Fiches Infos Santé

Le guide voyage et santé est disponible pour les pays suivants :

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Informations générales, conditions de vie locale, alimentation, vie pratique et loisirs des pays que vous visitez :

INDE

Vaccinations

Vaccinations recommandées

Toujours recommandé

Diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche : à jour. Consulter le calendrier vaccinal.

Rougeole : à jour. Vaccination importante pour les nourrissons et les enfants qui voyagent.

Grippe : toute personne âgée de 65 ans et plus, tout voyageur atteint d’une affection chronique, tout voyageur en groupe ou en bateau de croisière.

Encéphalite japonaise

La maladie

L’encéphalite japonaise est due à un virus transmis par un moustique. Si l’infection n’est pas toujours symptomatique, elle peut se compliquer par une encéphalite pouvant entrainer la mort ou des lésions cérébrales irréversibles.

Même si la prévalence est relativement faible, la protection contre les piqûres de moustiques peut être insuffisante face à la gravité de la maladie et la vaccination peut être conseillée aux voyageurs se rendant dans des zones rurales d’Asie.

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Les symptômes

La plupart des cas sont asymptomatiques. Les cas symptomatiques sont plus ou moins graves : les infections légères se caractérisent par une céphalée fébrile, une méningite aseptique ou une encéphalite ; les cas graves s’installent et progressent rapidement, associant céphalées, forte fièvre et signes de syndrome méningé. Environ 25 % des cas cliniques graves ont une issue mortelle.

Les personnes ayant survécu gardent souvent des séquelles neurologiques permanentes.

(OMS)

La cause

L’encéphalite japonaise est due à un virus.

La transmission

Les porcs et divers oiseaux sauvages constituent le réservoir naturel du virus, qui est transmis à d’autres hôtes animaux et occasionnellement à l’homme par les moustiques Culex.

La maladie se transmet principalement dans les zones rurales agricoles où les cultures sont irriguées par inondation et qui se trouvent parfois à proximité ou à l’intérieur de centres urbains. La transmission est essentiellement liée à la saison des pluies en Asie du sud-est, mais la maladie peut se transmettre aussi tout au long de l’année, en particulier sous les climats tropicaux. Dans les régions tempérées de la Chine, du Japon, de la péninsule coréenne et dans l’est de la Fédération de Russie, la transmission a principalement lieu pendant l’été et l’automne.

Les risques pour les voyageurs

Le risque est très faible pour la plupart des voyageurs qui se rendent en Asie, surtout pour ceux qui effectuent un court séjour en milieu urbain, mais il varie suivant la saison, la destination, la durée du voyage et les activités prévues.

La vaccination est recommandée aux voyageurs :

• expatriés ou devant résider plus de 30 jours dans ces régions ;

• se rendant dans ces régions, avec une activité extérieure importante, plus particulièrement dans les zones de rizières ou de marécages, pendant la période de transmission du virus, notamment pendant la saison des pluies, quelle que soit la durée du séjour.

Les situations suivantes sont considérées comme à risque : nuit passée à la belle étoile sans moustiquaire, camping, travail à l’extérieur, cyclisme, randonnée...

(BEH – France)

Géographie

Prévention

La première est d’éviter les piqûres de moustiques.

La seconde est la vaccination.

 

 

 

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Encéphalite japonaise présente dans le pays. Les épidémies sont circonscrites en zones rurales : 8249 cas en 2011 dont 3492 dans l'Uttar Pradesh. Il est conseillé de se faire vacciner avant de partir, le vaccin éventuellement disponible sur place n'étant pas compatible avec le vaccin utilisé en France.

Vaccins :
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Schéma vaccinal

Deux injections à J0 et J28 (demi dose entre l'âge de 2mois et 3 ans). Protocole rapide: J0-J7 (adultes seulement).

Rappel 12-24 mois après la primo-vaccination en cas de réexposition, ou 12 mois après si risque continu.

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Hépatite A

Systématiquement recommandée.

La maladie

L’hépatite A est une infection du foie très courante dans les pays où l’assainissement de l’eau est encore insuffisant. C'est une maladie liée au péril fécal, elle est due à un virus transmis par l’alimentation et l’eau ou par contact avec une personne ou un objet contaminé. La guérison est l’issue la plus commune mais la convalescence peut être longue et invalidante. Dans certains rares cas, l’hépatite A évolue vers des formes sévères voire mortelles.

Les voyageurs se rendant dans des zones d’endémie doivent être vigilants par rapport aux règles d’hygiène et d’alimentation, mais la vaccination reste systématiquement conseillée en raison de la forte prévalence et de la résistance du virus à de nombreux moyens de désinfection.

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La maladie

L'hépatite A est l’une des causes les plus fréquentes d’infection d’origine alimentaire. Elle est provoquée par un virus, le VHA, très virulent : il peut persister dans l’environnement et résiste à de nombreux moyens d’assainissement et de transformation des aliments.

Contrairement aux hépatites B et C il n’y a pas d’évolution vers des formes chroniques ou des cirrhoses, mais la convalescence peut être longue (plusieurs semaines, voire plusieurs mois). Elle est rarement mortelle. Cependant dans certains cas elle peut provoquer une hépatite fulminante (insuffisance hépatique sévère pouvant aller jusqu’à n’avoir de recours qu’une greffe de foie) souvent mortelle.

Le risque de complications suite à une infection par l’hépatite A augmente avec l’âge.

Toute personne n’ayant jamais été ni infectée ni vaccinée peut contracter la maladie. La vaccination est donc recommandée à partir de l’âge de 1 an pour tous les voyageurs devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire, quelles que soient les conditions du séjour.

 

Les signes de la maladie

Après une période d’incubation pouvant varier de 14 à 28 jours, l’hépatite A se caractérise généralement par l’apparition souvent brutale d’une fièvre, un mauvais état général, une perte d’appétit, une gêne abdominale et des nausées. Ces symptômes sont suivis dans 70 % des cas chez l’adulte et dans 10% des cas chez les jeunes enfants d’une « jaunisse » (coloration de la peau et du blanc des yeux en jaune). Cet état dure généralement quelques semaines voire plusieurs mois avant d’évoluer vers une guérison sans séquelles dans la majeure partie des cas.

Les complications se traduisent par une forme fulgurante de la pathologie. C’est à dire une atteinte sévère du foie conduisant à une insuffisance hépatique pouvant être mortelle et nécessiter une greffe de foie en urgence.

Chez les très jeunes enfants, jusqu’à environ 6 ans, l’infection est d’ordinaire légère ou asymptomatique. Les enfants plus grands peuvent présenter des symptômes de la maladie et la convalescence peut s’étaler sur plusieurs semaines. Cependant la pathologie n’évolue généralement pas sur des formes graves. Les adolescents et les adultes sont donc la population la plus à risques, les symptômes, la durée de la convalescence et le risque de complications augmentant avec l’âge. Le risque d'hépatite fulminante peut aller jusqu'à 2% chez les plus de 50 ans. 

 

La transmission

 

La transmission de l'hépatite A est de type oro-fécale. Elle peut se faire :

  • de façon directe, d'individu à individu, notamment dans les collectivités (crèche, école maternelle/primaire) et dans certains groupes à risque (voyageurs en zone d'endémie, utilisateurs de drogues...) ;
  • de façon indirecte, par l'intermédiaire :
    • de l'eau contaminée par les virus provenant de selles de personnes malades (puits, eau douce, piscines insuffisamment traitées),
    • de coquillages consommés crus ou peu cuits (moules, palourdes, huîtres) et récoltés en eau insalubre,
    • d'aliments contaminés, consommés crus (salade, tomates, fraises/framboises surgelées...),
    • d'objets souillés portés à la bouche par de jeunes enfants.

 

Les risques pour les voyageurs

Le risque pour le voyageur met en balance l’endroit où il a grandi, et l’endroit où il se rend.

Dans les pays en développement où l’hygiène et les conditions sanitaires sont précaires, la maladie est hyper endémique. On estime que 90 % des enfants sont contaminés par la maladie avant l’âge de 10 ans. Les personnes ayant grandi dans ces zones du monde ne sont donc pas une population à risque lorsqu’ils voyagent en zone d’endémie et la vaccination n’est généralement pas utile.

Il existe aussi des zones dites intermédiaires qui regroupent les pays en développement ou pays émergents, où les conditions sanitaires peuvent être variables selon les régions et le niveau social. Les populations ayant grandi dans ces zones doivent donc être vigilantes lorsqu’ elles voyagent car on ne peut pas être certain de leur immunisation. Une prise de sang peut être réalisée pour s’assurer de la nécessité du vaccin.

Dans les pays développés, le niveau sanitaire étant bon, la maladie ne circule plus ou de façon très sporadique. Les personnes issues de ces pays ne sont donc généralement pas immunisées contre la maladie. La vaccination est de ce fait recommandée de façon systématique. Paradoxalement même si les personnes âgées sont plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie, elles constituent dans l’ensemble un groupe moins à risque que les adultes plus jeunes : le niveau d’hygiène étant moins bon à l’époque de leur enfance, on convient d’une vraisemblable immunisation. Ainsi les personnes nées avant 1945 ne sont pas vaccinées de façon systématique. Une prise de sang pour rechercher l’immunité peut également être réalisée dans ce cas spécifique.  

Les personnes souffrant d’une maladie chronique du foie (hépatite B, C, cancer, cirrhose) ou de mucoviscidose devraient être systématiquement vaccinées et ce même en l’absence de voyages en zones d’endémie.

 

Géographie

   

Prévention

La prévention à l’échelle des collectivités repose sur l’assainissement de l’eau, l’accès des populations à l’eau potable et l’élimination des eaux usées dans de bonnes conditions.

