissibles : fréquentes.
Hépatite C : présente.
Infections autres

D'autres infections peuvent être prévenues, soit en évitant leur transmission, soit par la vaccination lorsqu'elle existe.

Quelle prévention ?

On dispose de vaccins contre la diphtérie, la plupart des méningites, le tétanos et la tuberculose.

Les autres infections sont transmises soit par des insectes, soit par l'alimentation, soit par contamination directe ou sanguine. La prévention se rapporte au mode de contamination.

 

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Méningites à méningocoques : présente.


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Tétanos : présent. Très rares cas.


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Animaux

Ceux que l’on emmène, ceux que l’on est venus voir, ceux que l’on n’a pas souhaité rencontrer, tous demandent un peu de considération.

Quelle prévention ?

La première des précautions à prendre en voyage est de ne toucher aucun animal.

Un animal porteur de la rage peut avoir l'air inoffensif. Si vous êtes victimes d'une morsure, griffure ou si un animal à sang chaud vous lèche au niveau du visage ou d'une plaie, il est conseillé de se rendre dans un centre antirabique dans les 48 heures qui suivent l’agression.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Présence de rage animale : oui. Disponibilité du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire : on trouve facilement sur place du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire : De type cellulaire en provenance de France. Disponibilité d'immunoglobulines antirabiques spécifiques : Hôpital Na Bulovce, Service des maladies infectieuses - Prague 8 rue Budinova 2. Où se rendre, qui appeler pour recevoir un traitement après exposition : 266. 082.640.


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Serpents : vipères, en forêt Sumava. Scorpions, araignées, etc. : non. Sérums antivenimeux : disponibles sur place. Ils proviennent de France.


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Ressources sanitaires locales

Où trouver un médecin parlant français? Que faire en cas d'urgence? Quelles sont les ressources médicales de chaque pays que vous allez visiter ?

Le CIMED - Comité d'Information MEDicales attaché au ministère des affaires étrangères fournit les informations de cette rubrique, rassemblées auprès des consulats français.

Les médecins
Proportion de médecins parlant français :

environ 10 % parlent français et 50 % anglais ou allemand.

Nombre de médecins français : aucun (mais présence de 1 dentiste français à Prague dans le secteur privé).
Médecins habituellement consultés par les français :
Discipline
Nom Prénom
Adresse du cabinet
Téléphone
Pays de formation Nationalité
Langues parlées
Fonction hospitalière Autres remarques
GENERALISTE / Dr. Richard STEJSKAL Musilkova 55 PRAGUE 5 / Tél. 602.834.880 Université Charles de Prague tchèque - français, anglais aucune
Pharmacie et médicaments
Accessibilité des médicaments :

oui, il y a une grande gamme de produits pharmaceutiques provenant de différents laboratoires européens. Mais on peut également les commander par l'intermédiaire des pharmacies.

Envoi de médicaments de France :

aucune difficulté. Les pharmacies sont habilitées à commander les médicaments directement auprès des laboratoires étrangers, sur présentation de l'ordonnance médicale.

Seringues à usage unique :

disponibles.

Urgences : qui faut-il appeler ?
Appeler une ambulance :

les secours : 112 ou 158.

Appeler la police :

112 ou 158 (urgences) et la Police Municipale, le 156.

Appeler le consulat :

appeler l'Ambassade au + [420] 251. 17.17.11 .

Devant un accident de la route en ville :

appeler la Police au 112 ou 158.

Devant un accident de la route hors de la ville :

appeler la Police au 112 ou 158.

Évacuations sanitaires

La souscription d’une assurance assistance évacuation et frais médicaux est recommandée. De nombreuses assurances les proposent en inclusion (assurance automobile, cartes de crédit, assurances multirisques, mutuelle de santé, employeur…) mais attention, le niveau de couverture est à vérifier si on veut en bénéficier dans les limites indiquées. L’offre en la matière est très large (Axa assistance, Europ’assistance, Intermutuelles assistance, International SOS, Mondial assistance, Mutuaide assistance pour ne citer que les plus connues).

Il convient avant de partir de noter le numéro de téléphone de l’assistance à laquelle on pourrait avoir à faire appel, ainsi que son numéro de contrat. Faute de quoi même assurés, vous ne pourrez bénéficier de votre assurance. Ces numéros, il faut les garder sur soi, aussi visibles que possible pour le cas où l’on aurait quelque difficulté à les présenter soi-même.

Le consulat est là pour aider les compatriotes ; on n’hésitera jamais à l’appeler pour avoir des renseignements ou de l’aide. Plutôt que l’ambassade dont c’est nettement moins la vocation.

Alertes

29/09/2020. RÉP. TCHÈQUE - Prague. Chikungunya au Tchad
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Les autorités sanitaires du Tchad rapportent plus de 27 540 cas de chikungunya entre début juillet et le 20 septembre. La plupart des cas sont recensés dans le secteur d'Abéché (Est du pays) où un décès est notifié. 

