Fiches Infos Santé

Le guide voyage et santé est disponible pour les pays suivants :

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Informations générales, conditions de vie locale, alimentation, vie pratique et loisirs des pays que vous visitez :

NOUVELLE ZÉLANDE - Wellington NOUVELLE ZÉLANDE - Wellington Informations générales

NOUVELLE ZÉLANDE

Vaccinations

Vaccinations recommandées

Toujours recommandé

Diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche : à jour. Consulter le calendrier vaccinal.

Rougeole : à jour. Vaccination importante pour les nourrissons et les enfants qui voyagent.

Grippe : toute personne âgée de 65 ans et plus, tout voyageur atteint d’une affection chronique, tout voyageur en groupe ou en bateau de croisière.

Hépatite A

Systématiquement recommandée.

La maladie

L’hépatite A est une infection du foie très courante dans les pays où l’assainissement de l’eau est encore insuffisant. C'est une maladie liée au péril fécal, elle est due à un virus transmis par l’alimentation et l’eau ou par contact avec une personne ou un objet contaminé. La guérison est l’issue la plus commune mais la convalescence peut être longue et invalidante. Dans certains rares cas, l’hépatite A évolue vers des formes sévères voire mortelles.

Les voyageurs se rendant dans des zones d’endémie doivent être vigilants par rapport aux règles d’hygiène et d’alimentation, mais la vaccination reste systématiquement conseillée en raison de la forte prévalence et de la résistance du virus à de nombreux moyens de désinfection.

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La maladie

L'hépatite A est l’une des causes les plus fréquentes d’infection d’origine alimentaire. Elle est provoquée par un virus, le VHA, très virulent : il peut persister dans l’environnement et résiste à de nombreux moyens d’assainissement et de transformation des aliments.

Contrairement aux hépatites B et C il n’y a pas d’évolution vers des formes chroniques ou des cirrhoses, mais la convalescence peut être longue (plusieurs semaines, voire plusieurs mois). Elle est rarement mortelle. Cependant dans certains cas elle peut provoquer une hépatite fulminante (insuffisance hépatique sévère pouvant aller jusqu’à n’avoir de recours qu’une greffe de foie) souvent mortelle.

Le risque de complications suite à une infection par l’hépatite A augmente avec l’âge.

Toute personne n’ayant jamais été ni infectée ni vaccinée peut contracter la maladie. La vaccination est donc recommandée à partir de l’âge de 1 an pour tous les voyageurs devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire, quelles que soient les conditions du séjour.

 

Les signes de la maladie

Après une période d’incubation pouvant varier de 14 à 28 jours, l’hépatite A se caractérise généralement par l’apparition souvent brutale d’une fièvre, un mauvais état général, une perte d’appétit, une gêne abdominale et des nausées. Ces symptômes sont suivis dans 70 % des cas chez l’adulte et dans 10% des cas chez les jeunes enfants d’une « jaunisse » (coloration de la peau et du blanc des yeux en jaune). Cet état dure généralement quelques semaines voire plusieurs mois avant d’évoluer vers une guérison sans séquelles dans la majeure partie des cas.

Les complications se traduisent par une forme fulgurante de la pathologie. C’est à dire une atteinte sévère du foie conduisant à une insuffisance hépatique pouvant être mortelle et nécessiter une greffe de foie en urgence.

Chez les très jeunes enfants, jusqu’à environ 6 ans, l’infection est d’ordinaire légère ou asymptomatique. Les enfants plus grands peuvent présenter des symptômes de la maladie et la convalescence peut s’étaler sur plusieurs semaines. Cependant la pathologie n’évolue généralement pas sur des formes graves. Les adolescents et les adultes sont donc la population la plus à risques, les symptômes, la durée de la convalescence et le risque de complications augmentant avec l’âge. Le risque d'hépatite fulminante peut aller jusqu'à 2% chez les plus de 50 ans. 