A l’échelle individuelle la vaccination est le meilleur moyen de prévention. Néanmoins il est indispensable de respecter les règles propres à la prévention de toutes les maladies féco-orales:

  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou traitée par des moyens de désinfection fiables
  • Ne pas consommer de glaçons dans les boissons quand on n’en connait pas l’origine
  • Ne pas consommer des aliments potentiellement contaminés (aliments crus et/ou mal conditionnés)
  • Observer une bonne hygiène individuelle, notamment un lavage des mains fréquent à l’eau propre et au savon et à l’aide de gel hydroalcolique,

 

La vaccination

Quelles que soient les conditions du séjour, la vaccination est recommandée dès l’âge de 1 à 4 ans pour tous les voyageurs nés dans des pays où l’hygiène est bonne et devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire.

Le vaccin de l’hépatite A est produit à partir d’un virus inactivé. Il présente peu d’effets secondaires et il n’y a jamais eu de manifestations indésirables graves. Il existe en forme pédiatrique pour les enfants de 1 à 15 ans.

 

Le traitement

Une dose de vaccin administrée dans les deux semaines suivant l’exposition à la maladie peut avoir des effets protecteurs, mais il n’existe pas de traitement spécifique contre l’hépatite A et la guérison peut être longue si le patient développe une forme clinique. Le traitement consiste donc à réduire les symptômes et leurs conséquences : maintenir un bon équilibre nutritionnel, remplacer les pertes liquidiennes dues aux vomissements et à la diarrhée.

En cas d’hépatite A fulminante, le seul traitement est la greffe de foie. 

 

Sources: BEH – France ( BEH "calendrier vaccinal" / BEH "voyageurs)",  INPES, OMS

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Vaccins :

Une injection protège 3 ans; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de un an. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 3 ans. La durée de protection est d’au moins 10 ans après la seconde dose.

Points clés

Certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62756524&typedoc=N&ref=N0192574.htm

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Une injection protège 5 ans en moyenne; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans.

Points clés

Certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60386414&typedoc=N&ref=N0207731.htm

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Une injection protège 5 ans en moyenne; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de 1 an. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans.

Points clés

Les enfants sont des vecteurs majeurs de l'infection souvent non diagnostiquée à cet âge. La personne atteinte est contagieuse plus d'une semaine avant les signes cliniques. La vaccination des enfants permet donc de limiter la diffusion de la maladie dans l'entourage.

Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60152436&typedoc=N&ref=N0208119.htm

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Schéma accéléré à partir : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

De 1 an à 15 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Concernant l'hépatite A, Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

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Hépatite A et typhoïde. Une injection avec protection trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Une injection 15 jours avant le départ. Durée de la protection : 3 ans (notamment concernant la Typhoide)

Pour l'hépatite A : rappel 6 à 12 mois plus tard (jusqu'à 3 ans) et la durée de la protection est à vie.

Points clés

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69725264&typedoc=N&ref=N0222674.htm

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Hépatite B

La maladie

L’Hépatite B est une infection du foie due à un virus, transmise d’homme à homme par le sang, le matériel médical souillé ou lors de rapports sexuels. Elle peut être aigüe ou devenir chronique avec le risque de développer une cirrhose ou un cancer du foie.

La vaccination fait partie du calendrier vaccinal français. Elle est d’autant plus conseillée aux voyageurs se rendant dans des pays ou la prévalence de la maladie est forte et le système de soin peu sûr.

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Les symptômes

La plupart des infections aiguës à VHB sont asymptomatiques ou provoquent des symptômes légers, qui passent souvent inaperçus. L’infection aiguë est symptomatique chez 1 % environ des enfants contaminés durant la période périnatale, chez 10 % des enfants contaminés entre les âges de 1 et 5 ans et chez 30 % environ des sujets contaminés après 5 ans.

En cas d’hépatite B clinique aiguë, les symptômes apparaissent progressivement, avec anorexie, gêne abdominale, nausées, vomissements, arthralgie et éruption cutanée, suivis de jaunisse dans certains cas.

Chez les adultes, environ 1 % des cas sont mortels.

Une infection chronique à VHB apparaît chez moins de 5 % des adultes porteurs du virus, mais plus souvent chez les jeunes enfants et chez la plupart de ceux chez qui ont été contaminés durant la période périnatale. Dans certains cas, une infection à VHB chronique, une cirrhose et/ou un cancer du foie apparaissent ultérieurement.

(OMS)

La cause

Le virus de l’hépatite B (VHB).

La transmission

La transmission de l'hépatite B est liée à la présence du virus dans la plupart des liquides biologiques des personnes infectées (sang, sperme, sécrétions vaginales).

Il existe quatre principaux modes de transmission de l'hépatite B (VHB) :

  • les relations sexuelles non protégées. L'infection par le VHB fait partie des infections sexuellement transmissibles  (IST) ;
  • le contact direct ou indirect avec du sang infecté. Ce contact peut se faire lors :
    • d'expositions professionnelles pour les personnels soignants,
    • de soins médicaux (risques nosocomiaux) : piqûre, contact des muqueuses avec du matériel souillé et insuffisamment décontaminé,
    • d'usage de drogues par voie intraveineuse ou nasale,
    • de la réalisation de piercing ou de tatouage sans respect des règles d'hygiène ;
  • la transmission de la personne contaminée à son entourage proche (essentiellement les contacts intrafamiliaux). Cette transmission se fait le plus souvent par des petites plaies cutanées ou par l'intermédiaire d'objets de toilette piquants ou coupants (rasoir, brosse à dents, coupe-ongles, etc.) ;
  • la transmission de la mère à l'enfant. Elle se produit essentiellement au moment de l'accouchement si la mère est porteuse chronique du VHB.

À noter : dans environ 30 % des cas, le mode de contamination par le VHB n'est pas retrouvé.

(INPES)

Les risques pour les voyageurs

Ils dépendent :

1) de la prévalence de l’infection à VHB dans le pays ou la zone de destination ;

2) de l’importance du contact direct avec du sang ou des liquides biologiques ou du contact sexuel avec une personne potentiellement contaminée ;

3) de la durée et du type de voyage.

Il y a un risque de contamination principalement lors d’interventions réalisées pour des soins (actes médicaux, dentaires, analyses en laboratoire ou autres) qui impliquent une exposition directe au sang ou à des liquides biologiques humains, lors d’une transfusion sanguine sans dépistage du virus de l’hépatite B, ou encore lors de contacts avec des aiguilles mal stérilisées (acupuncture, piercing, tatouage ou injection de drogues). En outre, l’infection peut se transmettre d’un sujet VHB-positif à un sujet sensible au virus par contact direct entre une plaie ouverte causée par une piqûre ou une éraflure.

(OMS)

Géographie

Prévention

Elle repose sur la protection et l’évitement de toutes les situations à risques : rapports sexuels, soins médicaux et surtout piqûres et transfusion, piercing, tatouage, usage de drogues intraveineuses.

Tous les voyageurs non immunsés qui se rendent dans des pays ou zones où il y a un risque d’infection modéré à élevé sont candidats à la vaccination. Le vaccin peut être administré dès la naissance.

(OMS)

 

 

 

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Hépatite B méso-endémique.

Vaccins :

Protocole en trois injections. Protection longue.

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Schéma vaccinal

Possible dès la naissance si séjour en zone de forte endémie. Deux injections espacées d'un mois et rappel 6 à 12 mois après la première. Protection longue.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=65782652&typedoc=N&ref=N0208261.htm

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Protocole en trois injections. Protection longue

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans. Deux injections espacées d'un mois et une troisième injection 6 à 12 mois après la première. Protection longue.

Points clés

En cas de départ imminent, protocole accéléré : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62279329&typedoc=N&ref=N0220543.htm

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Protocole en 3 injections puis valable à vie.

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Diphtérie-tétanos-poliomyélite-coqueluche-haemophilus influenzae de type B-hépatite B (DTPCa Hib HépB). Selon calendrier vaccinal.

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Schéma vaccinal

Une injection à 2 et 4 mois, un rappel à 11 mois.

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Schéma accéléré à partir : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

De 1 an à 15 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Concernant l'hépatite A, Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

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Rage

La maladie

Mortelle une fois déclarée, la rage peut être prévenue par la vaccination avant le départ mais aussi après exposition au risque. Elle est transmise par le contact avec la salive d'un animal contaminé. 

Elle tue encore plus de 59 000 personnes par an, surtout en Afrique et en Asie. 

En France en 2016, près de 4200 personnes ont reçu un traitement. 

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La maladie

Le virus de la rage infecte le système nerveux et affecte son fonctionnement. Il perturbe les neurones mais les lésions ne sont pas visibles physiquement. 

Parmi les symptômes on peut citer :

Encéphalomyélite (atteinte du cerveau et de la moelle épinière) virale aiguë, presque invariablement mortelle. Les premiers signes sont notamment les suivants : sentiment d’appréhension, céphalée, fièvre, mauvais état général et modifications sensorielles autour du siège de la morsure. L’excitabilité, les hallucinations et l’aérophobie (crainte pathologique des courants d’air) sont courantes, suivies dans certains cas d’hydrophobie (crainte pathologique de l’eau) due à des spasmes des muscles de la déglutition, évoluant vers un délire, des convulsions et la mort au bout de quelques jours. Une forme moins répandue, la rage paralytique, se caractérise par une paralysie, une perte de sensation, un état de faiblesse et des douleurs.

(OMS)

La cause

La rage est due à un virus, nommé Lyssavirus.

La transmission

La rage est une zoonose (maladie animale) qui affecte un large éventail de mammifères domestiques et sauvages (chien chat, renards, chauves-souris...). L’homme est généralement infecté par la morsure d’un animal contaminé (qui peut ne pas présenter de signes de la rage), car le virus est présent dans la salive.

