Fiches Infos Santé

Le guide voyage et santé est disponible pour les pays suivants :

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Informations générales, conditions de vie locale, alimentation, vie pratique et loisirs des pays que vous visitez :

MARTINIQUE

Vaccinations

Vaccinations recommandées

Toujours recommandé

Diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche : à jour. Consulter le calendrier vaccinal.

Rougeole : à jour. Vaccination importante pour les nourrissons et les enfants qui voyagent.

Grippe : toute personne âgée de 65 ans et plus, tout voyageur atteint d’une affection chronique, tout voyageur en groupe ou en bateau de croisière.

Hépatite A

Systématiquement recommandée.

La maladie

L’hépatite A est une infection du foie très courante dans les pays où l’assainissement de l’eau est encore insuffisant. C'est une maladie liée au péril fécal, elle est due à un virus transmis par l’alimentation et l’eau ou par contact avec une personne ou un objet contaminé. La guérison est l’issue la plus commune mais la convalescence peut être longue et invalidante. Dans certains rares cas, l’hépatite A évolue vers des formes sévères voire mortelles.

Les voyageurs se rendant dans des zones d’endémie doivent être vigilants par rapport aux règles d’hygiène et d’alimentation, mais la vaccination reste systématiquement conseillée en raison de la forte prévalence et de la résistance du virus à de nombreux moyens de désinfection.

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La maladie

L'hépatite A est l’une des causes les plus fréquentes d’infection d’origine alimentaire. Elle est provoquée par un virus, le VHA, très virulent : il peut persister dans l’environnement et résiste à de nombreux moyens d’assainissement et de transformation des aliments.

Contrairement aux hépatites B et C il n’y a pas d’évolution vers des formes chroniques ou des cirrhoses, mais la convalescence peut être longue (plusieurs semaines, voire plusieurs mois). Elle est rarement mortelle. Cependant dans certains cas elle peut provoquer une hépatite fulminante (insuffisance hépatique sévère pouvant aller jusqu’à n’avoir de recours qu’une greffe de foie) souvent mortelle.

Le risque de complications suite à une infection par l’hépatite A augmente avec l’âge.

Toute personne n’ayant jamais été ni infectée ni vaccinée peut contracter la maladie. La vaccination est donc recommandée à partir de l’âge de 1 an pour tous les voyageurs devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire, quelles que soient les conditions du séjour.

 

Les signes de la maladie

Après une période d’incubation pouvant varier de 14 à 28 jours, l’hépatite A se caractérise généralement par l’apparition souvent brutale d’une fièvre, un mauvais état général, une perte d’appétit, une gêne abdominale et des nausées. Ces symptômes sont suivis dans 70 % des cas chez l’adulte et dans 10% des cas chez les jeunes enfants d’une « jaunisse » (coloration de la peau et du blanc des yeux en jaune). Cet état dure généralement quelques semaines voire plusieurs mois avant d’évoluer vers une guérison sans séquelles dans la majeure partie des cas.

Les complications se traduisent par une forme fulgurante de la pathologie. C’est à dire une atteinte sévère du foie conduisant à une insuffisance hépatique pouvant être mortelle et nécessiter une greffe de foie en urgence.

Chez les très jeunes enfants, jusqu’à environ 6 ans, l’infection est d’ordinaire légère ou asymptomatique. Les enfants plus grands peuvent présenter des symptômes de la maladie et la convalescence peut s’étaler sur plusieurs semaines. Cependant la pathologie n’évolue généralement pas sur des formes graves. Les adolescents et les adultes sont donc la population la plus à risques, les symptômes, la durée de la convalescence et le risque de complications augmentant avec l’âge. Le risque d'hépatite fulminante peut aller jusqu'à 2% chez les plus de 50 ans. 

 

La transmission

 

La transmission de l'hépatite A est de type oro-fécale. Elle peut se faire :

  • de façon directe, d'individu à individu, notamment dans les collectivités (crèche, école maternelle/primaire) et dans certains groupes à risque (voyageurs en zone d'endémie, utilisateurs de drogues...) ;
  • de façon indirecte, par l'intermédiaire :
    • de l'eau contaminée par les virus provenant de selles de personnes malades (puits, eau douce, piscines insuffisamment traitées),
    • de coquillages consommés crus ou peu cuits (moules, palourdes, huîtres) et récoltés en eau insalubre,
    • d'aliments contaminés, consommés crus (salade, tomates, fraises/framboises surgelées...),
    • d'objets souillés portés à la bouche par de jeunes enfants.