Le chikungunya est une arbovirose transmise à l'homme par les piqûres de moustiques Aedes infectés. La maladie se caractérise par une apparition brutale de fièvre souvent accompagnée de douleurs et d'inflammations articulaires souvent très invalidantes et pouvant durer plusieurs mois, voire des années.

Pour s'en protéger, la protection contre les piqures doit être systématique (vêtements couvrants, spray répulsifs, moustiquaires ...). Il est important de consulter au moindre signe de fièvre afin d'en définir la cause.

Source : OutbreakNewsToday

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11/08/2017. RÉP. TCHÈQUE - Prague. Hépatite A en Europe
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"Des épidémies d'Hépatite A sont observées dans de nombreux pays d'Europe.

La situation fin juillet 2017 s'établit comme suit:

  • Allemagne :
    589 cas à fin juillet contre 430 cas à la même période de 2016
  • Autriche :
    103 cas à fin juillet contre 32 cas à la même période de 2016
  • Espagne :
    2639 cas au 2 juillet 2017 contre 325 cas pour l'ensemble de l'année 2016
  • Finlande :
    17 cas à fin juillet 2017 contre 6 cas pour l'ensemble de l'année 2016
  • France :
    1149 cas à fin juillet 2017 contre 693 cas pour l'ensemble de l'année 2016
  • Irelande :
    33 cas à fin juillet contre 15 cas à la même période de 2016
  • Italie :
    1410 cas fin juillet 2017 contre 142 cas à la même période de 2016
  • Latvia :
    10 cas à mi-juillet 2017 contre 4 cas à la même période de 2016
  • Lithuanie :
    27 cas fin juillet 2017 contre 2 cas à la même période de 2016
  • Pays-Bas :
    114 cas au 21 mai 2017 contre 20 cas à la même période de 2016
  • Pologne :
    572 cas mi-juillet 2017 contre 20 cas à la même période de 2016
  • Portugal :
    425 cas au 23 juillet 2017 contre 53 cas pour l'ensemble de l'année 2016
  • Slovénie :
    16 cas au 21 juin 2017 contre 6 cas à la même période de 2016 "

Source: Dr Camus IPL

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10/07/2017. RÉP. TCHÈQUE - Prague. Épidémie de rougeole en Europe
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Le Centre Européen de Prévention et de Contrôle des Maladies constate la croissance de l'épidémie de rougeole dans toute l'Europe qui a lieu depuis le début de l'année. 

Plus de 11 000 cas ont été déclaré dans 32 pays européens. 
La Roumanie a rapporté la prévalence la plus élevée avec près de 6500 cas à ce jour. 
L'Italie a rapporté la seconde prévalence la plus élevée avec 2719 cas, à savoir que 90% des personnes touchées n'étaient pas vaccinées et 220 d'entres eux étaient des professionnels de santé. 
La France a indiqué que le nombre de cas de rougeole identifiés à ce jour en 2017 est quatre fois plus élevé que celui de 2016 pour la même période.

La vaccination est fortement conseillée dès l'âge de 12 mois et peut être réalisée auprès de votre médecin généraliste.

Source: ECDC

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13/05/2015. RÉP. TCHÈQUE - Prague. Début de la saison d'encéphalite à tiques.
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L'encéphalite à tiques est une maladie virale présente dans de nombreux pays d'Europe centrale, d' Europe de l'Est et certaines zones d'Asie centrale (consulter la carte de répartition ). Elle se transmet par la morsure d'une tique infectée pendant les saisons printanière et estivale, et, plus rarement par la consommation de lait ou fromages non pasteurisés.

Cette maladie s'attrape communément lors de la pratique d'activités extérieures en zones rurales.

Si elle est asymptomatique dans deux tiers des cas, cette infection reste une maladie grave. En effet, après une phase évoquant un état grippal, la maladie peut se compliquer par une atteinte du système nerveux central pouvant entrainer des paralysies, des séquelles neurologiques irréversibles ou même conduire au décès.
En parallèle de la lutte anti vectorielle ( répulsifs sur la peau et les vêtements, vêtements couvrants, chaussettes para-tiques, retrait rapide des tiques à l'aide d'une pince tire - tiques), la vaccination est conseillée pour tous les voyageurs se rendant en zone d'endémie entre les mois d'avril et d'octobre (à fortiori si ils prévoient de pratiquer des activités de type camping, équitation, randonnée, etc...)

Attention : deux doses de vaccinations sont nécessaires au minimum avant le départ. Nous vous recommandons donc de consulter 15 jours à 1 mois avant votre départ.

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> Les fiches pays

Nos informations proviennent du ministère de la santé français (BEH – Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire), de l'OMS - Organisation Mondiale de la Santé, et du CIMED - Comité d'Information Médicales.

Nous faisons tous nos efforts pour actualiser nos informations, mais ne saurions en garantir l'exactitude. Nous déclinons donc toute responsabilité concernant le contenu de nos guides. Tout retour, commentaire, critique ou modification nous est précieux et le sera pour ceux qui suivront. Vous pouvez nous les communiquer sur info@vaccinations-airfrance.fr.

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