Dans les pays en développement, la rage se transmet habituellement suite à une morsure de chien. Elle peut également se transmettre par griffures avec pénétration de la peau et saignement ou par léchage sur plaie ou muqueuses.

La transmission interhumaine autre que par greffes d’organes n’a pas été confirmée en laboratoire.

(OMS)

Les risques pour les voyageurs

Le risque que courent les voyageurs dans les zones où la rage est présente (voir la carte) est proportionnel à la fréquence de leurs contacts avec des mammifères susceptibles d’être enragés.

Dans la plupart des pays en développement, on estime qu’il y a un chien (avec ou sans maître) pour 10 habitants et en moyenne, une centaine de morsures de chiens suspects sont signalées pour 100 000 habitants chaque année. La rage étant mortelle, il faut immédiatement consulter un centre médical compétent, de préférence le centre antirabique d’un grand hôpital urbain. Les premiers soins doivent être prodigués au plus tôt (prophylaxie post-exposition).

Géographie

La rage est présente chez les mammifères dans la plus grande partie du monde. La plupart des 59 000 décès qui, estime-t-on, se produisent chaque année surviennent en Afrique et en Asie.

En bleu foncé: Endémie de la rage humaine transmise par les chiens; la rage canine et la rage humaine à transmission canine sont présentes dans le pays.

En bleu clair : Endémie de la rage canine; rage canine présente dans la majeure partie du pays, mais aucun cas de rage humaine transmise par les chiens.

En orange : Cas sporadique de rage transmise par les chiens ; rage canine présente dans quelques zones du pays, accompagnée de cas humains sporadiques.

En beige : Maîtrise de la rage canine : quelques cas de rage canine dans les zones limitées du pays mais aucun de rage humaine transmise par les chiens.

En vert : Absence de rage canine ; aucun cas de rage canine et aucun cas de rage humaine transmise par les chien (sauf cas d'importation).

NB : cette carte ne notifie que les cas de rage canine.

Prévention

Les voyageurs doivent éviter les contacts avec les animaux errants, notamment les chiens et les chats, et avec les animaux en liberté ou captifs. Pour les voyageurs qui font de la spéléologie, la simple exposition à l’air des grottes n’est pas dangereuse, mais ils ne doivent pas toucher les chauves-souris.

Dans la plupart des pays du monde, un contact suspect avec des chauves-souris justifie une prophylaxie post-exposition.

Il y a deux niveaux de vaccination pour prévenir la rage : avant toute morsure et tout risque de transmission (pré-exposition) ; après une exposition (léchage, griffure, morsure) pouvant faire craindre une transmission de la rage.

La vaccination antirabique est donc pratiquée dans les deux cas suivants :

  • vaccination pré exposition : pour protéger les personnes susceptibles d’être exposées à la rage ;
  • prophylaxie post exposition (a initié dans les 48 heures qui suivent le contact à risque) : pour prévenir la maladie chez les sujets qui ont été exposés, généralement après avoir été mordus par un animal soupçonné d’avoir la rage.

Les vaccins utilisés pour la vaccination avant et après exposition sont les mêmes ; seul le protocole d’administration change selon l’application.

La vaccination préventive ne dispense pas d’un traitement curatif (deux injections de rappel), qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d’exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

(BEH)

 

2. Mode de vaccination

La vaccination contre la rage est recommandée pour les voyageurs devant effectuer un séjour prolongé ou aventureux et en situation d’isolement dans des zones à haut risque (Asie, Afrique y compris l’Afrique du Nord, Amérique du Sud).

Elle est recommandée en particulier chez les jeunes enfants dès l’âge de la marche. En effet, ceux-ci ont un risque plus élevé d’exposition par morsure et/ou par contact mineur passé inaperçu(léchage sur peau excoriée, griffure…).

La vaccination préventive ne dispense pas d’un traitement curatif (deux injections de rappel), qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d’exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

 

 

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Présence de rage animale oui. Disponibilité du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire on trouve facilement sur place du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire. Ils proviennent de France et sont cultivés sur cellules vero. Où se rendre, qui appeler pour recevoir un traitement après exposition le National Institude of Communication Disease à New Delhi.

Vaccins :

Deux injections à J0 et J7. Protection longue. Traitement curatif allégé.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de la marche.

Les rappels de vaccin antirabique ne sont plus nécessaires chez les personnes qui ont reçu la série initiale des trois injections vaccinales.

Points clés

La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif (deux injections de rappel), qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

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Deux injections à J0 et J7. Protection longue. Traitement curatif allégé.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de la marche.

Les rappels de vaccin antirabique ne sont plus nécessaires chez les personnes qui ont reçu la série initiale des trois injections vaccinales.

Points clés

La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif (deux injections de rappel), qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60163226&typedoc=N&ref=N0190540.htm

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Typhoïde

La maladie

La typhoïde est une infection digestive qui touche annuellement 11 à 20 millions d’individus et en tue 128 000 à 161 000 dans le monde.

La vaccination est recommandée pour les voyageurs devant effectuer un séjour prolongé ou dans de mauvaises conditions, dans des pays où l’hygiène est précaire et la maladie endémique, particulièrement dans le sous-continent indien (cf. carte).

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Les signes de la maladie

Maladie systémique plus ou moins grave. Les signes caractéristiques des cas graves sont les suivants : fièvre à début progressif, céphalée, mauvais état général, anorexie et insomnie.

La constipation est plus courante que la diarrhée chez les adultes et les grands enfants. En l’absence de traitement, certains malades développent une fièvre soutenue, une bradycardie, une hépato-splénomégalie, des symptômes abdominaux et, parfois, une pneumonie. Jusqu’à 20 % des malades à peau blanche peuvent présenter sur le torse des taches roses, qui s’estompent sous la pression des doigts.

La troisième semaine, les cas non traités développent des complications gastro-intestinales et cérébrales, qui peuvent être mortelles dans 10 à 20 % des cas.

C’est chez les enfants de moins de 4 ans que le taux de létalité est le plus élevé. De 2 à 5 % environ des sujets atteints de fièvre typhoïde deviennent des porteurs chroniques, la bactérie persistant dans les voies biliaires après disparition des symptômes.

(OMS)

La cause

La typhoïde est due au bacille typhique (Salmonella typhi), qui ne touche que l’être humain. 

Les fièvres paratyphoïdes et gastro-intestinales sont provoquées par d’autres espèces de Salmonella, qui infectent aussi bien les animaux domestiques que l’homme.

La transmission

L’infection résulte de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés.

Une transmission directe féco-orale est parfois possible.

Les crustacés ramassés dans des zones polluées par des eaux usées sont une importante source de contamination.

On peut aussi être contaminé en consommant crus des fruits et des légumes cultivés par épandage d’excrétas humains, ou du lait et des produits laitiers contaminés.

Les mouches peuvent contaminer les aliments, qui contaminent ensuite l’homme.

La pollution des sources d’eau peut être à l’origine d’épidémies de fièvre typhoïde lorsqu’un grand nombre de personnes utilisent la même source d’eau de boisson.

(OMS)

Les risques pour les voyageurs

Ils sont généralement faibles, sauf dans certaines parties d’Afrique septentrionale et occidentale, en Asie du sud, dans certaines parties de l’Indonésie et au Pérou.

Ailleurs, les voyageurs ne sont d’ordinaire exposés que là où les conditions d’hygiène sont médiocres. Même les voyageurs vaccinés doivent éviter de consommer des aliments et de l’eau susceptibles d’être contaminés car le vaccin ne protège pas totalement.

(OMS)

Géographie

Prévention

Observer toutes les mesures préventives concernant l’eau et l’alimentation.

Mode de vaccination

Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains.

 

 

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Vaccins :

Hépatite A et typhoïde. Une injection avec protection trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Une injection 15 jours avant le départ. Durée de la protection : 3 ans (notamment concernant la Typhoide)

Pour l'hépatite A : rappel 6 à 12 mois plus tard (jusqu'à 3 ans) et la durée de la protection est à vie.

Points clés

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69725264&typedoc=N&ref=N0222674.htm

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Une injection protège durant trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 2 ans.

Une injection 15 jours avant le départ.

Points clés

Ce vaccin n'assurant qu'une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l'eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69107862&typedoc=N&ref=N0214498.htm

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Une injection avec protection de trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 2 ans.

Une injection 15 jours avant le départ.

Points clés

Ce vaccin n'assurant qu'une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l'eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=68790394&typedoc=N&ref=N0192566.htm

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Vaccination obligatoire sous conditions

Fièvre jaune

La vaccination est obligatoire pour tous les voyageurs en provenance des pays suivants:

Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Tchad, Togo.

Amériques : Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyana, Guyane française, Panama, Pérou, Suriname, République bolivarienne du Venezuela, Trinité-et-Tobago.

 

 


Les informations que nous communiquons sont issues du RSI (Règlement Sanitaire International) signé par tous les pays membres de l’ONU.

Chaque pays reste toutefois maître de rajouter ses règlements propres. Nous nous efforçons de tenir nos informations actualisées mais certains pays peuvent demander des vaccinations pour les demandes de VISA ou le passage de leurs frontières et ce même si aucune obligation n'est spécifiée dans cette page. Nous nous efforçons de tenir notre information actualisée mais ne pouvons garantir une évolution récente ou inopinée. Aussi vous appartient-il d’appeler le consulat ou l’ambassade de votre pays de destination pour vous assurer des obligations vous concernant.

Attention : quand la vaccination est obligatoire, un certificat international de vaccination contre la fièvre jaune est exigé à l’entrée dans le pays.

La maladie : La fièvre jaune est une maladie virale transmise par un moustique. Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques, le virus peut provoquer une pathologie aiguë qui évolue certaines fois vers une forme hémorragique grave et mortelle dans 50 à 80% des cas.