 

Les risques pour les voyageurs

Le risque pour le voyageur met en balance l’endroit où il a grandi, et l’endroit où il se rend.

Dans les pays en développement où l’hygiène et les conditions sanitaires sont précaires, la maladie est hyper endémique. On estime que 90 % des enfants sont contaminés par la maladie avant l’âge de 10 ans. Les personnes ayant grandi dans ces zones du monde ne sont donc pas une population à risque lorsqu’ils voyagent en zone d’endémie et la vaccination n’est généralement pas utile.

Il existe aussi des zones dites intermédiaires qui regroupent les pays en développement ou pays émergents, où les conditions sanitaires peuvent être variables selon les régions et le niveau social. Les populations ayant grandi dans ces zones doivent donc être vigilantes lorsqu’ elles voyagent car on ne peut pas être certain de leur immunisation. Une prise de sang peut être réalisée pour s’assurer de la nécessité du vaccin.

Dans les pays développés, le niveau sanitaire étant bon, la maladie ne circule plus ou de façon très sporadique. Les personnes issues de ces pays ne sont donc généralement pas immunisées contre la maladie. La vaccination est de ce fait recommandée de façon systématique. Paradoxalement même si les personnes âgées sont plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie, elles constituent dans l’ensemble un groupe moins à risque que les adultes plus jeunes : le niveau d’hygiène étant moins bon à l’époque de leur enfance, on convient d’une vraisemblable immunisation. Ainsi les personnes nées avant 1945 ne sont pas vaccinées de façon systématique. Une prise de sang pour rechercher l’immunité peut également être réalisée dans ce cas spécifique.  

Les personnes souffrant d’une maladie chronique du foie (hépatite B, C, cancer, cirrhose) ou de mucoviscidose devraient être systématiquement vaccinées et ce même en l’absence de voyages en zones d’endémie.

 

Géographie

   

Prévention

La prévention à l’échelle des collectivités repose sur l’assainissement de l’eau, l’accès des populations à l’eau potable et l’élimination des eaux usées dans de bonnes conditions.

A l’échelle individuelle la vaccination est le meilleur moyen de prévention. Néanmoins il est indispensable de respecter les règles propres à la prévention de toutes les maladies féco-orales:

  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou traitée par des moyens de désinfection fiables
  • Ne pas consommer de glaçons dans les boissons quand on n’en connait pas l’origine
  • Ne pas consommer des aliments potentiellement contaminés (aliments crus et/ou mal conditionnés)
  • Observer une bonne hygiène individuelle, notamment un lavage des mains fréquent à l’eau propre et au savon et à l’aide de gel hydroalcolique,

 

La vaccination

Quelles que soient les conditions du séjour, la vaccination est recommandée dès l’âge de 1 à 4 ans pour tous les voyageurs nés dans des pays où l’hygiène est bonne et devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire.

Le vaccin de l’hépatite A est produit à partir d’un virus inactivé. Il présente peu d’effets secondaires et il n’y a jamais eu de manifestations indésirables graves. Il existe en forme pédiatrique pour les enfants de 1 à 15 ans.

 

Le traitement

Une dose de vaccin administrée dans les deux semaines suivant l’exposition à la maladie peut avoir des effets protecteurs, mais il n’existe pas de traitement spécifique contre l’hépatite A et la guérison peut être longue si le patient développe une forme clinique. Le traitement consiste donc à réduire les symptômes et leurs conséquences : maintenir un bon équilibre nutritionnel, remplacer les pertes liquidiennes dues aux vomissements et à la diarrhée.

En cas d’hépatite A fulminante, le seul traitement est la greffe de foie. 

 

Sources: BEH – France ( BEH "calendrier vaccinal" / BEH "voyageurs)",  INPES, OMS

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Vaccins :

Une injection protège 3 ans; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de un an. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 3 ans. La durée de protection est d’au moins 10 ans après la seconde dose.

Points clés

Certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62756524&typedoc=N&ref=N0192574.htm

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Une injection protège 5 ans en moyenne; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans.

Points clés

Certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60386414&typedoc=N&ref=N0207731.htm

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Une injection protège 5 ans en moyenne; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de 1 an. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans.

Points clés

Les enfants sont des vecteurs majeurs de l'infection souvent non diagnostiquée à cet âge. La personne atteinte est contagieuse plus d'une semaine avant les signes cliniques. La vaccination des enfants permet donc de limiter la diffusion de la maladie dans l'entourage.

Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60152436&typedoc=N&ref=N0208119.htm

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Schéma accéléré à partir : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

De 1 an à 15 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Concernant l'hépatite A, Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

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Hépatite A et typhoïde. Une injection avec protection trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Une injection 15 jours avant le départ. Durée de la protection : 3 ans (notamment concernant la Typhoide)

Pour l'hépatite A : rappel 6 à 12 mois plus tard (jusqu'à 3 ans) et la durée de la protection est à vie.

Points clés

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69725264&typedoc=N&ref=N0222674.htm

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Hépatite B

La maladie

L’Hépatite B est une infection du foie due à un virus, transmise d’homme à homme par le sang, le matériel médical souillé ou lors de rapports sexuels. Elle peut être aigüe ou devenir chronique avec le risque de développer une cirrhose ou un cancer du foie.

La vaccination fait partie du calendrier vaccinal français. Elle est d’autant plus conseillée aux voyageurs se rendant dans des pays ou la prévalence de la maladie est forte et le système de soin peu sûr.

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Les symptômes

La plupart des infections aiguës à VHB sont asymptomatiques ou provoquent des symptômes légers, qui passent souvent inaperçus. L’infection aiguë est symptomatique chez 1 % environ des enfants contaminés durant la période périnatale, chez 10 % des enfants contaminés entre les âges de 1 et 5 ans et chez 30 % environ des sujets contaminés après 5 ans.

En cas d’hépatite B clinique aiguë, les symptômes apparaissent progressivement, avec anorexie, gêne abdominale, nausées, vomissements, arthralgie et éruption cutanée, suivis de jaunisse dans certains cas.

Chez les adultes, environ 1 % des cas sont mortels.

Une infection chronique à VHB apparaît chez moins de 5 % des adultes porteurs du virus, mais plus souvent chez les jeunes enfants et chez la plupart de ceux chez qui ont été contaminés durant la période périnatale. Dans certains cas, une infection à VHB chronique, une cirrhose et/ou un cancer du foie apparaissent ultérieurement.

(OMS)

La cause

Le virus de l’hépatite B (VHB).

La transmission

La transmission de l'hépatite B est liée à la présence du virus dans la plupart des liquides biologiques des personnes infectées (sang, sperme, sécrétions vaginales).

Il existe quatre principaux modes de transmission de l'hépatite B (VHB) :

  • les relations sexuelles non protégées. L'infection par le VHB fait partie des infections sexuellement transmissibles  (IST) ;
  • le contact direct ou indirect avec du sang infecté. Ce contact peut se faire lors :
    • d'expositions professionnelles pour les personnels soignants,
    • de soins médicaux (risques nosocomiaux) : piqûre, contact des muqueuses avec du matériel souillé et insuffisamment décontaminé,
    • d'usage de drogues par voie intraveineuse ou nasale,
    • de la réalisation de piercing ou de tatouage sans respect des règles d'hygiène ;
  • la transmission de la personne contaminée à son entourage proche (essentiellement les contacts intrafamiliaux). Cette transmission se fait le plus souvent par des petites plaies cutanées ou par l'intermédiaire d'objets de toilette piquants ou coupants (rasoir, brosse à dents, coupe-ongles, etc.) ;
  • la transmission de la mère à l'enfant. Elle se produit essentiellement au moment de l'accouchement si la mère est porteuse chronique du VHB.

À noter : dans environ 30 % des cas, le mode de contamination par le VHB n'est pas retrouvé.

(INPES)

Les risques pour les voyageurs

Ils dépendent :

1) de la prévalence de l’infection à VHB dans le pays ou la zone de destination ;

2) de l’importance du contact direct avec du sang ou des liquides biologiques ou du contact sexuel avec une personne potentiellement contaminée ;

3) de la durée et du type de voyage.

Il y a un risque de contamination principalement lors d’interventions réalisées pour des soins (actes médicaux, dentaires, analyses en laboratoire ou autres) qui impliquent une exposition directe au sang ou à des liquides biologiques humains, lors d’une transfusion sanguine sans dépistage du virus de l’hépatite B, ou encore lors de contacts avec des aiguilles mal stérilisées (acupuncture, piercing, tatouage ou injection de drogues). En outre, l’infection peut se transmettre d’un sujet VHB-positif à un sujet sensible au virus par contact direct entre une plaie ouverte causée par une piqûre ou une éraflure.

(OMS)

Géographie

Prévention

Elle repose sur la protection et l’évitement de toutes les situations à risques : rapports sexuels, soins médicaux et surtout piqûres et transfusion, piercing, tatouage, usage de drogues intraveineuses.

Tous les voyageurs non immunsés qui se rendent dans des pays ou zones où il y a un risque d’infection modéré à élevé sont candidats à la vaccination. Le vaccin peut être administré dès la naissance.

