Fiches Infos Santé

Le guide voyage et santé est disponible pour les pays suivants :

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Informations générales, conditions de vie locale, alimentation, vie pratique et loisirs des pays que vous visitez :

JAPON

Vaccinations

Vaccinations recommandées

Toujours recommandé

Diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche : à jour. Consulter le calendrier vaccinal.

Rougeole : à jour. Vaccination importante pour les nourrissons et les enfants qui voyagent.

Grippe : toute personne âgée de 65 ans et plus, tout voyageur atteint d’une affection chronique, tout voyageur en groupe ou en bateau de croisière.

Encéphalite japonaise

La maladie

L’encéphalite japonaise est due à un virus transmis par un moustique. Si l’infection n’est pas toujours symptomatique, elle peut se compliquer par une encéphalite pouvant entrainer la mort ou des lésions cérébrales irréversibles.

Même si la prévalence est relativement faible, la protection contre les piqûres de moustiques peut être insuffisante face à la gravité de la maladie et la vaccination peut être conseillée aux voyageurs se rendant dans des zones rurales d’Asie.

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Les symptômes

La plupart des cas sont asymptomatiques. Les cas symptomatiques sont plus ou moins graves : les infections légères se caractérisent par une céphalée fébrile, une méningite aseptique ou une encéphalite ; les cas graves s’installent et progressent rapidement, associant céphalées, forte fièvre et signes de syndrome méningé. Environ 25 % des cas cliniques graves ont une issue mortelle.

Les personnes ayant survécu gardent souvent des séquelles neurologiques permanentes.

(OMS)

La cause

L’encéphalite japonaise est due à un virus.

La transmission

Les porcs et divers oiseaux sauvages constituent le réservoir naturel du virus, qui est transmis à d’autres hôtes animaux et occasionnellement à l’homme par les moustiques Culex.

La maladie se transmet principalement dans les zones rurales agricoles où les cultures sont irriguées par inondation et qui se trouvent parfois à proximité ou à l’intérieur de centres urbains. La transmission est essentiellement liée à la saison des pluies en Asie du sud-est, mais la maladie peut se transmettre aussi tout au long de l’année, en particulier sous les climats tropicaux. Dans les régions tempérées de la Chine, du Japon, de la péninsule coréenne et dans l’est de la Fédération de Russie, la transmission a principalement lieu pendant l’été et l’automne.

Les risques pour les voyageurs

Le risque est très faible pour la plupart des voyageurs qui se rendent en Asie, surtout pour ceux qui effectuent un court séjour en milieu urbain, mais il varie suivant la saison, la destination, la durée du voyage et les activités prévues.

La vaccination est recommandée aux voyageurs :

• expatriés ou devant résider plus de 30 jours dans ces régions ;

• se rendant dans ces régions, avec une activité extérieure importante, plus particulièrement dans les zones de rizières ou de marécages, pendant la période de transmission du virus, notamment pendant la saison des pluies, quelle que soit la durée du séjour.

Les situations suivantes sont considérées comme à risque : nuit passée à la belle étoile sans moustiquaire, camping, travail à l’extérieur, cyclisme, randonnée...

(BEH – France)

Géographie

Prévention

La première est d’éviter les piqûres de moustiques.

La seconde est la vaccination.

 

 

 

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Encéphalite japonaise présente dans le pays. Contrairement à son nom, «l'encéphalite japonaise» est plus fréquente. dans le Sud-Est asiatique, en Chine et dans le sous-continent indien, qu'au Japon, grâce en partie aux campagnes de vaccination. mais le risque existe néanmoins pour les voyageurs séjournant en zone rurale, à la saison des pluies, dans le sud du pays.

Vaccins :
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Schéma vaccinal

Deux injections à J0 et J28 (demi dose entre l'âge de 2mois et 3 ans). Protocole rapide: J0-J7 (adultes seulement).

Rappel 12-24 mois après la primo-vaccination en cas de réexposition, ou 12 mois après si risque continu.

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Hépatite A

Systématiquement recommandée.

La maladie

L’hépatite A est une infection du foie très courante dans les pays où l’assainissement de l’eau est encore insuffisant. C'est une maladie liée au péril fécal, elle est due à un virus transmis par l’alimentation et l’eau ou par contact avec une personne ou un objet contaminé. La guérison est l’issue la plus commune mais la convalescence peut être longue et invalidante. Dans certains rares cas, l’hépatite A évolue vers des formes sévères voire mortelles.

Les voyageurs se rendant dans des zones d’endémie doivent être vigilants par rapport aux règles d’hygiène et d’alimentation, mais la vaccination reste systématiquement conseillée en raison de la forte prévalence et de la résistance du virus à de nombreux moyens de désinfection.

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La maladie

L'hépatite A est l’une des causes les plus fréquentes d’infection d’origine alimentaire. Elle est provoquée par un virus, le VHA, très virulent : il peut persister dans l’environnement et résiste à de nombreux moyens d’assainissement et de transformation des aliments.