La protection contre les piqures de moustiques ne suffit pas face à la gravité de la maladie. La vaccination est fiable et systématiquement recommandée pour tous les voyageurs se rendant dans une zone ou la maladie sévit.

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Les symptômes

Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques, le virus provoque parfois une pathologie aiguë, qui se déroule en deux phases.

La première associe fièvre, douleurs musculaires, céphalées, frissons, anorexie, nausées et/ou vomissements, souvent avec bradycardie.

Environ 15 % des cas évoluent vers une deuxième phase au bout de quelques jours, avec résurgence de la fièvre, développement d’une jaunisse, douleurs abdominales, vomissements et manifestations hémorragiques ; jusqu’à la moitié de ces malades meurent 10 à 14 jours après le début de la maladie.

La cause

La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique.

La transmission

L’infection est transmise par des moustiques d’un singe à un autre et occasionnellement à l’homme.

Ces moustiques, du genre Aedes, piquent le jour. En milieu urbain, les moustiques transmettent le virus d’une personne à une autre, et l’introduction de l’infection dans des zones urbaines à forte densité de population peut entraîner d’importantes épidémies de fièvre jaune.

Dans les régions humides de savane en Afrique, on observe un schéma de transmission intermédiaire : les moustiques contaminent aussi bien les singes que les hommes, provoquant des flambées localisées.

Quel risque pour les voyageurs

L’obligation vaccinale protège le voyageur dans les pays d’endémie, qui ont l'obligation de la demander. Ce n’est toutefois pas le cas de tous les pays, certains ne respectant pas les recommandations de l’OMS en la matière. Il appartient alors au voyageur de faire néanmoins cette vaccination pour se protéger.

De plus : la vaccination contre la fièvre jaune n’est généralement pas recommandée dans les pays ou zones où l’exposition au virus amaril est peu probable.

Toutefois, même dans ces endroits, elle doit être envisagée si l’itinéraire implique une forte exposition aux moustiques, par exemple lors d’un séjour prolongé en milieu rural. (OMS)

Géographie

La fièvre jaune est présente dans les zones urbaines et rurales d’Afrique et du centre de l’Amérique du Sud.

Prévention

Prévention

Éviter les piqûres de moustiques ; le risque de transmission est maximum le jour et en début de soirée.

La vaccination est fiable et sûre.

Données épidémiologiques actualisées : cliquez ici

Les recommandations vaccinales

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Fièvre jaune Absente

Vaccins :

Une seule injection, 10 jours avant le départ. Validité réglementaire : à vie.

 

 

 

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 9 mois et exceptionnellement dès l'âge de 6 mois. Une injection au moins 10 jours avant le départ pour la primo-vaccination.

Dans le cadre du règlement sanitaire international, la vaccination antiamarile est valable à vie et peut être exigée à l'entrée de certains pays.

 

 

 

Points clés

Le vaccin amaril n'est disponible que dans les centres agréés de vaccinations internationales.

La vaccination doit tenir compte de cas particuliers : femmes enceintes ou allaitantes, donneurs de sang, personnes immunodéprimées. Lorsque la vaccination ne peut pas être réalisée, les voyages en zone d'endémicité amarile sont formellement déconseillés. Si nécessaire, un certificat de contre-indication à la vaccination anti-amarile peut être délivré.

Des effets indésirables bénins et passagers sont fréquents ; d'exceptionnels effets indésirables graves du vaccin amaril ont été observés.

 

 

 

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62102962&typedoc=N&ref=N0185362.htm

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Paludisme

Attention : le paludisme peut être mortel

Le paludisme est une maladie transmise par piqûre de moustiques. La prévention repose principalement sur la protection contre ces piqûres qui peut être complétée par la prise de traitement médicamenteux.

Tout voyage en zone d'endémie doit faire l'objet d'une consultation médicale afin d'évaluer le risque et la prévention adaptée.

 

La moindre fièvre doit faire l'objet d'une consultation, que ce soit pendant le séjour ou au retour.

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1. Généralités

Le paludisme est une maladie courante et potentiellement mortelle dans de nombreuses zones tropicales et subtropicales. Il y a actuellement près d’une centaine de pays exposés au risque de transmission du paludisme. En 2013, cette maladie a tué 584 000 personnes dans le monde, en majorité des enfants originaires d'Afrique Sub-Saharienne.

En France, plus de 10 000 voyageurs sont infectés chaque année lors d’un voyage dans leur pays d’origine. Les voyageurs résidant dans des zones où il n’y a pas de paludisme – qu’ils soient nés ou non dans un pays endémiques - sont exposés à un risque plus important de contracter cette maladie.

Une fièvre survenant chez un voyageur 7 jours après son arrivée en zone à risque et jusqu’à 3 mois après son départ, constitue une urgence médicale qui doit faire l’objet d’une investigation dans les plus brefs délais.

2. Cause

Le paludisme est causé par un parasite du genre Plasmodium. Quatre espèces différentes peuvent infecter l’être humain : P. falciparum, P. malariae, P. ovale et P. vivax.

L’homme est occasionnellement infecté par des espèces de Plasmodium qui parasitent normalement les animaux, par exemple P. knowlesi, qui devient de plus en plus fréquent dans certaines régions d’Asie, et notamment en Malaisie.

3. Transmission

Le parasite du paludisme est transmis par des moustiques femelles de l’espèce Anophèles, qui piquent surtout entre le coucher et le lever du soleil (sauf Knowlesi). La protection contre les moustiques  doit donc être renforcée à ces périodes de la journée.

4. Nature de la maladie

Les premiers symptômes sont bénins et peu spécifiques : fièvre, maux de tête, frissons, douleurs et faiblesse musculaires, vomissements, diarrhées, toux et douleurs abdominales.

En l’absence de traitements rapides, la maladie peut évoluer surunedéfaillance polyviscérale ou sur une forme neurologique.

Le paludisme peut être mortel si le traitement débute au-delà de 24 heures après l’apparition des premiers symptômes cliniques.

5. Répartition géographique

 

6. Risque pour les voyageurs

  • Régions et saisonnalité :

La plupart des paludismes sévères et des décès, surviennent en Afrique Sub-Saharienne. Même pour de très courts séjours en agglomération, un traitement préventif est conseillé.

En Asie du Sud-Est, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, le traitement préventif ne doit pas être systématique. Celui-ci est recommandé aux voyageurs, séjournant dans des zones rurales ou forestières et qui prévoient de dormir dans des conditions présentant des risques (nuits à la « belle étoile »).

Au-delà de 1500 mètres d’altitude (en Afrique) et 2500 (en Amérique du Sud et Asie), le risque de paludisme est quasi nul.

Les saisons peuvent aussi avoir une influence sur la prévalence de la maladie : le risque est maximal aux périodes de fortes pluies et durant les quelques semaines qui suivent.

Il convient pour chacun d’évaluer le risque avec un professionnel de santé.

  • Spécificité du voyageur :

Certaines personnes présentent plus de risques que d’autres de contracter la maladie et d’évoluer sur des formes sévères :

  • Les âges extrêmes : jeunes enfants et personnes âgées.
  • Les femmes enceintes : le paludisme entraîne des taux élevés de fausses couches et peut provoquer des décès maternels ou un faible poids du nourrisson.
  • Les personnes vivant avec le VIH/sida ou présentant une immunodépression quel qu’en soit la raison (traitement, maladie…).
  • Les femmes enceintes infectées par le VIH : en plus du risque de paludisme sévère lié à la grossesse et au VIH, le risque de transmettre le VIH au nourrisson est plus important en cas de co infection par le paludisme.

La plupart des cas de paludisme surviennent chez des voyageurs qui ne suivent pas ou mal le traitement recommandé, ou qui n’appliquent pas correctement les mesures de préventions.

  • Les voyageurs expatriés en pays d’endémie palustre :

Pour les séjours prolongés en Afrique, la règle de base consiste à prendre un traitement préventif pendant toute la durée du séjour, et particulièrement pour les groupes de personnes à risques cités précédemment.

Pour l’Asie et l’Amérique latine, le traitement au long court n’est pas recommandé sauf dans des cas particuliers.

Quelle que soit la zone, la protection anti vectorielle, c’est-à-dire contre les piqûres de moustiques, reste la première ligne de défense.

7. Prévention

  • Consulter avant le départ :

Une consultation n’aboutit pas toujours sur une prescription de traitement, mais un personnel qualifié peut vous donner des informations précieuses pour votre voyage.

  • Éviter les piqûres de moustiques :

C’est la première ligne de défense contre le paludisme.

  • Traitement médical préventif (chimioprophylaxie) :

Les médicaments doivent être adaptés au risque réel de contracter la maladie dans les régions visitées et au groupe de résistance dans lequel le pays est classé.

Les médicaments proposés (atovaquone + proguanil (malarone™ ou malanil™) - doxycycline - mefloquine (lariam™)) sont soumis à prescription médicale : c’est le médecin en cabinet ou en Centre de Vaccinations Internationales qui évaluera la nécessité et délivrera l’ordonnance et les recommandations.

  • Prise en charge rapide en cas de fièvre :

En cas de fièvre pendant ou au retour du voyage, il est nécessaire de consulter rapidement un médecin et de l’informer du voyage.

8. Traitement

Un diagnostic précoce et un traitement rapide sont d’une importance vitale. Le paludisme peut évoluer dès 24 h après l’apparition des premiers symptômes vers des formes graves dont l’issue peut être fatale.

Le traitement des formes non compliquées est simple et rapide.

Source : OMS, INVS, BEH

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Moustiquaires et produits d'imprégnation :

Recommandés.