(OMS)

 

 

 

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Vaccins :

Protocole en trois injections. Protection longue.

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Schéma vaccinal

Possible dès la naissance si séjour en zone de forte endémie. Deux injections espacées d'un mois et rappel 6 à 12 mois après la première. Protection longue.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=65782652&typedoc=N&ref=N0208261.htm

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Protocole en trois injections. Protection longue

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans. Deux injections espacées d'un mois et une troisième injection 6 à 12 mois après la première. Protection longue.

Points clés

En cas de départ imminent, protocole accéléré : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62279329&typedoc=N&ref=N0220543.htm

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Protocole en 3 injections puis valable à vie.

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Diphtérie-tétanos-poliomyélite-coqueluche-haemophilus influenzae de type B-hépatite B (DTPCa Hib HépB). Selon calendrier vaccinal.

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Schéma vaccinal

Une injection à 2 et 4 mois, un rappel à 11 mois.

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Schéma accéléré à partir : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

De 1 an à 15 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Concernant l'hépatite A, Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

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Typhoïde

La maladie

La typhoïde est une infection digestive qui touche annuellement 11 à 20 millions d’individus et en tue 128 000 à 161 000 dans le monde.

La vaccination est recommandée pour les voyageurs devant effectuer un séjour prolongé ou dans de mauvaises conditions, dans des pays où l’hygiène est précaire et la maladie endémique, particulièrement dans le sous-continent indien (cf. carte).

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Les signes de la maladie

Maladie systémique plus ou moins grave. Les signes caractéristiques des cas graves sont les suivants : fièvre à début progressif, céphalée, mauvais état général, anorexie et insomnie.

La constipation est plus courante que la diarrhée chez les adultes et les grands enfants. En l’absence de traitement, certains malades développent une fièvre soutenue, une bradycardie, une hépato-splénomégalie, des symptômes abdominaux et, parfois, une pneumonie. Jusqu’à 20 % des malades à peau blanche peuvent présenter sur le torse des taches roses, qui s’estompent sous la pression des doigts.

La troisième semaine, les cas non traités développent des complications gastro-intestinales et cérébrales, qui peuvent être mortelles dans 10 à 20 % des cas.

C’est chez les enfants de moins de 4 ans que le taux de létalité est le plus élevé. De 2 à 5 % environ des sujets atteints de fièvre typhoïde deviennent des porteurs chroniques, la bactérie persistant dans les voies biliaires après disparition des symptômes.

(OMS)

La cause

La typhoïde est due au bacille typhique (Salmonella typhi), qui ne touche que l’être humain. 

Les fièvres paratyphoïdes et gastro-intestinales sont provoquées par d’autres espèces de Salmonella, qui infectent aussi bien les animaux domestiques que l’homme.

La transmission

L’infection résulte de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés.

Une transmission directe féco-orale est parfois possible.

Les crustacés ramassés dans des zones polluées par des eaux usées sont une importante source de contamination.

On peut aussi être contaminé en consommant crus des fruits et des légumes cultivés par épandage d’excrétas humains, ou du lait et des produits laitiers contaminés.

Les mouches peuvent contaminer les aliments, qui contaminent ensuite l’homme.

La pollution des sources d’eau peut être à l’origine d’épidémies de fièvre typhoïde lorsqu’un grand nombre de personnes utilisent la même source d’eau de boisson.

(OMS)

Les risques pour les voyageurs

Ils sont généralement faibles, sauf dans certaines parties d’Afrique septentrionale et occidentale, en Asie du sud, dans certaines parties de l’Indonésie et au Pérou.

Ailleurs, les voyageurs ne sont d’ordinaire exposés que là où les conditions d’hygiène sont médiocres. Même les voyageurs vaccinés doivent éviter de consommer des aliments et de l’eau susceptibles d’être contaminés car le vaccin ne protège pas totalement.

(OMS)

Géographie

Prévention

Observer toutes les mesures préventives concernant l’eau et l’alimentation.

Mode de vaccination

Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains.

 

 

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Vaccins :

Hépatite A et typhoïde. Une injection avec protection trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Une injection 15 jours avant le départ. Durée de la protection : 3 ans (notamment concernant la Typhoide)

Pour l'hépatite A : rappel 6 à 12 mois plus tard (jusqu'à 3 ans) et la durée de la protection est à vie.

Points clés

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69725264&typedoc=N&ref=N0222674.htm

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Une injection protège durant trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 2 ans.

Une injection 15 jours avant le départ.

