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BURUNDI - Bujumbura. BURUNDI - Bujumbura. Informations générales

BURUNDI

Vaccinations

Vaccination obligatoire

Fièvre jaune

Les informations que nous communiquons sont issues du RSI (Règlement Sanitaire International) signé par tous les pays membres de l’ONU.

Chaque pays reste toutefois maître de rajouter ses règlements propres. Nous nous efforçons de tenir nos informations actualisées mais certains pays peuvent demander des vaccinations pour les demandes de VISA ou le passage de leurs frontières et ce même si aucune obligation n'est spécifiée dans cette page. Nous nous efforçons de tenir notre information actualisée mais ne pouvons garantir une évolution récente ou inopinée. Aussi vous appartient-il d’appeler le consulat ou l’ambassade de votre pays de destination pour vous assurer des obligations vous concernant.

Attention : quand la vaccination est obligatoire, un certificat international de vaccination contre la fièvre jaune est exigé à l’entrée dans le pays.

La maladie : La fièvre jaune est une maladie virale transmise par un moustique. Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques, le virus peut provoquer une pathologie aiguë qui évolue certaines fois vers une forme hémorragique grave et mortelle dans 50 à 80% des cas.

La protection contre les piqures de moustiques ne suffit pas face à la gravité de la maladie. La vaccination est fiable et systématiquement recommandée pour tous les voyageurs se rendant dans une zone ou la maladie sévit.

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Les symptômes

Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques, le virus provoque parfois une pathologie aiguë, qui se déroule en deux phases.

La première associe fièvre, douleurs musculaires, céphalées, frissons, anorexie, nausées et/ou vomissements, souvent avec bradycardie.

Environ 15 % des cas évoluent vers une deuxième phase au bout de quelques jours, avec résurgence de la fièvre, développement d’une jaunisse, douleurs abdominales, vomissements et manifestations hémorragiques ; jusqu’à la moitié de ces malades meurent 10 à 14 jours après le début de la maladie.

La cause

La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique.

La transmission

L’infection est transmise par des moustiques d’un singe à un autre et occasionnellement à l’homme.

Ces moustiques, du genre Aedes, piquent le jour. En milieu urbain, les moustiques transmettent le virus d’une personne à une autre, et l’introduction de l’infection dans des zones urbaines à forte densité de population peut entraîner d’importantes épidémies de fièvre jaune.

Dans les régions humides de savane en Afrique, on observe un schéma de transmission intermédiaire : les moustiques contaminent aussi bien les singes que les hommes, provoquant des flambées localisées.

Quel risque pour les voyageurs

L’obligation vaccinale protège le voyageur dans les pays d’endémie, qui ont l'obligation de la demander. Ce n’est toutefois pas le cas de tous les pays, certains ne respectant pas les recommandations de l’OMS en la matière. Il appartient alors au voyageur de faire néanmoins cette vaccination pour se protéger.

De plus : la vaccination contre la fièvre jaune n’est généralement pas recommandée dans les pays ou zones où l’exposition au virus amaril est peu probable.

Toutefois, même dans ces endroits, elle doit être envisagée si l’itinéraire implique une forte exposition aux moustiques, par exemple lors d’un séjour prolongé en milieu rural. (OMS)

Géographie

La fièvre jaune est présente dans les zones urbaines et rurales d’Afrique et du centre de l’Amérique du Sud.

Prévention

Prévention

Éviter les piqûres de moustiques ; le risque de transmission est maximum le jour et en début de soirée.

La vaccination est fiable et sûre.

Données épidémiologiques actualisées : cliquez ici

Les recommandations vaccinales

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Fièvre jaune Présente

Vaccins :

Une seule injection, 10 jours avant le départ. Validité réglementaire : à vie.

 

 

 

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 9 mois et exceptionnellement dès l'âge de 6 mois. Une injection au moins 10 jours avant le départ pour la primo-vaccination.

Dans le cadre du règlement sanitaire international, la vaccination antiamarile est valable à vie et peut être exigée à l'entrée de certains pays.

 

 

 

Points clés

Le vaccin amaril n'est disponible que dans les centres agréés de vaccinations internationales.

La vaccination doit tenir compte de cas particuliers : femmes enceintes ou allaitantes, donneurs de sang, personnes immunodéprimées. Lorsque la vaccination ne peut pas être réalisée, les voyages en zone d'endémicité amarile sont formellement déconseillés. Si nécessaire, un certificat de contre-indication à la vaccination anti-amarile peut être délivré.

Des effets indésirables bénins et passagers sont fréquents ; d'exceptionnels effets indésirables graves du vaccin amaril ont été observés.

 

 

 

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62102962&typedoc=N&ref=N0185362.htm

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Vaccinations recommandées

Toujours recommandé

Diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche : à jour. Consulter le calendrier vaccinal.

Rougeole : à jour. Vaccination importante pour les nourrissons et les enfants qui voyagent.

Grippe : toute personne âgée de 65 ans et plus, tout voyageur atteint d’une affection chronique, tout voyageur en groupe ou en bateau de croisière.

Hépatite A

Systématiquement recommandée.