Nécessité d'une chimioprophylaxie selon les lieux de séjour :

Non recommandée sauf si exposition particulière au risque de paludisme, notamment en zones rurales dans les Etats d’Assam, d’Orissa, d’Andhra Pradesh et de Madhya Pradesh.

Nécessité d'une protection médicamenteuse (chimioprophylaxie) selon la saison :

Non recommandée pour un séjour "classique".

Pourcentage relatif d'infection à plasmodium Falciparum (forme potentiellement mortelle du paludisme) :

53 %

Zones où le paludisme sévit :

Transmission toute l’année dans les Etats d’Assam, d’Orissa, d’Andhra Pradesh (districts de Godavari oriental, Srikakulam, Vishakhapatnam et Vizianagaram) de Madhya Pradesh (districts de Balaghat, Dindori, Mandla et Seoni). 

Faible transmission dans le reste du pays (y compris Goa et les îles Andaman et Nicobar).

Absence de risque dans les îles Lakshadweep, dans les zones à plus de 2 000 m des États de Himachal Pradesh, Jammu-Kashmir et Sikkim ainsi que dans les villes de Bangalore, Bombay, Nagpur, Nasik, Pune et Calcutta. 

Gestion des risques sanitaires

Boisson et Alimentation

L’eau et les aliments peuvent transmettre virus, bactéries et parasites pouvant provoquer de simples diarrhées ou des maladies plus graves.

Certaines maladies transmises par voies orales sont en partie évitables par la vaccination (Hépatite A, poliomyélite, rotavirus, typhoïde, choléra). Toutes doivent néanmoins faire l’objet de mesures préventives.

Pour les enfants, il est conseillé de consulter rapidement un médecin en cas de diarrhées accompagnée d'une perte de poids même en l'absence de fièvre. Les adultes doivent consulter si les diarrhées persistent et notamment lorsqu'elles sont accompagnées de fièvre, ou de sang ou de pus dans les selles.

 

Quelle prévention ?

L’HYGIENE :

  • Il est conseillé de se laver les mains très fréquemment (eau et savon et /ou gel hydroalcolique) en particulier avant de préparer ou de consommer des aliments.  
  • Pour les enfants, on peut conseiller d’utiliser de l’eau potable pour le lavage des dents pour éviter qu’ils n’ingèrent de l’eau contaminée.

LES BOISSONS :

  • S’assurer de l’intégrité de l’emballage
  • Eviter les glaçons dans les boissons sauf s’ils sont préparés avec de l’eau potable.
  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau décontaminée (par filtrage, ébullition ou à l'aide de pastilles de décontamination).

 

L’ALIMENTATION :

  • LES PLATS CUITS :
    • Les aliments doivent être suffisamment cuits et servis à une température d’au moins 60 °C pour être considérés sans risques.
    • Eviter les buffets (même dans les grands hôtels) et les aliments susceptibles d’être restés plusieurs heures à température ambiante ou à l'air libre.

 

  • LES PLATS CRUS:
    • Pour être consommés crus les fruits et les légumes doivent être lavés à l’eau décontaminée et pelés.
    • Les glaces (notamment artisanales) sont déconseillées si l'on ne peut s’assurer de leur provenance et du respect de la « chaîne du froid ».

 

  • LES PRODUITS D'ORIGINE ANIMALE:
    • Les viandes, poissons, œufs doivent être particulièrement cuits.
    • Il est déconseillé de consommer du lait cru ou du fromage au lait cru: les produits laitiers doivent être pasteurisés
    • Dans les pays où les poissons et les crustacés peuvent contenir des biotoxines dangereuses, il est conseillé de se renseigner auprès de la population locale.
    • Les crustacés sont particulièrement déconseillés car ils ont pu être récoltés dans des eaux contaminées.

 

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Consommation de l'eau du robinet : déconseillée. Utilisation de moyens de désinfection individuels : fréquemment utilisés. Il s'agit de filtre à eau.


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Consommation d'alcool : sans interdit ni limite. Mais des réglementations locales peuvent l'interdire. C'est le cas de ville sacrée comme Varanasi ou Haridwar. Certains jours de fête sont déclarés comme "dry day" ( pas de vente d'alcools ces jours-là. ex: Independance Day).
Poissons et coquillages toxiques : des poissons et/ou des crustacés peuvent être à l'origine d'une pathologie spécifique. En effet tous les poissons sont déconseillés en saison chaude, pour les raisons suscitées.
Amibiase : présence importante.
Hépatite A : présente. Hyperendémique. Hépatite E : présente.
Choléra : présent. Typhoïde : présente. Innombrables salmonelloses. Autres infections intestinales : infection virale surtout d'avril à août, mais aussi Shigellose, Salmonelloses diverses, BLSE.
Moustiques et autres Insectes

Piqûres, morsures de moustiques, de tiques ou d'autres insectes peuvent transmettre des virus, des bactéries ou des parasites.

Toutes ces maladies doivent avant tout faire l'objet d'une prévention antivectorielle efficace, même si certaines sont évitables par la vaccination ou peuvent être prévenues en partie par une prophylaxie médicamenteuse.

Quelle prévention ?

La prévention repose sur la protection contre les piqûres de moustiques, le jour, la nuit, sur la peau et à travers les vêtements.

La Société de Médecine des Voyages a édité un dépliant  qui donne toutes les modalités pour cette protection préventive.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Moustiquaires et produits d'imprégnation :

Recommandés.

Nécessité d'une chimioprophylaxie selon les lieux de séjour :

Non recommandée sauf si exposition particulière au risque de paludisme, notamment en zones rurales dans les Etats d’Assam, d’Orissa, d’Andhra Pradesh et de Madhya Pradesh.

Nécessité d'une protection médicamenteuse (chimioprophylaxie) selon la saison :

Non recommandée pour un séjour "classique".

Pourcentage relatif d'infection à plasmodium Falciparum (forme potentiellement mortelle du paludisme) :

53 %

Zones où le paludisme sévit :

Transmission toute l’année dans les Etats d’Assam, d’Orissa, d’Andhra Pradesh (districts de Godavari oriental, Srikakulam, Vishakhapatnam et Vizianagaram) de Madhya Pradesh (districts de Balaghat, Dindori, Mandla et Seoni). 

Faible transmission dans le reste du pays (y compris Goa et les îles Andaman et Nicobar).

Absence de risque dans les îles Lakshadweep, dans les zones à plus de 2 000 m des États de Himachal Pradesh, Jammu-Kashmir et Sikkim ainsi que dans les villes de Bangalore, Bombay, Nagpur, Nasik, Pune et Calcutta. 



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Encéphalite japonaise :

Circulation du virus sur l'ensemble des zones rurales du pays (excepté dans les zones de haute altitude) sur un mode épidémique. Maladie présente dans tous les Etats exceptés Dadra, Daman, Diu, Gujarat, Himachal Pradesh, Jammu et Kashmir, Lakshadweep, Meghalaya, Nagar, Haveli, Punjab, Rajasthan et Sikkim

Des vaccins sont disponibles sur place, mais il peut être difficile de se les procurer. De plus ils ne sont pas compatibles avec le vaccin utilisé en Europe.

Saison de transmission : de Mai à Octobre dans le nord de l’Inde. Toute l’année dans l’Inde du sud.

Repères épidémiologiques :

Repères épidémiologiques: 8249 cas en 2011 dont 3492 dans l'Uttar Pradesh.



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Dengue : Risque potentiel


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Chikungunya : Transmission locale actuelle ou antérieure du virus.


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Zika : Zone dans laquelle la circulation du virus Zika avant 2015 est attestée ou zone touchée par une transmission en cours qui n’est plus dans la phase de nouvelle introduction ou de réintroduction mais pour laquelle il n’existe aucune preuve d’interruption.


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Vie pratique et Loisirs

Les accidents de la route et accidents de la voie publique sont une cause majeure de rapatriement sanitaire. La conduite ou les activités de loisir (randonnées en altitude, plongée...) peuvent ainsi constituer un risque lors d'un voyage. Quelques consignes vous aideront à profiter de votre séjour en toute sécurité.

Quelle prévention ?

La prévention est pourtant simple : vigilance redoublée, port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux-roues et utilisation de sièges auto pour les enfants en bas âge. Pourquoi sont-elles si souvent négligées par les voyageurs là où le risque est pourtant majoré ? Le fréquent non-respect par les locaux n’est pas une bonne raison.

Autant que l’on peut, on évitera de conduire soi-même et de rouler de nuit.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Caractéristiques des routes : médiocres, mais en progrès. Quelques autoroutes entre Delhi, Jaipur, Chandigargh et Agra. Le réseau est en développement. Organisation des secours routiers : inefficace malgré la présence de véhicules médicalisés en raison des conditions de circulation.


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Risques spécifiques : poubelles des zones urbaines et sub-urbaines (tout-à-l'égout, déchets de tout genre, cadavres, animaux. ). Piscines : individuelles et collectives elles ne sont pas contrôlées On notera toutefois que les piscines des hôtels sont généralement propres. Bilharziose : absente.
Mal Aigu des Montagnes (MAM) :

Possible dès 3 000 m d'altitude.



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Relations sexuelles

Le voyage souvent induit des comportements à risque.
Et les IST ne se résument pas au SIDA.

Quelle prévention ?

L’usage du préservatif masculin ou féminin est le moyen majeur de prévention contre les IST.
Il est hautement conseillé aux voyageurs ayant eu des conduites sexuelles à risque de consulter au plus tôt, dans les 24 heures suivantes, pour un éventuel traitement post-exposition notamment pour le VIH, dans leur intérêt et celui de leurs partenaires actuels et futurs.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Hépatite B :

Méso-endémique ( 1.46 % de la population est infectée en 2015).