Points clés

Ce vaccin n'assurant qu'une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l'eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69107862&typedoc=N&ref=N0214498.htm

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Une injection avec protection de trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 2 ans.

Une injection 15 jours avant le départ.

Points clés

Ce vaccin n'assurant qu'une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l'eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=68790394&typedoc=N&ref=N0192566.htm

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Vaccination obligatoire sous conditions

Fièvre jaune

La vaccination est obligatoire pour tous les voyageurs en provenance des pays suivants:

Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Tchad, Togo.

Amériques : Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyana, Guyane française, Panama, Pérou, Suriname, République bolivarienne du Venezuela, Trinité-et-Tobago.

 

 


Les informations que nous communiquons sont issues du RSI (Règlement Sanitaire International) signé par tous les pays membres de l’ONU.

Chaque pays reste toutefois maître de rajouter ses règlements propres. Nous nous efforçons de tenir nos informations actualisées mais certains pays peuvent demander des vaccinations pour les demandes de VISA ou le passage de leurs frontières et ce même si aucune obligation n'est spécifiée dans cette page. Nous nous efforçons de tenir notre information actualisée mais ne pouvons garantir une évolution récente ou inopinée. Aussi vous appartient-il d’appeler le consulat ou l’ambassade de votre pays de destination pour vous assurer des obligations vous concernant.

Attention : quand la vaccination est obligatoire, un certificat international de vaccination contre la fièvre jaune est exigé à l’entrée dans le pays.

La maladie : La fièvre jaune est une maladie virale transmise par un moustique. Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques, le virus peut provoquer une pathologie aiguë qui évolue certaines fois vers une forme hémorragique grave et mortelle dans 50 à 80% des cas.

La protection contre les piqures de moustiques ne suffit pas face à la gravité de la maladie. La vaccination est fiable et systématiquement recommandée pour tous les voyageurs se rendant dans une zone ou la maladie sévit.

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Les symptômes

Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques, le virus provoque parfois une pathologie aiguë, qui se déroule en deux phases.

La première associe fièvre, douleurs musculaires, céphalées, frissons, anorexie, nausées et/ou vomissements, souvent avec bradycardie.

Environ 15 % des cas évoluent vers une deuxième phase au bout de quelques jours, avec résurgence de la fièvre, développement d’une jaunisse, douleurs abdominales, vomissements et manifestations hémorragiques ; jusqu’à la moitié de ces malades meurent 10 à 14 jours après le début de la maladie.

La cause

La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique.

La transmission

L’infection est transmise par des moustiques d’un singe à un autre et occasionnellement à l’homme.

Ces moustiques, du genre Aedes, piquent le jour. En milieu urbain, les moustiques transmettent le virus d’une personne à une autre, et l’introduction de l’infection dans des zones urbaines à forte densité de population peut entraîner d’importantes épidémies de fièvre jaune.

Dans les régions humides de savane en Afrique, on observe un schéma de transmission intermédiaire : les moustiques contaminent aussi bien les singes que les hommes, provoquant des flambées localisées.

Quel risque pour les voyageurs

L’obligation vaccinale protège le voyageur dans les pays d’endémie, qui ont l'obligation de la demander. Ce n’est toutefois pas le cas de tous les pays, certains ne respectant pas les recommandations de l’OMS en la matière. Il appartient alors au voyageur de faire néanmoins cette vaccination pour se protéger.

De plus : la vaccination contre la fièvre jaune n’est généralement pas recommandée dans les pays ou zones où l’exposition au virus amaril est peu probable.

Toutefois, même dans ces endroits, elle doit être envisagée si l’itinéraire implique une forte exposition aux moustiques, par exemple lors d’un séjour prolongé en milieu rural. (OMS)

Géographie

La fièvre jaune est présente dans les zones urbaines et rurales d’Afrique et du centre de l’Amérique du Sud.

Prévention

Prévention

Éviter les piqûres de moustiques ; le risque de transmission est maximum le jour et en début de soirée.

La vaccination est fiable et sûre.

Données épidémiologiques actualisées : cliquez ici

Les recommandations vaccinales

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Fièvre jaune Absente

Vaccins :

Une seule injection, 10 jours avant le départ. Validité réglementaire : à vie.

 

 

 

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 9 mois et exceptionnellement dès l'âge de 6 mois. Une injection au moins 10 jours avant le départ pour la primo-vaccination.

Dans le cadre du règlement sanitaire international, la vaccination antiamarile est valable à vie et peut être exigée à l'entrée de certains pays.

 

 

 

Points clés

Le vaccin amaril n'est disponible que dans les centres agréés de vaccinations internationales.