Contrairement aux hépatites B et C il n’y a pas d’évolution vers des formes chroniques ou des cirrhoses, mais la convalescence peut être longue (plusieurs semaines, voire plusieurs mois). Elle est rarement mortelle. Cependant dans certains cas elle peut provoquer une hépatite fulminante (insuffisance hépatique sévère pouvant aller jusqu’à n’avoir de recours qu’une greffe de foie) souvent mortelle.

Le risque de complications suite à une infection par l’hépatite A augmente avec l’âge.

Toute personne n’ayant jamais été ni infectée ni vaccinée peut contracter la maladie. La vaccination est donc recommandée à partir de l’âge de 1 an pour tous les voyageurs devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire, quelles que soient les conditions du séjour.

 

Les signes de la maladie

Après une période d’incubation pouvant varier de 14 à 28 jours, l’hépatite A se caractérise généralement par l’apparition souvent brutale d’une fièvre, un mauvais état général, une perte d’appétit, une gêne abdominale et des nausées. Ces symptômes sont suivis dans 70 % des cas chez l’adulte et dans 10% des cas chez les jeunes enfants d’une « jaunisse » (coloration de la peau et du blanc des yeux en jaune). Cet état dure généralement quelques semaines voire plusieurs mois avant d’évoluer vers une guérison sans séquelles dans la majeure partie des cas.

Les complications se traduisent par une forme fulgurante de la pathologie. C’est à dire une atteinte sévère du foie conduisant à une insuffisance hépatique pouvant être mortelle et nécessiter une greffe de foie en urgence.

Chez les très jeunes enfants, jusqu’à environ 6 ans, l’infection est d’ordinaire légère ou asymptomatique. Les enfants plus grands peuvent présenter des symptômes de la maladie et la convalescence peut s’étaler sur plusieurs semaines. Cependant la pathologie n’évolue généralement pas sur des formes graves. Les adolescents et les adultes sont donc la population la plus à risques, les symptômes, la durée de la convalescence et le risque de complications augmentant avec l’âge. Le risque d'hépatite fulminante peut aller jusqu'à 2% chez les plus de 50 ans. 

 

La transmission

 

La transmission de l'hépatite A est de type oro-fécale. Elle peut se faire :

  • de façon directe, d'individu à individu, notamment dans les collectivités (crèche, école maternelle/primaire) et dans certains groupes à risque (voyageurs en zone d'endémie, utilisateurs de drogues...) ;
  • de façon indirecte, par l'intermédiaire :
    • de l'eau contaminée par les virus provenant de selles de personnes malades (puits, eau douce, piscines insuffisamment traitées),
    • de coquillages consommés crus ou peu cuits (moules, palourdes, huîtres) et récoltés en eau insalubre,
    • d'aliments contaminés, consommés crus (salade, tomates, fraises/framboises surgelées...),
    • d'objets souillés portés à la bouche par de jeunes enfants.

 

Les risques pour les voyageurs

Le risque pour le voyageur met en balance l’endroit où il a grandi, et l’endroit où il se rend.

Dans les pays en développement où l’hygiène et les conditions sanitaires sont précaires, la maladie est hyper endémique. On estime que 90 % des enfants sont contaminés par la maladie avant l’âge de 10 ans. Les personnes ayant grandi dans ces zones du monde ne sont donc pas une population à risque lorsqu’ils voyagent en zone d’endémie et la vaccination n’est généralement pas utile.

Il existe aussi des zones dites intermédiaires qui regroupent les pays en développement ou pays émergents, où les conditions sanitaires peuvent être variables selon les régions et le niveau social. Les populations ayant grandi dans ces zones doivent donc être vigilantes lorsqu’ elles voyagent car on ne peut pas être certain de leur immunisation. Une prise de sang peut être réalisée pour s’assurer de la nécessité du vaccin.

Dans les pays développés, le niveau sanitaire étant bon, la maladie ne circule plus ou de façon très sporadique. Les personnes issues de ces pays ne sont donc généralement pas immunisées contre la maladie. La vaccination est de ce fait recommandée de façon systématique. Paradoxalement même si les personnes âgées sont plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie, elles constituent dans l’ensemble un groupe moins à risque que les adultes plus jeunes : le niveau d’hygiène étant moins bon à l’époque de leur enfance, on convient d’une vraisemblable immunisation. Ainsi les personnes nées avant 1945 ne sont pas vaccinées de façon systématique. Une prise de sang pour rechercher l’immunité peut également être réalisée dans ce cas spécifique.  

Les personnes souffrant d’une maladie chronique du foie (hépatite B, C, cancer, cirrhose) ou de mucoviscidose devraient être systématiquement vaccinées et ce même en l’absence de voyages en zones d’endémie.

 

Géographie

   

Prévention

La prévention à l’échelle des collectivités repose sur l’assainissement de l’eau, l’accès des populations à l’eau potable et l’élimination des eaux usées dans de bonnes conditions.