 

La transmission

 

La transmission de l'hépatite A est de type oro-fécale. Elle peut se faire :

  • de façon directe, d'individu à individu, notamment dans les collectivités (crèche, école maternelle/primaire) et dans certains groupes à risque (voyageurs en zone d'endémie, utilisateurs de drogues...) ;
  • de façon indirecte, par l'intermédiaire :
    • de l'eau contaminée par les virus provenant de selles de personnes malades (puits, eau douce, piscines insuffisamment traitées),
    • de coquillages consommés crus ou peu cuits (moules, palourdes, huîtres) et récoltés en eau insalubre,
    • d'aliments contaminés, consommés crus (salade, tomates, fraises/framboises surgelées...),
    • d'objets souillés portés à la bouche par de jeunes enfants.

 

Les risques pour les voyageurs

Le risque pour le voyageur met en balance l’endroit où il a grandi, et l’endroit où il se rend.

Dans les pays en développement où l’hygiène et les conditions sanitaires sont précaires, la maladie est hyper endémique. On estime que 90 % des enfants sont contaminés par la maladie avant l’âge de 10 ans. Les personnes ayant grandi dans ces zones du monde ne sont donc pas une population à risque lorsqu’ils voyagent en zone d’endémie et la vaccination n’est généralement pas utile.

Il existe aussi des zones dites intermédiaires qui regroupent les pays en développement ou pays émergents, où les conditions sanitaires peuvent être variables selon les régions et le niveau social. Les populations ayant grandi dans ces zones doivent donc être vigilantes lorsqu’ elles voyagent car on ne peut pas être certain de leur immunisation. Une prise de sang peut être réalisée pour s’assurer de la nécessité du vaccin.

Dans les pays développés, le niveau sanitaire étant bon, la maladie ne circule plus ou de façon très sporadique. Les personnes issues de ces pays ne sont donc généralement pas immunisées contre la maladie. La vaccination est de ce fait recommandée de façon systématique. Paradoxalement même si les personnes âgées sont plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie, elles constituent dans l’ensemble un groupe moins à risque que les adultes plus jeunes : le niveau d’hygiène étant moins bon à l’époque de leur enfance, on convient d’une vraisemblable immunisation. Ainsi les personnes nées avant 1945 ne sont pas vaccinées de façon systématique. Une prise de sang pour rechercher l’immunité peut également être réalisée dans ce cas spécifique.  

Les personnes souffrant d’une maladie chronique du foie (hépatite B, C, cancer, cirrhose) ou de mucoviscidose devraient être systématiquement vaccinées et ce même en l’absence de voyages en zones d’endémie.

 

Géographie

   

Prévention

La prévention à l’échelle des collectivités repose sur l’assainissement de l’eau, l’accès des populations à l’eau potable et l’élimination des eaux usées dans de bonnes conditions.

A l’échelle individuelle la vaccination est le meilleur moyen de prévention. Néanmoins il est indispensable de respecter les règles propres à la prévention de toutes les maladies féco-orales:

  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou traitée par des moyens de désinfection fiables
  • Ne pas consommer de glaçons dans les boissons quand on n’en connait pas l’origine
  • Ne pas consommer des aliments potentiellement contaminés (aliments crus et/ou mal conditionnés)
  • Observer une bonne hygiène individuelle, notamment un lavage des mains fréquent à l’eau propre et au savon et à l’aide de gel hydroalcolique,

 

La vaccination

Quelles que soient les conditions du séjour, la vaccination est recommandée dès l’âge de 1 à 4 ans pour tous les voyageurs nés dans des pays où l’hygiène est bonne et devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire.

Le vaccin de l’hépatite A est produit à partir d’un virus inactivé. Il présente peu d’effets secondaires et il n’y a jamais eu de manifestations indésirables graves. Il existe en forme pédiatrique pour les enfants de 1 à 15 ans.

 

Le traitement

Une dose de vaccin administrée dans les deux semaines suivant l’exposition à la maladie peut avoir des effets protecteurs, mais il n’existe pas de traitement spécifique contre l’hépatite A et la guérison peut être longue si le patient développe une forme clinique. Le traitement consiste donc à réduire les symptômes et leurs conséquences : maintenir un bon équilibre nutritionnel, remplacer les pertes liquidiennes dues aux vomissements et à la diarrhée.

En cas d’hépatite A fulminante, le seul traitement est la greffe de foie. 

 

Sources: BEH – France ( BEH "calendrier vaccinal" / BEH "voyageurs)",  INPES, OMS

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Vaccins :

Une injection protège 3 ans; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de un an. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 3 ans. La durée de protection est d’au moins 10 ans après la seconde dose.