La vaccination doit tenir compte de cas particuliers : femmes enceintes ou allaitantes, donneurs de sang, personnes immunodéprimées. Lorsque la vaccination ne peut pas être réalisée, les voyages en zone d'endémicité amarile sont formellement déconseillés. Si nécessaire, un certificat de contre-indication à la vaccination anti-amarile peut être délivré.

Des effets indésirables bénins et passagers sont fréquents ; d'exceptionnels effets indésirables graves du vaccin amaril ont été observés.

 

 

 

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62102962&typedoc=N&ref=N0185362.htm

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Gestion des risques sanitaires

Boisson et Alimentation

L’eau et les aliments peuvent transmettre virus, bactéries et parasites pouvant provoquer de simples diarrhées ou des maladies plus graves.

Certaines maladies transmises par voies orales sont en partie évitables par la vaccination (Hépatite A, poliomyélite, rotavirus, typhoïde, choléra). Toutes doivent néanmoins faire l’objet de mesures préventives.

Pour les enfants, il est conseillé de consulter rapidement un médecin en cas de diarrhées accompagnée d'une perte de poids même en l'absence de fièvre. Les adultes doivent consulter si les diarrhées persistent et notamment lorsqu'elles sont accompagnées de fièvre, ou de sang ou de pus dans les selles.

 

Quelle prévention ?

L’HYGIENE :

  • Il est conseillé de se laver les mains très fréquemment (eau et savon et /ou gel hydroalcolique) en particulier avant de préparer ou de consommer des aliments.  
  • Pour les enfants, on peut conseiller d’utiliser de l’eau potable pour le lavage des dents pour éviter qu’ils n’ingèrent de l’eau contaminée.

LES BOISSONS :

  • S’assurer de l’intégrité de l’emballage
  • Eviter les glaçons dans les boissons sauf s’ils sont préparés avec de l’eau potable.
  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau décontaminée (par filtrage, ébullition ou à l'aide de pastilles de décontamination).

 

L’ALIMENTATION :

  • LES PLATS CUITS :
    • Les aliments doivent être suffisamment cuits et servis à une température d’au moins 60 °C pour être considérés sans risques.
    • Eviter les buffets (même dans les grands hôtels) et les aliments susceptibles d’être restés plusieurs heures à température ambiante ou à l'air libre.

 

  • LES PLATS CRUS:
    • Pour être consommés crus les fruits et les légumes doivent être lavés à l’eau décontaminée et pelés.
    • Les glaces (notamment artisanales) sont déconseillées si l'on ne peut s’assurer de leur provenance et du respect de la « chaîne du froid ».

 

  • LES PRODUITS D'ORIGINE ANIMALE:
    • Les viandes, poissons, œufs doivent être particulièrement cuits.
    • Il est déconseillé de consommer du lait cru ou du fromage au lait cru: les produits laitiers doivent être pasteurisés
    • Dans les pays où les poissons et les crustacés peuvent contenir des biotoxines dangereuses, il est conseillé de se renseigner auprès de la population locale.
    • Les crustacés sont particulièrement déconseillés car ils ont pu être récoltés dans des eaux contaminées.

 

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Moustiques et autres Insectes

Piqûres, morsures de moustiques, de tiques ou d'autres insectes peuvent transmettre des virus, des bactéries ou des parasites.

Toutes ces maladies doivent avant tout faire l'objet d'une prévention antivectorielle efficace, même si certaines sont évitables par la vaccination ou peuvent être prévenues en partie par une prophylaxie médicamenteuse.

Quelle prévention ?

La prévention repose sur la protection contre les piqûres de moustiques, le jour, la nuit, sur la peau et à travers les vêtements.

La Société de Médecine des Voyages a édité un dépliant  qui donne toutes les modalités pour cette protection préventive.

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Dengue : Risque potentiel


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Chikungunya : Transmission locale actuelle ou antérieure du virus.


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Vie pratique et Loisirs

Les accidents de la route et accidents de la voie publique sont une cause majeure de rapatriement sanitaire. La conduite ou les activités de loisir (randonnées en altitude, plongée...) peuvent ainsi constituer un risque lors d'un voyage. Quelques consignes vous aideront à profiter de votre séjour en toute sécurité.

Quelle prévention ?

La prévention est pourtant simple : vigilance redoublée, port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux-roues et utilisation de sièges auto pour les enfants en bas âge. Pourquoi sont-elles si souvent négligées par les voyageurs là où le risque est pourtant majoré ? Le fréquent non-respect par les locaux n’est pas une bonne raison.

Autant que l’on peut, on évitera de conduire soi-même et de rouler de nuit.