A l’échelle individuelle la vaccination est le meilleur moyen de prévention. Néanmoins il est indispensable de respecter les règles propres à la prévention de toutes les maladies féco-orales:

  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou traitée par des moyens de désinfection fiables
  • Ne pas consommer de glaçons dans les boissons quand on n’en connait pas l’origine
  • Ne pas consommer des aliments potentiellement contaminés (aliments crus et/ou mal conditionnés)
  • Observer une bonne hygiène individuelle, notamment un lavage des mains fréquent à l’eau propre et au savon et à l’aide de gel hydroalcolique,

 

La vaccination

Quelles que soient les conditions du séjour, la vaccination est recommandée dès l’âge de 1 à 4 ans pour tous les voyageurs nés dans des pays où l’hygiène est bonne et devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire.

Le vaccin de l’hépatite A est produit à partir d’un virus inactivé. Il présente peu d’effets secondaires et il n’y a jamais eu de manifestations indésirables graves. Il existe en forme pédiatrique pour les enfants de 1 à 15 ans.

 

Le traitement

Une dose de vaccin administrée dans les deux semaines suivant l’exposition à la maladie peut avoir des effets protecteurs, mais il n’existe pas de traitement spécifique contre l’hépatite A et la guérison peut être longue si le patient développe une forme clinique. Le traitement consiste donc à réduire les symptômes et leurs conséquences : maintenir un bon équilibre nutritionnel, remplacer les pertes liquidiennes dues aux vomissements et à la diarrhée.

En cas d’hépatite A fulminante, le seul traitement est la greffe de foie. 

 

Sources: BEH – France ( BEH "calendrier vaccinal" / BEH "voyageurs)",  INPES, OMS

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Vaccins :

Une injection protège 3 ans; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de un an. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 3 ans. La durée de protection est d’au moins 10 ans après la seconde dose.

Points clés

Certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62756524&typedoc=N&ref=N0192574.htm

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Une injection protège 5 ans en moyenne; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans.

Points clés

Certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60386414&typedoc=N&ref=N0207731.htm

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Une injection protège 5 ans en moyenne; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de 1 an. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans.

Points clés

Les enfants sont des vecteurs majeurs de l'infection souvent non diagnostiquée à cet âge. La personne atteinte est contagieuse plus d'une semaine avant les signes cliniques. La vaccination des enfants permet donc de limiter la diffusion de la maladie dans l'entourage.

Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60152436&typedoc=N&ref=N0208119.htm

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Schéma accéléré à partir : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

De 1 an à 15 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Concernant l'hépatite A, Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

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Hépatite A et typhoïde. Une injection avec protection trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Une injection 15 jours avant le départ. Durée de la protection : 3 ans (notamment concernant la Typhoide)

Pour l'hépatite A : rappel 6 à 12 mois plus tard (jusqu'à 3 ans) et la durée de la protection est à vie.

Points clés

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69725264&typedoc=N&ref=N0222674.htm

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Hépatite B

La maladie

L’Hépatite B est une infection du foie due à un virus, transmise d’homme à homme par le sang, le matériel médical souillé ou lors de rapports sexuels. Elle peut être aigüe ou devenir chronique avec le risque de développer une cirrhose ou un cancer du foie.

La vaccination fait partie du calendrier vaccinal français. Elle est d’autant plus conseillée aux voyageurs se rendant dans des pays ou la prévalence de la maladie est forte et le système de soin peu sûr.

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Les symptômes

La plupart des infections aiguës à VHB sont asymptomatiques ou provoquent des symptômes légers, qui passent souvent inaperçus. L’infection aiguë est symptomatique chez 1 % environ des enfants contaminés durant la période périnatale, chez 10 % des enfants contaminés entre les âges de 1 et 5 ans et chez 30 % environ des sujets contaminés après 5 ans.

En cas d’hépatite B clinique aiguë, les symptômes apparaissent progressivement, avec anorexie, gêne abdominale, nausées, vomissements, arthralgie et éruption cutanée, suivis de jaunisse dans certains cas.

Chez les adultes, environ 1 % des cas sont mortels.

Une infection chronique à VHB apparaît chez moins de 5 % des adultes porteurs du virus, mais plus souvent chez les jeunes enfants et chez la plupart de ceux chez qui ont été contaminés durant la période périnatale. Dans certains cas, une infection à VHB chronique, une cirrhose et/ou un cancer du foie apparaissent ultérieurement.

(OMS)

La cause

Le virus de l’hépatite B (VHB).

La transmission

La transmission de l'hépatite B est liée à la présence du virus dans la plupart des liquides biologiques des personnes infectées (sang, sperme, sécrétions vaginales).