En savoir +
Rémunération du don de sang : non rémunéré. Utilisation du matériel à usage unique : elle est fiable. Disponibilité de préservatifs fiables : oui. C'est une production locale sous licence étrangère. Infections sexuellement transmissibles : fréquentes. Notamment la syphilis.
Hépatite C : présente.
Infections autres

D'autres infections peuvent être prévenues, soit en évitant leur transmission, soit par la vaccination lorsqu'elle existe.

Quelle prévention ?

On dispose de vaccins contre la diphtérie, la plupart des méningites, le tétanos et la tuberculose.

Les autres infections sont transmises soit par des insectes, soit par l'alimentation, soit par contamination directe ou sanguine. La prévention se rapporte au mode de contamination.

 

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Méningites à méningocoques : présente. Epidémique essentiellement sérogroupe A et C.


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Diphtérie : rare cas sporadiques.


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Tétanos : présent. Plusieurs milliers par an. Beaucoup de cas dans l'Uttar Pradesh.


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Animaux

Ceux que l’on emmène, ceux que l’on est venus voir, ceux que l’on n’a pas souhaité rencontrer, tous demandent un peu de considération.

Quelle prévention ?

La première des précautions à prendre en voyage est de ne toucher aucun animal.

Un animal porteur de la rage peut avoir l'air inoffensif. Si vous êtes victimes d'une morsure, griffure ou si un animal à sang chaud vous lèche au niveau du visage ou d'une plaie, il est conseillé de se rendre dans un centre antirabique dans les 48 heures qui suivent l’agression.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Présence de rage animale : oui. Disponibilité du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire : on trouve facilement sur place du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire. Ils proviennent de France et sont cultivés sur cellules vero. Disponibilité d'immunoglobulines antirabiques spécifiques : des immunoglobulines antirabiques d'origine équine et humaine sont disponibles en Inde. Où se rendre, qui appeler pour recevoir un traitement après exposition : le National Institude of Communication Disease à New Delhi.


En savoir +
Serpents : présence de cobra, naja, python. Scorpions, araignées, etc. : présents. Sérums antivenimeux : produit localement.


En savoir +

Ressources sanitaires locales

Où trouver un médecin parlant français? Que faire en cas d'urgence? Quelles sont les ressources médicales de chaque pays que vous allez visiter ?

Le CIMED - Comité d'Information MEDicales attaché au ministère des affaires étrangères fournit les informations de cette rubrique, rassemblées auprès des consulats français.

Les médecins
Proportion de médecins parlant français :

Très peu de médecins parlent français en Inde

Médecins habituellement consultés par les français :
Discipline
Nom Prénom
Adresse du cabinet
Téléphone
Pays de formation Nationalité
Langues parlées
Fonction hospitalière Autres remarques
GENERALISTE / Dr. Sharwan Kumar GUPTA - Care Clinic & Laboratory, 1468 Sangatrashan, Pahar Ganj, New Delhi 110 055 Tél. : (+91) 98 11 12 81 79 Anglais Généraliste Médecin conseillé par l’Ambassade de France en Inde
Pharmacie et médicaments
Accessibilité des médicaments :

Facile mais attention aux contrefaçons. Privilégier des médicaments qui proviennent d'occident.

Envoi de médicaments de France :

Possible, mais de nombreux colis se perdent régulièrement si on ne fait pas appel à des organismes privés.

Seringues à usage unique :

Disponibles dans les grands hôpitaux.

Urgences : qui faut-il appeler ?
Appeler le médecin de l'ambassade de France (ou sinon...) :

Composer le (+91) 98 11 12 81 79

Appeler une ambulance :

Composer le 112 / Si besoin contacter le: Max Devki Devi Hospital Tel: (+91) 11 2651 5050 / (+91) 11 2652 5555

Système d’intervention médicalisée en urgence de type SAMU : 105111

Appeler la police :

112

Appeler le consulat :

Tel: 91 11 4319 6100 

Devant un accident de la route en ville :

Il est conseillé de contacter sa compagnie d'assistance ou l'ambassade de France à New Delhi (+91 (11) 4319 6100)

Devant un accident de la route hors de la ville :

Il est conseillé de contacter sa compagnie d'assistance ou l'ambassade de France à New Delhi (+91 (11) 4319 6100)

Évacuations sanitaires

La souscription d’une assurance assistance évacuation et frais médicaux est recommandée. De nombreuses assurances les proposent en inclusion (assurance automobile, cartes de crédit, assurances multirisques, mutuelle de santé, employeur…) mais attention, le niveau de couverture est à vérifier si on veut en bénéficier dans les limites indiquées. L’offre en la matière est très large (Axa assistance, Europ’assistance, Intermutuelles assistance, International SOS, Mondial assistance, Mutuaide assistance pour ne citer que les plus connues).

Il convient avant de partir de noter le numéro de téléphone de l’assistance à laquelle on pourrait avoir à faire appel, ainsi que son numéro de contrat. Faute de quoi même assurés, vous ne pourrez bénéficier de votre assurance. Ces numéros, il faut les garder sur soi, aussi visibles que possible pour le cas où l’on aurait quelque difficulté à les présenter soi-même.

Le consulat est là pour aider les compatriotes ; on n’hésitera jamais à l’appeler pour avoir des renseignements ou de l’aide. Plutôt que l’ambassade dont c’est nettement moins la vocation.

Alertes

31/03/2022. INDE - New Delhi. Encéphalite japonaise en Inde
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Le bureau de santé du district d'East Singhbhum en Inde a émis une alerte sanitaire concernant l'encéphalite japonaise et à la grippe porcine dans la ville et sa périphérie après la confirmation d'un cas d'encéphalite japonaise et de 2 cas de grippe porcine. 

L'encéphalite japonaise est causée par un Flavivirus, transporté par le moustique Culex, et affecte les membranes entourant le cerveau. La plupart des infections par le virus de l'encéphalite japonaise sont bénignes (fièvre et maux de tête) ou sans symptômes apparents, mais environ une infection sur 200 se caractérise par l'apparition rapide d'une forte fièvre, de maux de tête, d'une raideur de la nuque, d'une désorientation, d'un coma, de convulsions, d'une paralysie spastique pouvant causer la mort. Le moustique prospère dans l'eau douce stagnante. Les flaques d'eau et les drains bouchés doivent être signalés pour une action rapide. "Parallèlement, des pulvérisations d'anti-larvicides auront également lieu au niveau des localités identifiées à partir de demain", a précisé le responsable. 

Les virus de la grippe porcine  se transmettent très rarement dans les populations humaines. La grippe porcine n'est pas une maladie d'origine alimentaire. Le risque d'être infecté par les virus de la grippe porcine en consommant du porc ou des produits porcins est négligeable. 

Source : Promed

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16/02/2022. INDE - New Delhi. Hépatite A en Inde
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Une épidémie présumée d'hépatite A (communément nommée "jaunisse") a été signalée dans une localité de la région de Jawahar Nagar de la ville de Rajouri (Nord de l'Inde ). Une équipe d'experts dans le domaine s'est rendue sur les lieux pour examiner la situation. Les réservoirs d'approvisionnement en eau de la région devraient être nettoyés et leur origine contrôlée. 

Une enquête a été lancée pour déterminer plus précisément l'origine de la contamination.

L’hépatite A est une infection du foie très courante dans les pays où l’assainissement de l’eau est encore insuffisant. Il est recommandé d'être protégé contre l'hépatite A avant tout voyage, même court en Inde. Une injection, au moins 15 jours avant le départ permet de développer une protection, un rappel, généralement administré 6 à 12 mois plus tard, permet d’acquérir une immunisation au long court.

Source : Promed

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08/12/2021. INDE - New Delhi. Dengue en Inde
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En Inde , Delhi a enregistré 15 décès dus à la dengue en 2021, ce qui est nettement plus élevé que les chiffres rapportés au cours des 6 dernières années. La capitale nationale a vu près de 9 000 cas de maladie transmise par les moustiques, ce qui est également nettement plus élevé que les chiffres depuis 2016. Selon les données partagées par la South Delhi Municipal Corporation (SDMC), jusqu'à la fin de la première semaine de décembre, Delhi a enregistré 8975 cas de dengue. La ville avait vu 4431 cas, 4726 cas, 2798 cas, 2036 cas et 1072 cas en 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020, respectivement. Le nombre de décès dus à la maladie s'élevait à 10, 10, 4, 2 et 1 entre 2016 et 2020, contre 15 décès en 2021.

Jusqu'à fin novembre, le décompte officiel des décès dus à la dengue, maintenu par la South Delhi Municipal Corporation, s'élevait à 9. Ces 9 victimes comprenaient une fille de 3 ans et un garçon mineur.

La dengue est une infection virale transmise par des moustiques. Elle sévit dans toutes les zones tropicales et subtropicales du monde et progresse de façon spectaculaire. Si elle est rarement mortelle, elle peut toutefois évoluer sur des formes sévères pouvant conduire au décès.

Source : Promed

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07/10/2021. INDE - New Delhi. Dengue en Inde
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En Inde , les services sanitaires font face à une augmentation inquiétante du nombre de cas de dengue . D'après le département de la santé de l'État de Pendjab, sur les 13 532 tests effectués sur des patients suspects, 3760 ont été positifs pour la dengue. À l'heure actuelle, 39 laboratoires au Pendjab effectuent des tests gratuits de dépistage. 

Les responsables des services de santé sont chargés d'accélérer les actions de luttes et les populations sont appelées à prendre des précautions afin de diminuer les foyers de transmissions (éviter l'accumulation d'eau dans les glacières, les casseroles et autres ustensiles dans ou autour de leurs maisons par exemple). 