Points clés

Certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62756524&typedoc=N&ref=N0192574.htm

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Une injection protège 5 ans en moyenne; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans.

Points clés

Certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60386414&typedoc=N&ref=N0207731.htm

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Une injection protège 5 ans en moyenne; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de 1 an. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans.

Points clés

Les enfants sont des vecteurs majeurs de l'infection souvent non diagnostiquée à cet âge. La personne atteinte est contagieuse plus d'une semaine avant les signes cliniques. La vaccination des enfants permet donc de limiter la diffusion de la maladie dans l'entourage.

Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60152436&typedoc=N&ref=N0208119.htm

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Schéma accéléré à partir : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

De 1 an à 15 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Concernant l'hépatite A, Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

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Hépatite A et typhoïde. Une injection avec protection trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Une injection 15 jours avant le départ. Durée de la protection : 3 ans (notamment concernant la Typhoide)

Pour l'hépatite A : rappel 6 à 12 mois plus tard (jusqu'à 3 ans) et la durée de la protection est à vie.

Points clés

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69725264&typedoc=N&ref=N0222674.htm

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Typhoïde

La maladie

La typhoïde est une infection digestive qui touche annuellement 11 à 20 millions d’individus et en tue 128 000 à 161 000 dans le monde.

La vaccination est recommandée pour les voyageurs devant effectuer un séjour prolongé ou dans de mauvaises conditions, dans des pays où l’hygiène est précaire et la maladie endémique, particulièrement dans le sous-continent indien (cf. carte).

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Les signes de la maladie

Maladie systémique plus ou moins grave. Les signes caractéristiques des cas graves sont les suivants : fièvre à début progressif, céphalée, mauvais état général, anorexie et insomnie.

La constipation est plus courante que la diarrhée chez les adultes et les grands enfants. En l’absence de traitement, certains malades développent une fièvre soutenue, une bradycardie, une hépato-splénomégalie, des symptômes abdominaux et, parfois, une pneumonie. Jusqu’à 20 % des malades à peau blanche peuvent présenter sur le torse des taches roses, qui s’estompent sous la pression des doigts.

La troisième semaine, les cas non traités développent des complications gastro-intestinales et cérébrales, qui peuvent être mortelles dans 10 à 20 % des cas.

C’est chez les enfants de moins de 4 ans que le taux de létalité est le plus élevé. De 2 à 5 % environ des sujets atteints de fièvre typhoïde deviennent des porteurs chroniques, la bactérie persistant dans les voies biliaires après disparition des symptômes.

(OMS)

La cause

La typhoïde est due au bacille typhique (Salmonella typhi), qui ne touche que l’être humain. 

Les fièvres paratyphoïdes et gastro-intestinales sont provoquées par d’autres espèces de Salmonella, qui infectent aussi bien les animaux domestiques que l’homme.

La transmission

L’infection résulte de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés.

Une transmission directe féco-orale est parfois possible.

Les crustacés ramassés dans des zones polluées par des eaux usées sont une importante source de contamination.

On peut aussi être contaminé en consommant crus des fruits et des légumes cultivés par épandage d’excrétas humains, ou du lait et des produits laitiers contaminés.

Les mouches peuvent contaminer les aliments, qui contaminent ensuite l’homme.

La pollution des sources d’eau peut être à l’origine d’épidémies de fièvre typhoïde lorsqu’un grand nombre de personnes utilisent la même source d’eau de boisson.

(OMS)

Les risques pour les voyageurs

Ils sont généralement faibles, sauf dans certaines parties d’Afrique septentrionale et occidentale, en Asie du sud, dans certaines parties de l’Indonésie et au Pérou.

Ailleurs, les voyageurs ne sont d’ordinaire exposés que là où les conditions d’hygiène sont médiocres. Même les voyageurs vaccinés doivent éviter de consommer des aliments et de l’eau susceptibles d’être contaminés car le vaccin ne protège pas totalement.

(OMS)

Géographie

Prévention

Observer toutes les mesures préventives concernant l’eau et l’alimentation.

Mode de vaccination

Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains.