Il existe quatre principaux modes de transmission de l'hépatite B (VHB) :

  • les relations sexuelles non protégées. L'infection par le VHB fait partie des infections sexuellement transmissibles  (IST) ;
  • le contact direct ou indirect avec du sang infecté. Ce contact peut se faire lors :
    • d'expositions professionnelles pour les personnels soignants,
    • de soins médicaux (risques nosocomiaux) : piqûre, contact des muqueuses avec du matériel souillé et insuffisamment décontaminé,
    • d'usage de drogues par voie intraveineuse ou nasale,
    • de la réalisation de piercing ou de tatouage sans respect des règles d'hygiène ;
  • la transmission de la personne contaminée à son entourage proche (essentiellement les contacts intrafamiliaux). Cette transmission se fait le plus souvent par des petites plaies cutanées ou par l'intermédiaire d'objets de toilette piquants ou coupants (rasoir, brosse à dents, coupe-ongles, etc.) ;
  • la transmission de la mère à l'enfant. Elle se produit essentiellement au moment de l'accouchement si la mère est porteuse chronique du VHB.

À noter : dans environ 30 % des cas, le mode de contamination par le VHB n'est pas retrouvé.

(INPES)

Les risques pour les voyageurs

Ils dépendent :

1) de la prévalence de l’infection à VHB dans le pays ou la zone de destination ;

2) de l’importance du contact direct avec du sang ou des liquides biologiques ou du contact sexuel avec une personne potentiellement contaminée ;

3) de la durée et du type de voyage.

Il y a un risque de contamination principalement lors d’interventions réalisées pour des soins (actes médicaux, dentaires, analyses en laboratoire ou autres) qui impliquent une exposition directe au sang ou à des liquides biologiques humains, lors d’une transfusion sanguine sans dépistage du virus de l’hépatite B, ou encore lors de contacts avec des aiguilles mal stérilisées (acupuncture, piercing, tatouage ou injection de drogues). En outre, l’infection peut se transmettre d’un sujet VHB-positif à un sujet sensible au virus par contact direct entre une plaie ouverte causée par une piqûre ou une éraflure.

(OMS)

Géographie

Prévention

Elle repose sur la protection et l’évitement de toutes les situations à risques : rapports sexuels, soins médicaux et surtout piqûres et transfusion, piercing, tatouage, usage de drogues intraveineuses.

Tous les voyageurs non immunsés qui se rendent dans des pays ou zones où il y a un risque d’infection modéré à élevé sont candidats à la vaccination. Le vaccin peut être administré dès la naissance.

(OMS)

 

 

 

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Hépatite B faible endémie, environ 1 à 1,5 % de porteurs du virus (1. 200.000 à 1.400.000 de porteurs, surtout > 40 ans).

Vaccins :

Protocole en trois injections. Protection longue.

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Schéma vaccinal

Possible dès la naissance si séjour en zone de forte endémie. Deux injections espacées d'un mois et rappel 6 à 12 mois après la première. Protection longue.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=65782652&typedoc=N&ref=N0208261.htm

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Protocole en trois injections. Protection longue

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans. Deux injections espacées d'un mois et une troisième injection 6 à 12 mois après la première. Protection longue.

Points clés

En cas de départ imminent, protocole accéléré : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62279329&typedoc=N&ref=N0220543.htm

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Protocole en 3 injections puis valable à vie.

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Diphtérie-tétanos-poliomyélite-coqueluche-haemophilus influenzae de type B-hépatite B (DTPCa Hib HépB). Selon calendrier vaccinal.

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Schéma vaccinal

Une injection à 2 et 4 mois, un rappel à 11 mois.

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Schéma accéléré à partir : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

De 1 an à 15 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Concernant l'hépatite A, Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

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Typhoïde

La maladie

La typhoïde est une infection digestive qui touche annuellement 11 à 20 millions d’individus et en tue 128 000 à 161 000 dans le monde.

La vaccination est recommandée pour les voyageurs devant effectuer un séjour prolongé ou dans de mauvaises conditions, dans des pays où l’hygiène est précaire et la maladie endémique, particulièrement dans le sous-continent indien (cf. carte).

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Les signes de la maladie

Maladie systémique plus ou moins grave. Les signes caractéristiques des cas graves sont les suivants : fièvre à début progressif, céphalée, mauvais état général, anorexie et insomnie.

La constipation est plus courante que la diarrhée chez les adultes et les grands enfants. En l’absence de traitement, certains malades développent une fièvre soutenue, une bradycardie, une hépato-splénomégalie, des symptômes abdominaux et, parfois, une pneumonie. Jusqu’à 20 % des malades à peau blanche peuvent présenter sur le torse des taches roses, qui s’estompent sous la pression des doigts.

La troisième semaine, les cas non traités développent des complications gastro-intestinales et cérébrales, qui peuvent être mortelles dans 10 à 20 % des cas.

C’est chez les enfants de moins de 4 ans que le taux de létalité est le plus élevé. De 2 à 5 % environ des sujets atteints de fièvre typhoïde deviennent des porteurs chroniques, la bactérie persistant dans les voies biliaires après disparition des symptômes.