Les cas de dengue et de paludisme sont des maladies qu'il est obligatoire de déclarer en Inde, car figurant sur la liste des maladies épidémiques. En conséquence, tous les hôpitaux privés de l'État du Pendjab sont tenus de signaler ces cas au département de la santé. Un traitement gratuit contre la dengue est disponible dans tous les hôpitaux publics et des services de dengue ont été mis en place. 

 

Source : Promed

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03/10/2019. INDE - New Delhi. Hépatites en Inde
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Deux foyers d’hépatite A (Harraipur) et d'hépatite E (Rama Mandi) dans le Pendjab (district de Bathinda en Inde ) ont débutés le 5 septembre. L'origine serait la contamination de l’eau du réseau de 2 villages. 

Source : Promed

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14/01/2019. INDE - New Delhi. Chikungunya dans le monde
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Sur le mois de décembre 2018:- 1605 cas en Thaïlande - 31 cas en Inde (Ahmedabad)- 37 cas au Mexique - 173 cas au Honduras - 82 cas en Bolivie - 82 382 cas au Brésil , 25 décès
Le chikungunya  est une arbovirose transmise par les moustiques. Le terme « chikungunya » vient de la langue makondé et signifie « l’homme qui marche courbé » en référence aux silhouettes des malades atteints de douleurs articulaires.
Source : Promed -SMV

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27/12/2018. INDE - New Delhi. Foyer de zika en Inde
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Suite à la première épidémie d'infections à zika en Inde au Rajasthan en septembre 2018, les autorités du Madhya Pradesh en signalent une deuxième, avec 6 districts touchés. 

Il est recommandé aux femmes enceintes et les couples ayant un projet parental de ne pas se rendre dans cette zone. Il n’existe actuellement pas de vaccin, ni de traitement spécifique de la virose zika. Les seuls traitements disponibles sont symptomatiques. 

Source : Promed

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11/10/2018. INDE - New Delhi. Tuberculose dans le monde
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La liste des pays à haute endémicité de tuberculose vient d'être revue par le Haut Conseil de la Santé Publique sur la base des données fournies par l'Organisation Mondiale de la Santé (Global Tuberculosis Report 2017)
La liste ci-dessous présente les pays de haute endémicité tuberculeuse (incidence >40/100.000) : 

  • Afrique: 
    Tous les pays, sans exception.
  • Amérique centrale, Amérique du Sud et Caraïbes: 
    Tous les pays, sauf Antigua et Barbuda, Barbade, Bermudes, Bonaire, Cuba, Costa Rica, Curaçao, Jamaïque, Iles Vierges, Iles Caïman et Porto Rico.
  • Amérique du Nord: 
    AUCUN.
  • Asie: 
    Tous les pays, sauf le Japon.
  • Australie et Iles du Pacifique: 
    Tous les pays, sauf Australie, Nouvelle-Zélande, Tonga, Samoa.
  • Europe Centrale et Europe de l'Est (incluant la Russie): 
    Tous les pays, sauf Grèce, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie et Slovénie.
  • Europe du Nord: 
    AUCUN sauf le Groenland.
  • Europe de l'Ouest: 
    AUCUN.
  • Proche et Moyen-Orient: 
    Tous les pays, sauf Chypre, Israël, Oman et Jordanie.

La vaccination par le BCG est recommandée pour les enfants en cas de séjours fréquents ou supérieurs à 1 mois dans les pays à forte incidence de tuberculose . Elle peut être réalisée jusqu'à l'âge de 15 ans.Source : Dr Camus - IPL

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05/10/2018. INDE - New Delhi. Diphtérie en Inde
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Au nord-ouest de Delhi en Inde , le "Civic Hospital" a reçu 147 patients atteints de diphtérie , entre le 6 et le 23 septembre. Parmi eux, 18 enfants sont décédés des suites de la maladie. 

La maladie peut être mortelle ou entraîner des complications graves et permanentes chez les personnes non immunisées ou partiellement immunisées. Cette maladie est plus fréquente dans les parties du monde où le taux de vaccination est bas. 

Source : SafeTravel

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07/08/2018. INDE - New Delhi. Inde : encéphalite japonaise
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En Inde dans la région d'Assam, au moins 4 personnes sont décédées d’encéphalite  japonaise , 22 autres personnes souffrant d'encéphalite ont été admises au Jorhat Medical College et dans d'autres centres médicaux privés au cours des 72 dernières heures selon les autorités sanitaires. 

Des produits répulsifs ainsi que des moustiquaires ont été distribués au populations.

Source : Promed

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20/06/2018. INDE - New Delhi. Dengue en Asie et Océanie
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Premières flambées épidémiques rapportées en 2 018 au Bangladesh , Sri Lanka , Pakistan , Inde , Philippines , Thaïlande , Cambodge , Laos ,Vietnam , Malaisie , Chine , Singapour , Australie (Queensland). En Nouvelle Calédonie : 1 156 cas (2 décès, 103 hospitalisations) en 2018. L'épidémie de dengue est en cours avec 202 cas en mai. A la Réunion : 4 604 cas confirmés en 2018. 

Source : Promed - OMS - InVS

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06/06/2018. INDE - New Delhi. Inde : Encéphalite japonaise
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2 cas d'Encéphalite japonaise ont été notifiés dans la région du Kerala , ils pourraient marquer le début d'une saison de transmission. C'est en 1996 que le premier cas a été signalé dans cette région, seuls quelques cas isolés ont été signalés depuis. Encore et toujours, la protection personnelle anti-vectorielle est recommandée pour tous séjours.

Source : Promed , IPL

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28/11/2017. INDE - New Delhi. Inde : maladies à transmission vectorielle
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Alors que la saison des maladies à transmission vectorielle (via les moustiques principalement) touche à sa fin, 500 cas de dengue répertoriés en une semaine. Soit plus de 8000 cas dont 4000 pour la ville de Delhi (4 mortels au total). Plus de 1100 cas de paludisme et 878 de chikungunya ont également été dénombrés.

Précautions pour les voyageurs : lutte anti vectorielle (répulsifs, vêtements longs, moustiquaire ...).

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27/10/2017. INDE - New Delhi. Alerte Typhoïde dans le monde
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Corée du Nord: Une épidémie de typhoïde en relation probable avec une mauvaise gestion du réseau d'eau touche actuellement la province de Ryanggang en Corée du Nord. L'épidémie serait la cause de plusieurs décès notamment chez des personnes âgées.

Zimbabwe: Compte tenu des épisodes épidémiques que le pays a déjà connu, notamment en 2008, la crainte d'une nouvelle flambée de typhoïde est exprimée par les autorités d'Harare (Zimbabwe) à la suite de la survenue de 83 cas et 6 décès.

Inde: La région de Vijayawada (Andhra Pradesh) fait actuellement face à une épidémie de typhoïde touchant "plusieurs centaines" de personnes.

Source: Promed

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14/09/2017. INDE - New Delhi. Diphtérie au Venezuela, Haiti et Inde
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123 cas de diphtérie ont été recensés au Venezuela depuis le début de l'année, dont 7 décès. 78% des cas n'étaient pas à jour de leurs vaccinations, 15% d'entre eux n'étaient pas dutout vaccinés et 7% ne connaissaient pas leur statut vaccinal. 

72 cas ont été déclarés à Haïti dont 3 mortels. Le statut vaccinal des victimes n'étaient pas à jour ou inconnu.

En Inde, 11 cas ont été reportés. La majorité des cas sont des enfants âgés de 2 à 15 ans. Aucune victime n'est à déplorer à ce jour.  

La diphtérie est une forme d'angine qui peut s'avérer mortelle. La vaccination est obligatoire en France.

Pensez à faire le point de vos vaccins !

Source: Outbreak News Today

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22/08/2017. INDE - New Delhi. Épidémie de fièvre typhoïde en Inde
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24 cas de fièvre typhoïde ont été déclarés dans un village de l'Andra Pradesh. Les autorités sanitaires suspectent une contamination par l'eau. Un support médical a été déployé, des analyses sont actuellement en cours. 

Source: Promed

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23/06/2017. INDE - New Delhi. Encéphalite Japonaise à Taiwan et en Inde
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L’encéphalite japonaise est transmise par la piqûre d’un moustique à la tombée de la nuit jusqu'à l'aube, et peut être mortelle. Les personnes ayant survécu gardent souvent des séquelles neurologiques permanentes. Les porcs et divers oiseaux sauvages constituent le réservoir naturel du virus, qui est transmis à d’autres hôtes animaux et occasionnellement à l’homme par les moustiques Culex. Elle sévit dans presque tous les pays d’Asie. 

4 cas ont été déclarés à Taiwan depuis le début de l'année. En 2016, 23 cas avait été déclarés avec un pic d'infection entre juin et juillet.

Les autorités sanitaires indiennes sont inquiètes: 300 cas d'encéphalite japonaise ont été déclarés en Inde depuis le début de l'année, touchant majoritairement des enfants et provoquant 10 décès. Les Etats victimes sont l'Uttar Pradesh, le Bengale-Occidental et l'Assam.

Source: Promed

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13/05/2017. INDE - New Delhi. La tuberculose en France et dans le monde
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"Comme dans tous les pays de l'Union Européenne et de l'Espace économique européen, l'incidence de la tuberculose baisse régulièrement depuis plusieurs années. En France, ce mouvement s'est confirmé en 2015, avec 4 741 cas déclarés, soit un taux de 7,1 cas pour 100 000 habitants. En France, l'obligation vaccinale a été remplacée en 2007 par une recommandation de vaccination des enfants les plus exposés à la maladie, en particulier ceux nés dans une zone de forte endémie tuberculeuse, ou dont l'un des parents l'était."