La maladie

L’hépatite A est une infection du foie très courante dans les pays où l’assainissement de l’eau est encore insuffisant. C'est une maladie liée au péril fécal, elle est due à un virus transmis par l’alimentation et l’eau ou par contact avec une personne ou un objet contaminé. La guérison est l’issue la plus commune mais la convalescence peut être longue et invalidante. Dans certains rares cas, l’hépatite A évolue vers des formes sévères voire mortelles.

Les voyageurs se rendant dans des zones d’endémie doivent être vigilants par rapport aux règles d’hygiène et d’alimentation, mais la vaccination reste systématiquement conseillée en raison de la forte prévalence et de la résistance du virus à de nombreux moyens de désinfection.

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La maladie

L'hépatite A est l’une des causes les plus fréquentes d’infection d’origine alimentaire. Elle est provoquée par un virus, le VHA, très virulent : il peut persister dans l’environnement et résiste à de nombreux moyens d’assainissement et de transformation des aliments.

Contrairement aux hépatites B et C il n’y a pas d’évolution vers des formes chroniques ou des cirrhoses, mais la convalescence peut être longue (plusieurs semaines, voire plusieurs mois). Elle est rarement mortelle. Cependant dans certains cas elle peut provoquer une hépatite fulminante (insuffisance hépatique sévère pouvant aller jusqu’à n’avoir de recours qu’une greffe de foie) souvent mortelle.

Le risque de complications suite à une infection par l’hépatite A augmente avec l’âge.

Toute personne n’ayant jamais été ni infectée ni vaccinée peut contracter la maladie. La vaccination est donc recommandée à partir de l’âge de 1 an pour tous les voyageurs devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire, quelles que soient les conditions du séjour.

 

Les signes de la maladie

Après une période d’incubation pouvant varier de 14 à 28 jours, l’hépatite A se caractérise généralement par l’apparition souvent brutale d’une fièvre, un mauvais état général, une perte d’appétit, une gêne abdominale et des nausées. Ces symptômes sont suivis dans 70 % des cas chez l’adulte et dans 10% des cas chez les jeunes enfants d’une « jaunisse » (coloration de la peau et du blanc des yeux en jaune). Cet état dure généralement quelques semaines voire plusieurs mois avant d’évoluer vers une guérison sans séquelles dans la majeure partie des cas.

Les complications se traduisent par une forme fulgurante de la pathologie. C’est à dire une atteinte sévère du foie conduisant à une insuffisance hépatique pouvant être mortelle et nécessiter une greffe de foie en urgence.

Chez les très jeunes enfants, jusqu’à environ 6 ans, l’infection est d’ordinaire légère ou asymptomatique. Les enfants plus grands peuvent présenter des symptômes de la maladie et la convalescence peut s’étaler sur plusieurs semaines. Cependant la pathologie n’évolue généralement pas sur des formes graves. Les adolescents et les adultes sont donc la population la plus à risques, les symptômes, la durée de la convalescence et le risque de complications augmentant avec l’âge. Le risque d'hépatite fulminante peut aller jusqu'à 2% chez les plus de 50 ans. 

 

La transmission

 

La transmission de l'hépatite A est de type oro-fécale. Elle peut se faire :

  • de façon directe, d'individu à individu, notamment dans les collectivités (crèche, école maternelle/primaire) et dans certains groupes à risque (voyageurs en zone d'endémie, utilisateurs de drogues...) ;
  • de façon indirecte, par l'intermédiaire :
    • de l'eau contaminée par les virus provenant de selles de personnes malades (puits, eau douce, piscines insuffisamment traitées),
    • de coquillages consommés crus ou peu cuits (moules, palourdes, huîtres) et récoltés en eau insalubre,
    • d'aliments contaminés, consommés crus (salade, tomates, fraises/framboises surgelées...),
    • d'objets souillés portés à la bouche par de jeunes enfants.

 

Les risques pour les voyageurs

Le risque pour le voyageur met en balance l’endroit où il a grandi, et l’endroit où il se rend.

Dans les pays en développement où l’hygiène et les conditions sanitaires sont précaires, la maladie est hyper endémique. On estime que 90 % des enfants sont contaminés par la maladie avant l’âge de 10 ans. Les personnes ayant grandi dans ces zones du monde ne sont donc pas une population à risque lorsqu’ils voyagent en zone d’endémie et la vaccination n’est généralement pas utile.

Il existe aussi des zones dites intermédiaires qui regroupent les pays en développement ou pays émergents, où les conditions sanitaires peuvent être variables selon les régions et le niveau social. Les populations ayant grandi dans ces zones doivent donc être vigilantes lorsqu’ elles voyagent car on ne peut pas être certain de leur immunisation. Une prise de sang peut être réalisée pour s’assurer de la nécessité du vaccin.