(OMS)

La cause

La typhoïde est due au bacille typhique (Salmonella typhi), qui ne touche que l’être humain. 

Les fièvres paratyphoïdes et gastro-intestinales sont provoquées par d’autres espèces de Salmonella, qui infectent aussi bien les animaux domestiques que l’homme.

La transmission

L’infection résulte de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés.

Une transmission directe féco-orale est parfois possible.

Les crustacés ramassés dans des zones polluées par des eaux usées sont une importante source de contamination.

On peut aussi être contaminé en consommant crus des fruits et des légumes cultivés par épandage d’excrétas humains, ou du lait et des produits laitiers contaminés.

Les mouches peuvent contaminer les aliments, qui contaminent ensuite l’homme.

La pollution des sources d’eau peut être à l’origine d’épidémies de fièvre typhoïde lorsqu’un grand nombre de personnes utilisent la même source d’eau de boisson.

(OMS)

Les risques pour les voyageurs

Ils sont généralement faibles, sauf dans certaines parties d’Afrique septentrionale et occidentale, en Asie du sud, dans certaines parties de l’Indonésie et au Pérou.

Ailleurs, les voyageurs ne sont d’ordinaire exposés que là où les conditions d’hygiène sont médiocres. Même les voyageurs vaccinés doivent éviter de consommer des aliments et de l’eau susceptibles d’être contaminés car le vaccin ne protège pas totalement.

(OMS)

Géographie

Prévention

Observer toutes les mesures préventives concernant l’eau et l’alimentation.

Mode de vaccination

Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains.

 

 

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Vaccins :

Hépatite A et typhoïde. Une injection avec protection trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Une injection 15 jours avant le départ. Durée de la protection : 3 ans (notamment concernant la Typhoide)

Pour l'hépatite A : rappel 6 à 12 mois plus tard (jusqu'à 3 ans) et la durée de la protection est à vie.

Points clés

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69725264&typedoc=N&ref=N0222674.htm

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Une injection protège durant trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 2 ans.

Une injection 15 jours avant le départ.

Points clés

Ce vaccin n'assurant qu'une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l'eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69107862&typedoc=N&ref=N0214498.htm

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Une injection avec protection de trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 2 ans.

Une injection 15 jours avant le départ.

Points clés

Ce vaccin n'assurant qu'une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l'eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=68790394&typedoc=N&ref=N0192566.htm

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Gestion des risques sanitaires

Boisson et Alimentation

L’eau et les aliments peuvent transmettre virus, bactéries et parasites pouvant provoquer de simples diarrhées ou des maladies plus graves.

Certaines maladies transmises par voies orales sont en partie évitables par la vaccination (Hépatite A, poliomyélite, rotavirus, typhoïde, choléra). Toutes doivent néanmoins faire l’objet de mesures préventives.

Pour les enfants, il est conseillé de consulter rapidement un médecin en cas de diarrhées accompagnée d'une perte de poids même en l'absence de fièvre. Les adultes doivent consulter si les diarrhées persistent et notamment lorsqu'elles sont accompagnées de fièvre, ou de sang ou de pus dans les selles.

 

Quelle prévention ?

L’HYGIENE :

  • Il est conseillé de se laver les mains très fréquemment (eau et savon et /ou gel hydroalcolique) en particulier avant de préparer ou de consommer des aliments.  
  • Pour les enfants, on peut conseiller d’utiliser de l’eau potable pour le lavage des dents pour éviter qu’ils n’ingèrent de l’eau contaminée.

LES BOISSONS :

  • S’assurer de l’intégrité de l’emballage
  • Eviter les glaçons dans les boissons sauf s’ils sont préparés avec de l’eau potable.
  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau décontaminée (par filtrage, ébullition ou à l'aide de pastilles de décontamination).

 

L’ALIMENTATION :

  • LES PLATS CUITS :
    • Les aliments doivent être suffisamment cuits et servis à une température d’au moins 60 °C pour être considérés sans risques.
    • Eviter les buffets (même dans les grands hôtels) et les aliments susceptibles d’être restés plusieurs heures à température ambiante ou à l'air libre.

 

  • LES PLATS CRUS:
    • Pour être consommés crus les fruits et les légumes doivent être lavés à l’eau décontaminée et pelés.
    • Les glaces (notamment artisanales) sont déconseillées si l'on ne peut s’assurer de leur provenance et du respect de la « chaîne du froid ».

 

  • LES PRODUITS D'ORIGINE ANIMALE:
    • Les viandes, poissons, œufs doivent être particulièrement cuits.
    • Il est déconseillé de consommer du lait cru ou du fromage au lait cru: les produits laitiers doivent être pasteurisés
    • Dans les pays où les poissons et les crustacés peuvent contenir des biotoxines dangereuses, il est conseillé de se renseigner auprès de la population locale.
    • Les crustacés sont particulièrement déconseillés car ils ont pu être récoltés dans des eaux contaminées.