Dans le reste du monde la tuberculose sévit encore et des résistances se développent ce qui engendre des difficultés de traitement. En 2000, 24.8% des cas de tuberculose en Russie, 7.9% en Inde, 6% aux Philippines et 2.5% en Afrique du Sud, étaient résistants.
D'ici une vingtaine d'année, 1/3 des cas de tuberculose en Russie, 10% en Inde et aux Philippines, et 5% en Afrique du Sud pourraient devenir résistants.

Source: IPL, Dr P Simian, The Lancet - Infectious Diseases

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20/01/2017. INDE - New Delhi. Encéphalite japonaise en Inde
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Selon l'OMS, 68.000 cas sont rapportés annuellement en Asie. Le Tamil Nadu est connu comme zone d'endémie d'Encéphalite japonaise.  L'inquiétude des autorités vient du fait que, malgré une campagne de  vaccination massive auprès des locaux, le nombre de cas a tendance à croître. Le virus est transmis par un moustique que l'on peut retrouver dans toute l'Asie du Sud-Est, plus précisément au niveau des zones rurales agricoles de type rizières ou à proximité d'élevage de porcs (qui peuvent être des vecteurs du virus). Le risque est très faible pour la plupart des voyageurs qui se  rendent en Asie, surtout pour ceux qui effectuent un court séjour en  milieu urbain, mais il varie suivant la saison, la destination, la durée du voyage et les activités prévues.

La vaccination est recommandée aux voyageurs :

• expatriés ou devant résider plus de 30 jours dans ces régions ;

•  se rendant dans ces régions, avec une activité extérieure importante,  plus particulièrement dans les zones de rizières ou de marécages,  pendant la période de transmission du virus, notamment pendant la saison des pluies, quelle que soit la durée du séjour.

Pour info, les situations  suivantes sont considérées comme à risque : nuit passée à la belle  étoile sans moustiquaire, camping, travail à l’extérieur, cyclisme,  randonnée...

 

Source: IPL, Promed

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28/12/2016. INDE - New Delhi. Inde: Kyasanur Forest disease
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"La “Kyasanur Forest disease (KFD)”ou “monkey disease” est une affection virale hémorragique transmise à l’homme par les tiques. Cette maladie semble s’étendre malgré la disponibilité d’un vaccin. Les cas cliniques s’observent essentiellement de novembre à mai. Une campagne de vaccination est organisée dans le district de Sindhudurg pour les populations à haut risque (fermiers et travailleurs forestiers)."

 

Source: IPL, Promed

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02/12/2016. INDE - New Delhi. Inde: paludisme dans le Jharkhand
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Plusieurs cas de paludisme ont été recensés dans le Nord-Est de l'Inde, dans la région du Jharkhand, notamment des cas à Plasmodium Falciparum. Une chimio-prophylaxie peut être conseillée, en fonction de la durée et des conditions du séjour, pour les voyageurs se rendant dans cette zone. Cependant, la première des protections reste la moustiquaire imprégnée et l'imprégnation des vêtements.
 
 
Source: IPL, OMS

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27/10/2015. INDE - New Delhi. Dengue en Asie : point épidémiologique
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La dengue est une maladie de type grippal, transmise par des moustiques qui bénéficie d'une évolution incroyable à travers le monde. On observe en effet ces dernières années une émergence du virus dans des zones plus tempérées.

Les régions tropicales et subtropicales restent les plus touchées et semblent faire état chaque année de bilans plus importants.

 

Ainsi au Sri Lanka, on enregistre plus de 21 380 cas de dengue dont une cinquantaine de décès depuis le début de l'année. Les régions les plus touchées, sont celle du Sud-Ouest dont Colombo -la capitale- fait partie.

En Inde, 12 000 cas (dont 1 800 nouveaux cas ces derniers jours) et plus de 40 décès ont été rapportés pour la seule région de New Delhi. C'est le constat le plus élevé en 20 ans.

Au Pakistan, le nombre de cas dépasse déjà celui comptabilisé pour la même saison l'année passée.

L'Asie du Sud-Est est aussi très concernée par cette évolution.

Le Vietnam a ainsi déclaré 40 000 cas dont plus de 25 décès. Ho Chi Minh Ville regrouperait un quart des cas déclarés (plus de 11 400 cas à ce jour).

En Thailande, on enregistre plus de 80 950 cas principalement dans les provinces de Rayong, Petchburi, Rachaburi, Trad et Uthaitani.

En Malaisie, plus de 91 000 cas ont déjà été déclarées dont plus de 230 décès. La province de Selangor dont Kuala Lumpur fait partie, regrouperait à elle seule plus de la moitié des cas.

Les Philippines, font état de près de 93 000 cas, principalement dans les régions de Luzon, Calabarzan, Midanao ainsi qu'à Manille -la capitale- et sa région. A Baguio, ville du Nord, 283 cas ont été déclarés, ce qui représente environ 10 fois le nombre total déclaré à la même période l'année passée.

Dans le petit état de Singapour, on compte également plus de 7 650 cas. 24 500 cas dont 269 décès ont été rapportés à Taïwan.

Le risque de dengue pour les voyageur est bien réel quelque soit le type de voyage. Il n'existe à ce jour ni vaccin ou traitement préventif, ni médicament curatif spécifique. La protection contre les piqûres de moustique est donc indispensable qu'on se rende en ville ou en campagne, les moustiques de la dengue ayant même une préférence pour les zones urbaines.

La plupart du temps, les patients récupèrent d'une infection par le virus de la dengue en quelques jours sans séquelles. Cependant, quelques formes plus graves existent et peuvent nécessiter une prise en charge rapide en milieu hospitalier. C'est pour cette raison qu'il est recommandé de consulter rapidement un médecin en cas de fièvre sur place ou dans les quelques jours qui suivent le retour. L'aspirine ou les anti inflammatoires (types ibuprofènes), sont contre-indiqués devant une fièvre pouvant évoquer une dengue. Dans le doute, seul le paracétamol pourra être utilisé pour faire baisser la température.

 

Sources : http://www.techntimes.com ; http://focustaiwan.tw ; http://outbreaknewstoday.com ; http://www.mb.com.ph ; http : //vietnamnews.vn ; www.thenews.com.pk ; OMS; InVS

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19/06/2015. INDE - New Delhi. Paludisme dans la région de Goa
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Le nombre de cas (environ 650), reportés entre janvier et avril 2015, dans la région de Goa en Inde est déjà supérieur au nombre de cas reportés pour la totalité de l'année 2014 (environ 600 cas). La tendance semble effectivement à la hausse : les année précédentes cette région comptait seulement entre 300 et 400 cas annuels.
Avec l'arrivée de la mousson - qui touche l'Inde de juin à septembre -  on peut s'attendre à une augmentation significative des cas de paludisme dans les mois à venir.
Si les traitements préventifs du paludisme ne sont pas systématiquement recommandés pour l'Inde, il convient toute fois d'étudier la situation avec un médecin avant le voyage. La protection anti vectorielle doit, quoi qu'il en soit, être renforcée en période de mousson, d'autant plus que l'Inde est également une zone d'endémie pour d'autre maladies transmises par le biais du moustique comme la dengue, la chikungunya ou l'encéphalite japonaise.
 
SOURCES: http://timesofindia.indiantimes.com

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14/04/2015. INDE - New Delhi. Typhus des broussailles dans la région du Tamil Nadu
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Le typhus des broussailles est une infection bactérienne transmise par des acariens (tiques ou aoûtas). Initialement, les symptômes sont non spécifiques: fièvre, troubles gastro intestinaux pouvant être associés à des troubles respiratoires. Habituellement plus présente dans les campagnes pendant la période hivernale, les autorités sanitaires indiennes certifient que cette pathologie se voit désormais en toute saison et chez des personnes résidant en zone urbaines. On note également une recrudescence : dans le Tamil Nadu, un patient sur dix hospitalisé en maladie infectieuse serait atteint de typhus des broussailles.
La maladie est d'évolution favorable si elle est traitée rapidement par antibiotiques. Ainsi toute personne présentant une fièvre persistante depuis plus de deux jours et ayant séjourné dans cette région de l'Inde devrait consulter un médecin. En l'absence de traitements rapides, la maladie peut évoluer sur des complications pulmonaires, cérébrales, rénales ou cardiaques.
La pathologie peut se rencontrer partout en Asie du Sud Est et en Extrême Orient.
De manière générale il est conseillé aux voyageurs de se protéger des piqures et morsures d'insectes à l'aide de répulsifs et d'insecticides et de consulter rapidement un médecin en cas de fièvre.
 
Sources : ProMED

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19/01/2015. INDE - New Delhi. Flambée d' hépatite à Jaipur en Inde
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32 cas d'Hépatites virales dans la région de Jaipur en Inde ont étés déclarés. Il n'est pas tout à fait claire qu'il s'agisse d'hépatite A ou d'hépatite E. Cliniquement ces maladies sont proches et se transmettent toutes deux par voie alimentaire et par l'eau. Lors de voyages, il est recommandé aux voyageurs de ne consommer que de l'eau en bouteilles et des aliments bien cuits ou lavés avec de l'eau décontaminée. Si il existe un vaccin contre l'hépatite A, il n'en existe pas pour l'hépatite E.

 

Sources: timesofindia

 

 

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08/12/2014. INDE - New Delhi. Paludisme dans le Chhattisgarh
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On enregistre sur l'année 78 947 cas de paludisme, dans la région de Bastar dans l'état de Chhattisgarh. Il a été rapporté récemment, dans cette même zone, 6 décès suite à des paludismes à falciparum (forme grave voire mortelle de paludisme).
Les voyages en Inde ne nécessitent pas systématiquement un traitement préventif contre paludisme. Il est toutes fois recommandé d'évaluer le risque avec des personnels de santé qualifiés. La protection contre les piqures de moustiques doit rester systématique dans toutes les régions confondues.
 
 Source: timesofindia.indiatimes.com

 

 

 

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