 

 

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Vaccins :

Hépatite A et typhoïde. Une injection avec protection trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Une injection 15 jours avant le départ. Durée de la protection : 3 ans (notamment concernant la Typhoide)

Pour l'hépatite A : rappel 6 à 12 mois plus tard (jusqu'à 3 ans) et la durée de la protection est à vie.

Points clés

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69725264&typedoc=N&ref=N0222674.htm

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Une injection protège durant trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 2 ans.

Une injection 15 jours avant le départ.

Points clés

Ce vaccin n'assurant qu'une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l'eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69107862&typedoc=N&ref=N0214498.htm

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Une injection avec protection de trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 2 ans.

Une injection 15 jours avant le départ.

Points clés

Ce vaccin n'assurant qu'une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l'eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=68790394&typedoc=N&ref=N0192566.htm

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Gestion des risques sanitaires

Boisson et Alimentation

L’eau et les aliments peuvent transmettre virus, bactéries et parasites pouvant provoquer de simples diarrhées ou des maladies plus graves.

Certaines maladies transmises par voies orales sont en partie évitables par la vaccination (Hépatite A, poliomyélite, rotavirus, typhoïde, choléra). Toutes doivent néanmoins faire l’objet de mesures préventives.

Pour les enfants, il est conseillé de consulter rapidement un médecin en cas de diarrhées accompagnée d'une perte de poids même en l'absence de fièvre. Les adultes doivent consulter si les diarrhées persistent et notamment lorsqu'elles sont accompagnées de fièvre, ou de sang ou de pus dans les selles.

 

Quelle prévention ?

L’HYGIENE :

  • Il est conseillé de se laver les mains très fréquemment (eau et savon et /ou gel hydroalcolique) en particulier avant de préparer ou de consommer des aliments.  
  • Pour les enfants, on peut conseiller d’utiliser de l’eau potable pour le lavage des dents pour éviter qu’ils n’ingèrent de l’eau contaminée.

LES BOISSONS :

  • S’assurer de l’intégrité de l’emballage
  • Eviter les glaçons dans les boissons sauf s’ils sont préparés avec de l’eau potable.
  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau décontaminée (par filtrage, ébullition ou à l'aide de pastilles de décontamination).

 

L’ALIMENTATION :

  • LES PLATS CUITS :
    • Les aliments doivent être suffisamment cuits et servis à une température d’au moins 60 °C pour être considérés sans risques.
    • Eviter les buffets (même dans les grands hôtels) et les aliments susceptibles d’être restés plusieurs heures à température ambiante ou à l'air libre.

 

  • LES PLATS CRUS:
    • Pour être consommés crus les fruits et les légumes doivent être lavés à l’eau décontaminée et pelés.
    • Les glaces (notamment artisanales) sont déconseillées si l'on ne peut s’assurer de leur provenance et du respect de la « chaîne du froid ».

 

  • LES PRODUITS D'ORIGINE ANIMALE:
    • Les viandes, poissons, œufs doivent être particulièrement cuits.
    • Il est déconseillé de consommer du lait cru ou du fromage au lait cru: les produits laitiers doivent être pasteurisés
    • Dans les pays où les poissons et les crustacés peuvent contenir des biotoxines dangereuses, il est conseillé de se renseigner auprès de la population locale.
    • Les crustacés sont particulièrement déconseillés car ils ont pu être récoltés dans des eaux contaminées.

 

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Consommation de l'eau du robinet : l'eau est potable. Utilisation de moyens de désinfection individuels : non utilisés.
Consommation d'alcool : sans interdit ni limite.
Poissons et/ou coquillages toxiques : non signalés. Mais la récolte et la pêche sont déconseillées à proximité des zones portuaires et des évacuations d'eaux usées.
Amibiase : absente.
Hépatite A : non documentée. Hépatite E : absente.
Choléra : absent. Typhoïde : salmonelloses, campylobacter, yersinia. Autres infections intestinales : non chiffrée précisément.
Moustiques et autres Insectes

Piqûres, morsures de moustiques, de tiques ou d'autres insectes peuvent transmettre des virus, des bactéries ou des parasites.