 

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Consommation de l'eau du robinet : l'eau est potable. Utilisation de moyens de désinfection individuels : non utilisés.
Poliomyélite : éliminée. Dernier cas en 1987.


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Consommation d'alcool : sans interdit ni limite.
Poissons et coquillages toxiques : oui. Intoxication à la tétrodotoxine (Fugu) : L'intoxication qui peut être mortelle à la tétrodotoxine du tétrodon ou poisson globe est relativement fréquente au Japon où le "fugu" est un poisson à la chair délicate, très prisé pa la population. La toxine est concentrée dans les gonades et le foie du poisson et lorsque ces organes sont enlevés par un chef compétent, la consommation du poisson n'est pas dangereuse. Anisakiase : Le risque d'anisakiase est probablement minime. Toutefois le nombre de cas avec découverte de larves est de plus de 2 500 par an au Japon, du fait de la consommation fréquente de poissons crus (ou peu cuits, fumés, marinés, ou salés). Vibrion parahémolytique : Le nombre d'infections dues au vibrion parahémolytique à l'origine de diarrhées chez les patients infectés est en augmentation depuis quelques années au Japon. La plupart des cas sont dus à la consommation de fruits de mer crus ou peu cuits et ils apparaissent surtout en été car l'élévation de la température de l'eau dans les bassins ostréicoles y favorise la multiplication du vibrion parahémolytique. Ces toxi-infections ne touchent en général que quelques dizaines de personnes, mais il y a eu à quelques reprises des épisodes touchant plusieurs centaines de personnes, en août 1996 dans la préfecture de Niiagata (consommation de crabe bouilli) et un autre en juillet 1998 dans la préfecture de Shiga (plus de 1100 cas dus à la consommation de repas prêts à servir). Norovirus: Plusieurs milliers de cas de toxi-infections alimentaires dues au norovirus ont été signalés fin 2006 suite à la consommation d'huîtres et de palourdes crues. La maladie se manifeste par des nausées, vomissements, diarrhée et crampes abdominales. La majorité des cas se guérit sans problèmes, mais des cas de déshydratation sévère peuvent survenir chez les nouveau-nés et les personnes âgées. Les voyageurs devraient éviter de consommer des bivalves crus tels que les huîtres et les palourdes. Poissons et/ou coquillages toxiques : présents. On trouve des méduses sur les plages.
Amibiase : rare.
Hépatite A : présente. Hépatite E : non documentée.
Choléra : présent. Il s'agit essentiellement de cas importés (51 cas). Typhoïde : rare (63 cas de typhoïde, 35 cas de paratyphoïde, mais essentiellement cas importés). Autres infections intestinales : intoxications alimentaires, surtout en été : 27. 411 cas déclarés dont 17.534 intoxications bactériennes (salmonella : 5.833 cas. staphylocoque : 1.221 cas. vibrio parahemolyticus : 2.715 cas. colibacille pathogène : 3.181 dont 273 cas à C. entérohémorragique. clostridium perfringens : 3.847 cas. bacille cereus : 30 cas. yersinia enterolitica : 8 cas. campylobacter jejuni : 2.152 cas).
Moustiques et autres Insectes

Piqûres, morsures de moustiques, de tiques ou d'autres insectes peuvent transmettre des virus, des bactéries ou des parasites.

Toutes ces maladies doivent avant tout faire l'objet d'une prévention antivectorielle efficace, même si certaines sont évitables par la vaccination ou peuvent être prévenues en partie par une prophylaxie médicamenteuse.

Quelle prévention ?

La prévention repose sur la protection contre les piqûres de moustiques, le jour, la nuit, sur la peau et à travers les vêtements.

La Société de Médecine des Voyages a édité un dépliant  qui donne toutes les modalités pour cette protection préventive.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Encéphalite japonaise :

Rares cas sporadique sur toutes les îles excepté Hokkaido. Mesures de contrôle efficaces mises en place. Vaccin disponible sur place.

Majorité des cas de juillet à octobre.

Repères épidémiologiques :

Nombreux cas jusqu’à la campagne de vaccination de 1960. Dernière épidémie en 2002. Vaccination généralement non recommandée pour les voyages se limitant à Tokyo et aux grandes villes.



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Encéphalite à tiques : Circulation du sous type oriental.Dans les zones rurales et boisées, du printemps à l'automne. Encéphalite à tiques :

Présente seulement au Nord du pays.



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Dengue : Risque potentiel


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Vie pratique et Loisirs

Les accidents de la route et accidents de la voie publique sont une cause majeure de rapatriement sanitaire. La conduite ou les activités de loisir (randonnées en altitude, plongée...) peuvent ainsi constituer un risque lors d'un voyage. Quelques consignes vous aideront à profiter de votre séjour en toute sécurité.

Quelle prévention ?

La prévention est pourtant simple : vigilance redoublée, port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux-roues et utilisation de sièges auto pour les enfants en bas âge. Pourquoi sont-elles si souvent négligées par les voyageurs là où le risque est pourtant majoré ? Le fréquent non-respect par les locaux n’est pas une bonne raison.