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Relations sexuelles

Le voyage souvent induit des comportements à risque.
Et les IST ne se résument pas au SIDA.

Quelle prévention ?

L’usage du préservatif masculin ou féminin est le moyen majeur de prévention contre les IST.
Il est hautement conseillé aux voyageurs ayant eu des conduites sexuelles à risque de consulter au plus tôt, dans les 24 heures suivantes, pour un éventuel traitement post-exposition notamment pour le VIH, dans leur intérêt et celui de leurs partenaires actuels et futurs.

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Infections autres

D'autres infections peuvent être prévenues, soit en évitant leur transmission, soit par la vaccination lorsqu'elle existe.

Quelle prévention ?

On dispose de vaccins contre la diphtérie, la plupart des méningites, le tétanos et la tuberculose.

Les autres infections sont transmises soit par des insectes, soit par l'alimentation, soit par contamination directe ou sanguine. La prévention se rapporte au mode de contamination.

 

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Animaux

Ceux que l’on emmène, ceux que l’on est venus voir, ceux que l’on n’a pas souhaité rencontrer, tous demandent un peu de considération.

Quelle prévention ?

La première des précautions à prendre en voyage est de ne toucher aucun animal.

Un animal porteur de la rage peut avoir l'air inoffensif. Si vous êtes victimes d'une morsure, griffure ou si un animal à sang chaud vous lèche au niveau du visage ou d'une plaie, il est conseillé de se rendre dans un centre antirabique dans les 48 heures qui suivent l’agression.

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Ressources sanitaires locales

Où trouver un médecin parlant français? Que faire en cas d'urgence? Quelles sont les ressources médicales de chaque pays que vous allez visiter ?

Le CIMED - Comité d'Information MEDicales attaché au ministère des affaires étrangères fournit les informations de cette rubrique, rassemblées auprès des consulats français.

Alertes

16/01/2020. MARTINIQUE. Dengue en Martinique et Guadeloupe
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Guadeloupe : "Face à la propagation du virus dans l'archipel, le préfet a déclenché l'alerte épidémique qui correspond à la phase 4 du Programme de surveillance, d'alerte et de gestion des épidémies (PSAGE). Chacun doit se protéger des moustiques." Plus de 3500 cas suspects sont recensés depuis mi-octobre. L'estimation du nombre de cas est supérieur aux valeurs attendues. 
Martinique : 58% des communes sont concernées par des cas biologiquement confirmés. Depuis début juillet 2019, le nombre total de cas cliniquement évocateurs de Dengue est estimé à 1440. 
N'hésitez pas à consulter nos conseils en matière de protection contre les piqûres de moustiques
Source : Gouv.fr - ARS

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23/08/2017. MARTINIQUE. La dengue dans le monde
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Le virus de la dengue continue de circuler, les conseils de préventions sont toujours d'actualité.

Situation dans le monde à l'heure actuelle:

- Amériques et Caraïbes: 300 000 cas ont été rapportés, principalement au Brésil, Pérou, Nicaragua et Colombie. Les Antilles françaises ne rapportent que des cas sporadiques. 

- Asie: les pays le plus touchés sont le Sri Lanka, la Malaisie et le Vietnam. Mais, l'Inde, le Pakistan, les Philippines, le Myanmar, Singapour, le Bhoutan, la Chine et la Thaïlande ne sont pas épargnés.

- Pacifique: la Polynésie Française a rapprté 22 cas depuis début 2017, 329 cas pour Palaos, 4 368 cas pour la Nouvelle-Calédonie et 625 cas pour l'Australie. 

- Afrique: la Côte d'Ivoire a rapporté 481 cas depuis le début de l'année, 54 cas à la Réunion, 12 cas au Togo et 1 199 cas au Kenya.

Source: ECDC

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17/08/2017. MARTINIQUE. Épidémie de conjonctivites aux Caraïbes et Amérique centrale
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"Une véritable épidémie de conjonctivites, probablement d'origine virale, touche les Caraïbes et l'Amérique centrale, notamment, le Mexique, Panama, la Guadeloupe, la Martinique, Turks et Caïcos, Bonaire, l'île de Grenade."

Source: Dr Camus IPL, Promed

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19/07/2017. MARTINIQUE. Bye bye Zika en Guadeloupe et Martinique
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Le centre européen de contrôle et prévention des maladies (ECDC) a déclaré que la transmission du virus Zika est officiellement interrompue en Guadeloupe et Martinique. 
La Guyane est cependant maintenue zone de transmission du virus Zika.