Toutes ces maladies doivent avant tout faire l'objet d'une prévention antivectorielle efficace, même si certaines sont évitables par la vaccination ou peuvent être prévenues en partie par une prophylaxie médicamenteuse.

Quelle prévention ?

La prévention repose sur la protection contre les piqûres de moustiques, le jour, la nuit, sur la peau et à travers les vêtements.

La Société de Médecine des Voyages a édité un dépliant  qui donne toutes les modalités pour cette protection préventive.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Dengue : Risque potentiel


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Vie pratique et Loisirs

Les accidents de la route et accidents de la voie publique sont une cause majeure de rapatriement sanitaire. La conduite ou les activités de loisir (randonnées en altitude, plongée...) peuvent ainsi constituer un risque lors d'un voyage. Quelques consignes vous aideront à profiter de votre séjour en toute sécurité.

Quelle prévention ?

La prévention est pourtant simple : vigilance redoublée, port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux-roues et utilisation de sièges auto pour les enfants en bas âge. Pourquoi sont-elles si souvent négligées par les voyageurs là où le risque est pourtant majoré ? Le fréquent non-respect par les locaux n’est pas une bonne raison.

Autant que l’on peut, on évitera de conduire soi-même et de rouler de nuit.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Caractéristiques des routes : bonnes. Conduite à gauche, mais priorité à droite. chaussées à 2 voies, quelquefois 3, peu d'autoroutes. Organisation des secours routiers : bonne.


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Risques spécifiques : risque de noyade (certaines plages sont surveillées). Piscines : individuelles et collectives, elles sont convenablement contrôlées.
Requins : ils sont rares et non agressifs.
Mal Aigu des Montagnes (MAM) :

Possible dès 3 000 m d'altitude.



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Relations sexuelles

Le voyage souvent induit des comportements à risque.
Et les IST ne se résument pas au SIDA.

Quelle prévention ?

L’usage du préservatif masculin ou féminin est le moyen majeur de prévention contre les IST.
Il est hautement conseillé aux voyageurs ayant eu des conduites sexuelles à risque de consulter au plus tôt, dans les 24 heures suivantes, pour un éventuel traitement post-exposition notamment pour le VIH, dans leur intérêt et celui de leurs partenaires actuels et futurs.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Hépatite B :

Moyennement endémique : 4.11 % de la population est infectée. (2015)



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Utilisation du matériel à usage unique : elle est fiable. Disponibilité de préservatifs fiables : oui. Infections sexuellement transmissibles : comme dans n'importe quel pays occidental.
Hépatite C : non documenté.
Infections autres

D'autres infections peuvent être prévenues, soit en évitant leur transmission, soit par la vaccination lorsqu'elle existe.

Quelle prévention ?

On dispose de vaccins contre la diphtérie, la plupart des méningites, le tétanos et la tuberculose.

Les autres infections sont transmises soit par des insectes, soit par l'alimentation, soit par contamination directe ou sanguine. La prévention se rapporte au mode de contamination.

 

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Méningites à méningocoques : présente. Mais rare.


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Diphtérie : présente. Epidémies de méningite à méningoccoque B.


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Animaux

Ceux que l’on emmène, ceux que l’on est venus voir, ceux que l’on n’a pas souhaité rencontrer, tous demandent un peu de considération.

Quelle prévention ?

La première des précautions à prendre en voyage est de ne toucher aucun animal.

Un animal porteur de la rage peut avoir l'air inoffensif. Si vous êtes victimes d'une morsure, griffure ou si un animal à sang chaud vous lèche au niveau du visage ou d'une plaie, il est conseillé de se rendre dans un centre antirabique dans les 48 heures qui suivent l’agression.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Présence de rage animale : non.


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Serpents : il n'y a pas de serpents en Nouvelle-Zélande. Scorpions, araignées, etc. : araignée Katipo (Redback), de 2,5cm d'envergure et portant un trait rouge sur l'abdomen, venimeuse mais rare et craintive. Sérums antivenimeux : oui, en provenance d'Australie.


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Ressources sanitaires locales

Où trouver un médecin parlant français? Que faire en cas d'urgence? Quelles sont les ressources médicales de chaque pays que vous allez visiter ?

Le CIMED - Comité d'Information MEDicales attaché au ministère des affaires étrangères fournit les informations de cette rubrique, rassemblées auprès des consulats français.