Autant que l’on peut, on évitera de conduire soi-même et de rouler de nuit.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Caractéristiques des routes : étroites, encombrées. Organisation des secours routiers : bonne.


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Risques spécifiques : noyades. Piscines : individuelles et collectives, elles sont convenablement contrôlées. Bilharziose : absente. Les deux derniers cas (shistosomiases à S. JAPONICUM) ont été recensés en 1994.
Requins : oui, ils sont rares.
Mal Aigu des Montagnes (MAM) :

Possible dès 3 000 m d'altitude.



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Relations sexuelles

Le voyage souvent induit des comportements à risque.
Et les IST ne se résument pas au SIDA.

Quelle prévention ?

L’usage du préservatif masculin ou féminin est le moyen majeur de prévention contre les IST.
Il est hautement conseillé aux voyageurs ayant eu des conduites sexuelles à risque de consulter au plus tôt, dans les 24 heures suivantes, pour un éventuel traitement post-exposition notamment pour le VIH, dans leur intérêt et celui de leurs partenaires actuels et futurs.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Hépatite B :

Faible endémicité : 1.02 % de la population est infectée. (2015)



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Utilisation du matériel à usage unique : elle est fiable. Disponibilité de préservatifs fiables : oui. Infections sexuellement transmissibles : même fréquence qu'en France.
Hépatite C : présente. 1 à 2% de la population serait porteur (environ 1.000.000 à 2.000.000 de porteurs, surtout > 40 ans).
Infections autres

D'autres infections peuvent être prévenues, soit en évitant leur transmission, soit par la vaccination lorsqu'elle existe.

Quelle prévention ?

On dispose de vaccins contre la diphtérie, la plupart des méningites, le tétanos et la tuberculose.

Les autres infections sont transmises soit par des insectes, soit par l'alimentation, soit par contamination directe ou sanguine. La prévention se rapporte au mode de contamination.

 

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Méningites à méningocoques : présente. Mais très rare, 8 cas déclarés.


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Tétanos : présent. Egalement rare, 107 cas déclarés.


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Animaux

Ceux que l’on emmène, ceux que l’on est venus voir, ceux que l’on n’a pas souhaité rencontrer, tous demandent un peu de considération.

Quelle prévention ?

La première des précautions à prendre en voyage est de ne toucher aucun animal.

Un animal porteur de la rage peut avoir l'air inoffensif. Si vous êtes victimes d'une morsure, griffure ou si un animal à sang chaud vous lèche au niveau du visage ou d'une plaie, il est conseillé de se rendre dans un centre antirabique dans les 48 heures qui suivent l’agression.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Présence de rage animale : non. Disponibilité du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire : on trouve facilement sur place du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire.


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Serpents : vipères (mamushi). Scorpions, araignées, etc. : présents. Tels que le Mukade, mille-pattes venimeux. Sérums antivenimeux : disponibles sur place à l'Institute of Medical Sciences. Au Takeda Chemical Institute, au Chemo serotherapeutic research institute. ils sont fabriqués sur place.


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Ressources sanitaires locales

Où trouver un médecin parlant français? Que faire en cas d'urgence? Quelles sont les ressources médicales de chaque pays que vous allez visiter ?

Le CIMED - Comité d'Information MEDicales attaché au ministère des affaires étrangères fournit les informations de cette rubrique, rassemblées auprès des consulats français.

Les médecins
Proportion de médecins parlant français :

ils sont peu nombreux. Une dizaine à TOKYO, 2 ou 3 à OSAKA. Très rares ailleurs.

Nombre de médecins français : 2.
Médecins habituellement consultés par les français :
Discipline
Nom Prénom
Adresse du cabinet
Téléphone
Pays de formation Nationalité
Langues parlées
Fonction hospitalière Autres remarques
GENERALISTE Dr. SEINO / Clinique Seino Kikai Shinkokaikan 5F 3-5-8, Shiba-koen, Minato-ku Tél. 03.34.31.25.62 Japon japonaise / -français, japon Conseiller à l'Hôpital Toranomon
Pharmacie et médicaments
Accessibilité des médicaments :

oui, sur prescription médicale. Soit à la pharmacie des hôpitaux ou des cabinets médicaux, soit de plus en plus sur ordonnance, dans les pharmacies agréées (yakkyoku).

Envoi de médicaments de France :

à prévoir.

Seringues à usage unique :

disponibles.

Urgences : qui faut-il appeler ?
Appeler une ambulance :

appeler en premier 119.

Appeler la gendarmerie :

le 110.

Appeler la police :

en deuxième le 110.

Devant un accident de la route en ville :

appeler le 119.

Devant un accident de la route hors de la ville :

contacter la police et les hôpitaux les plus proches.