Source: ECDC

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25/06/2017. MARTINIQUE. Epidémies de conjonctivites
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Plusieurs cas de conjonctivites virales avaient été dépistées récemment en République Dominicaine, en Guadeloupe et en Martinique. L'épidémie s'étend à présent jusqu'aux îles Turks et Caicos, ainsi qu'au Bahamas et dans la ville de Humaita au Brésil.

Source: Promed

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11/05/2017. MARTINIQUE. La dengue dans le Monde
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Amériques et Caraibes: 140 000 cas de dengue ont été rapportés en 2017; dont la moitié au Brésil et la majorité des autres cas ont été recensés au Pérou, Nicaragua, Colombie et Méxique..

Asie: les pays les plus affectés cette années sont la Malaisie (26 000 cas) et le Sri Lanka (22 000 cas). D'autres pays dont également touchés mais à plus faible niveau, tel que le Vietnam; la Thailand, le Laos, le Cambodge...

Moyen Orient: 500 cas ont été signalés en Arabie Saoudite (à Djeddah)

Océan Pacifique: 333 cas ont été confirmés en Australie, mais de nombreux autres cas ont été signalés dans les îles notamment en Nouvelle-Caldédonie et en Polynésie française.

Afrique: l'UNICEF a signalé des cas au Kenya récemment; mais nous bénéficions de peu d'informations à l'heure actuelle.

Source: INVS, Promed

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02/12/2016. MARTINIQUE. Où en est Zika ?
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En Martinique et en Guadeloupe le nombre de cas décroit depuis le mois de septembre. La fin de l'épidémie a été déclarée pour ces territoires.
 
En Guyane, une situation épidémiologique perdure sur le secteur de Cayenne, mais la fin de l'épidémie est sur la bonne voie.
 
A Saint-Martin et Saint Barthélemy, les cas sont également en décroissance mais les territoires n'ont pas encore été déclarés en "fin d'épidémie", ça ne serait tarder.
 
En Amérique latine et centrale, l'épidémie diminue dans tous les pays ayant été victimes de l'infection. Cependant, quelques cas perdurent dans la région d'Iquitos (Pérou).
 
Source: Edisan

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10/08/2016. MARTINIQUE. Point épidémiologique: Zika aux Antilles et Guyane
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En Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Guyane, le nombre de cas victime du virus Zika est doucement en baisse. Cependant, 60 nouveaux cas ont été reportés à Saint-Barthélemy, soit une légère augmentation par rapport aux derniers statistiques.
 
Les Antilles et la Guyane sont toujours classées en phase épidémique.
 
Source: Edisan

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14/04/2015. MARTINIQUE. Point épidémiologique chikungunya
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En Martinique et en Guadeloupe la phase épidémique est terminée. Quelques cas sporadiques continuent cependant d'être rapportés.
A Saint Martin et Saint Barthélémy, l'épidémie décroit, mais une transmission du virus persiste.
Pour la Guyane, l'épidémie est en nette décroissance sur Cayenne, elle est fluctuante à Kourou et reste élevée dans les régions situées le long du Maroni.
 
Sources : INVS

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01/12/2014. MARTINIQUE. Point épidémioplogique chikungunya
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Selon l'Organisation Panaméricaine de la Santé, l'épidémie de chikungunya qui continue de s'étendre en Amérique du Sud et dans les Caraïbes aura infecté plus de 900 000 personnes en moins d'un an. 

Certains pays, comme l'Equateur ou le  Pérou n'ont fait état que de quelques cas d'importation, mais le moustique vecteur de la pathologie est présent sur ces territoires également, tout porte à croire qu'elle risque de toucher ces régions avec la même sévérité que d'autres pays du continent.

C'est en effet ce qui est en train de se produire au Costa Rica, au Mexique, à Belize ou encore au Panama où l’apparition de cas autochtones commence à être confirmée. Une grande partie des états du continent Sud-Américain et des Caraïbes sont déjà à un stade épidémique de la maladie. Certains doivent faire face à des situations explosives, notamment la République Dominicaine, qui cumule à elle seule plus de la moitié des cas et le Salvador où 123 000 cas ont été rapportés.  

Cette maladie n'est généralement pas mortelle mais très invalidante en raison des douleurs articulaires qu'elle provoque. La convalescence peut être longue et  peut de ce fait avoir des répercutions économiques à l'échelle individuelle. Les personnes âgées constituent la population la plus à risque face à la maladie.

Le chikunguya a été mis en cause dans le décès de plus d'une centaine de personnes pour la  Guadeloupe et la Martinique réunies. 

sources: www.paho.org , OMS

 

 

 

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