Les médecins
Proportion de médecins parlant français :

très faible (1 % environ).

Nombre de médecins français : aucun. Il est très difficile de faire admettre en équivalence les diplômes étrangers.
Médecins habituellement consultés par les français :
Discipline
Nom Prénom
Adresse du cabinet
Téléphone
Pays de formation Nationalité
Langues parlées
Fonction hospitalière Autres remarques
GENERALISTE / Dr. Tim COOKSON / 189 Willis Street, Wellington / / Tél. (04) 384.96.75 WELLINGTON néo-zélandaise - français, anglais obstétricien
Pharmacie et médicaments
Accessibilité des médicaments :

facile. Il n'y a pas d'autres moyens de s'en procurer dans le pays. Il est impossible de les recevoir par la poste (fouille/détection des colis postaux).

Envoi de médicaments de France :

à prévoir. Fouille et détection des colis postaux.

Seringues à usage unique :

disponibles.

Urgences : qui faut-il appeler ?
Appeler une ambulance :

appeler le 111.

Appeler la police :

appeler le 111.

Devant un accident de la route en ville :

téléphoner au 111.

Devant un accident de la route hors de la ville :

téléphoner au 111.

Évacuations sanitaires

La souscription d’une assurance assistance évacuation et frais médicaux est recommandée. De nombreuses assurances les proposent en inclusion (assurance automobile, cartes de crédit, assurances multirisques, mutuelle de santé, employeur…) mais attention, le niveau de couverture est à vérifier si on veut en bénéficier dans les limites indiquées. L’offre en la matière est très large (Axa assistance, Europ’assistance, Intermutuelles assistance, International SOS, Mondial assistance, Mutuaide assistance pour ne citer que les plus connues).

Il convient avant de partir de noter le numéro de téléphone de l’assistance à laquelle on pourrait avoir à faire appel, ainsi que son numéro de contrat. Faute de quoi même assurés, vous ne pourrez bénéficier de votre assurance. Ces numéros, il faut les garder sur soi, aussi visibles que possible pour le cas où l’on aurait quelque difficulté à les présenter soi-même.

Le consulat est là pour aider les compatriotes ; on n’hésitera jamais à l’appeler pour avoir des renseignements ou de l’aide. Plutôt que l’ambassade dont c’est nettement moins la vocation.

Alertes

29/07/2020. NOUVELLE ZÉLANDE - Wellington. Listériose en Nouvelle Zélande
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Les autorités néo-zélandaises  examinent trois cas récents de Listériose signalés à Tauranga, une ville de la région de Bay of Plenty, pour tenter de trouver la source d'infection. Cette région relève généralement entre 1 et 5 cas par an. Les trois personnes touchées ont entre 70 et 90 ans et les cas ont été notifiés entre le 12 et le 27 juillet. Toutes ont été hospitalisées, une d'entre elles est décédée.Le ministère des Industries Primaire (MPI) a rappelé les règles d'hygiènes à suivre pour réduire le risque de transmission de Listéria notamment pour les personnes plus à risque : les femmes enceintes, les nouveaux-nés, les personnes au système immunitaire affaibli et les personnes âgées.
Source : Promed

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28/12/2016. NOUVELLE ZÉLANDE - Wellington. Nouvelle Zélande: algue toxique
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"Une algue toxique (benthic cyanobacteria) a été détectée dans la rivière Waikirikiri/Selwyn. Cette algue est toxique notamment pour les chiens. Chez l'homme, elle provoque des rashs, crampes d'estomac, nausées, picotements et engourdissement au niveau des doigts. L'eau ne doit pas être consommée même après ébullition. "

 

Source: IPL, Promed

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Nos informations proviennent du ministère de la santé français (BEH – Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire), de l'OMS - Organisation Mondiale de la Santé, et du CIMED - Comité d'Information Médicales.

Nous faisons tous nos efforts pour actualiser nos informations, mais ne saurions en garantir l'exactitude. Nous déclinons donc toute responsabilité concernant le contenu de nos guides. Tout retour, commentaire, critique ou modification nous est précieux et le sera pour ceux qui suivront. Vous pouvez nous les communiquer sur info@vaccinations-airfrance.fr.

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