Évacuations sanitaires

La souscription d’une assurance assistance évacuation et frais médicaux est recommandée. De nombreuses assurances les proposent en inclusion (assurance automobile, cartes de crédit, assurances multirisques, mutuelle de santé, employeur…) mais attention, le niveau de couverture est à vérifier si on veut en bénéficier dans les limites indiquées. L’offre en la matière est très large (Axa assistance, Europ’assistance, Intermutuelles assistance, International SOS, Mondial assistance, Mutuaide assistance pour ne citer que les plus connues).

Il convient avant de partir de noter le numéro de téléphone de l’assistance à laquelle on pourrait avoir à faire appel, ainsi que son numéro de contrat. Faute de quoi même assurés, vous ne pourrez bénéficier de votre assurance. Ces numéros, il faut les garder sur soi, aussi visibles que possible pour le cas où l’on aurait quelque difficulté à les présenter soi-même.

Le consulat est là pour aider les compatriotes ; on n’hésitera jamais à l’appeler pour avoir des renseignements ou de l’aide. Plutôt que l’ambassade dont c’est nettement moins la vocation.

Alertes

02/02/2021. JAPON - Tokyo. Japon : syphilis
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En 2020, pour la quatrième année consécutive, l'Institut national japonais des maladies infectieuses à Tokyo (NIID) signale plus de 5 000 cas de syphilis dans le pays (5784 cas, dont 1550 à Tokyo et 889 à Osaka). La syphilis était un problème majeur au Japon jusqu'à peu de temps après la fin de la Seconde Guerre mondiale; après une nette amélioration, les chiffres connaissent un rebond dans les années 2010. 
En 2014, plus de 1 600 cas ont été signalés, les chiffres mondiaux ayant également augmenté. En 2015, le nombre de cas de syphilis a dépassé 2000, soit quatre fois plus que cinq ans plus tôt. En 2016, le Japon a connu une augmentation de 77% par rapport à 2015, dépassant 4 000 cas - et plus de sept fois par rapport à il y a dix ans. 
La syphilis est une maladie sexuellement transmissible (MST) qui peut entraîner des complications à long terme si elle n'est pas traitée correctement (complications neurologiques et cardiovasculaires). Cette affection augmente également le risque d'infection par le VIH et, pour les femmes, peut causer des problèmes pendant la grossesse et pour le nouveau-né. 

Source : OutbreakNews

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17/10/2019. JAPON - Tokyo. Dengue au Japon
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Alors que le Tokyo n'en avait pas connu depuis 2014, 2 cas de dengue ont été confirmés par les autorités sanitaires. Les deux adolescentes atteintes avaient visité des villes touristiques de l'ouest du pays (Nara et Kyoto), lieu fort probable de la transmission. L'Institut National des Maladies Infectieuse du Japon prévoit d'intensifier ses contrôles pour limiter les risques de transmission des virus dengue et zika, d'autant que le pays doit accueillir en 2020 les Jeux Olympiques et Paralympiques.
Source : Promed

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06/11/2018. JAPON - Tokyo. Épidémie de rubéole au Japon
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Une épidémie de rubéole touche actuellement le Jap on : 1500 cas sont actuellement recensés (plus de 500 cas à Tokyo). Il est donc recommandé aux voyageurs de vérifier et mettre à jour si nécessaire leur vaccination ROR (Rougeole - Oreillon - Rubéole). 
La rubéole est une maladie transmise par la toux, les éternuements, le contact avec des mains contaminées. Cette maladie est très dangereuse pour une femme enceinte et son bébé en développement. Les femmes enceintes qui ne sont pas protégées contre la rubéole (par la vaccination ou par une infection antérieure à la rubéole) ne doivent pas se rendre au Japon au cours de cette épidémie. 
Source : CDC

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17/05/2017. JAPON - Tokyo. Japon: Anisakiase
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L'anisakiase est une maladie parasitaire induite par l'ingestion de la chair de poissons crus tels que le saumon, le hareng, la sardine, la truite, le thon, la morue, le maquereau, le lieu, ou encore le merlan. Cette maladie est surtout présente dans les pays du Nord de l'Europe et au Japon. Les micro larves ingérées par le consommateur vont se développer dans le tube digestif qui va engendrer des lésions et de vives douleurs intestinales quelques instants après le repas.
La première des préventions est le cuire ou de congeler le poisson pour éviter toute contamination. La préparation du poisson joue également un rôle important pour éviter la transmission des larves du tubes digestifs de celui-ci à la chair.

7000 cas seraient déclarés chaque année au Japon.

Source: Promed, OMS

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Nos informations proviennent du ministère de la santé français (BEH – Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire), de l'OMS - Organisation Mondiale de la Santé, et du CIMED - Comité d'Information Médicales.

Nous faisons tous nos efforts pour actualiser nos informations, mais ne saurions en garantir l'exactitude. Nous déclinons donc toute responsabilité concernant le contenu de nos guides. Tout retour, commentaire, critique ou modification nous est précieux et le sera pour ceux qui suivront. Vous pouvez nous les communiquer sur info@vaccinations-airfrance.fr.

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