Dans les pays développés, le niveau sanitaire étant bon, la maladie ne circule plus ou de façon très sporadique. Les personnes issues de ces pays ne sont donc généralement pas immunisées contre la maladie. La vaccination est de ce fait recommandée de façon systématique. Paradoxalement même si les personnes âgées sont plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie, elles constituent dans l’ensemble un groupe moins à risque que les adultes plus jeunes : le niveau d’hygiène étant moins bon à l’époque de leur enfance, on convient d’une vraisemblable immunisation. Ainsi les personnes nées avant 1945 ne sont pas vaccinées de façon systématique. Une prise de sang pour rechercher l’immunité peut également être réalisée dans ce cas spécifique.  

Les personnes souffrant d’une maladie chronique du foie (hépatite B, C, cancer, cirrhose) ou de mucoviscidose devraient être systématiquement vaccinées et ce même en l’absence de voyages en zones d’endémie.

 

Géographie

   

Prévention

La prévention à l’échelle des collectivités repose sur l’assainissement de l’eau, l’accès des populations à l’eau potable et l’élimination des eaux usées dans de bonnes conditions.

A l’échelle individuelle la vaccination est le meilleur moyen de prévention. Néanmoins il est indispensable de respecter les règles propres à la prévention de toutes les maladies féco-orales:

  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou traitée par des moyens de désinfection fiables
  • Ne pas consommer de glaçons dans les boissons quand on n’en connait pas l’origine
  • Ne pas consommer des aliments potentiellement contaminés (aliments crus et/ou mal conditionnés)
  • Observer une bonne hygiène individuelle, notamment un lavage des mains fréquent à l’eau propre et au savon et à l’aide de gel hydroalcolique,

 

La vaccination

Quelles que soient les conditions du séjour, la vaccination est recommandée dès l’âge de 1 à 4 ans pour tous les voyageurs nés dans des pays où l’hygiène est bonne et devant séjourner dans un pays où l’hygiène est précaire.

Le vaccin de l’hépatite A est produit à partir d’un virus inactivé. Il présente peu d’effets secondaires et il n’y a jamais eu de manifestations indésirables graves. Il existe en forme pédiatrique pour les enfants de 1 à 15 ans.

 

Le traitement

Une dose de vaccin administrée dans les deux semaines suivant l’exposition à la maladie peut avoir des effets protecteurs, mais il n’existe pas de traitement spécifique contre l’hépatite A et la guérison peut être longue si le patient développe une forme clinique. Le traitement consiste donc à réduire les symptômes et leurs conséquences : maintenir un bon équilibre nutritionnel, remplacer les pertes liquidiennes dues aux vomissements et à la diarrhée.

En cas d’hépatite A fulminante, le seul traitement est la greffe de foie. 

 

Sources: BEH – France ( BEH "calendrier vaccinal" / BEH "voyageurs)",  INPES, OMS

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Vaccins :

Une injection protège 3 ans; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de un an. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 3 ans. La durée de protection est d’au moins 10 ans après la seconde dose.

Points clés

Certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62756524&typedoc=N&ref=N0192574.htm

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Une injection protège 5 ans en moyenne; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans.

Points clés

Certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60386414&typedoc=N&ref=N0207731.htm

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Une injection protège 5 ans en moyenne; la seconde dose protège à vie.

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Schéma vaccinal

A partir de 1 an. Une injection, au moins 15 jours avant le départ. Un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette seconde dose peut être administrée jusqu’à 5 ans.

Points clés

Les enfants sont des vecteurs majeurs de l'infection souvent non diagnostiquée à cet âge. La personne atteinte est contagieuse plus d'une semaine avant les signes cliniques. La vaccination des enfants permet donc de limiter la diffusion de la maladie dans l'entourage.

Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60152436&typedoc=N&ref=N0208119.htm

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Schéma accéléré à partir : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

De 1 an à 15 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Concernant l'hépatite A, Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

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Hépatite A et typhoïde. Une injection avec protection trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Une injection 15 jours avant le départ. Durée de la protection : 3 ans (notamment concernant la Typhoide)

Pour l'hépatite A : rappel 6 à 12 mois plus tard (jusqu'à 3 ans) et la durée de la protection est à vie.

Points clés

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69725264&typedoc=N&ref=N0222674.htm

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Hépatite B

La maladie

L’Hépatite B est une infection du foie due à un virus, transmise d’homme à homme par le sang, le matériel médical souillé ou lors de rapports sexuels. Elle peut être aigüe ou devenir chronique avec le risque de développer une cirrhose ou un cancer du foie.

La vaccination fait partie du calendrier vaccinal français. Elle est d’autant plus conseillée aux voyageurs se rendant dans des pays ou la prévalence de la maladie est forte et le système de soin peu sûr.

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Les symptômes

La plupart des infections aiguës à VHB sont asymptomatiques ou provoquent des symptômes légers, qui passent souvent inaperçus. L’infection aiguë est symptomatique chez 1 % environ des enfants contaminés durant la période périnatale, chez 10 % des enfants contaminés entre les âges de 1 et 5 ans et chez 30 % environ des sujets contaminés après 5 ans.

En cas d’hépatite B clinique aiguë, les symptômes apparaissent progressivement, avec anorexie, gêne abdominale, nausées, vomissements, arthralgie et éruption cutanée, suivis de jaunisse dans certains cas.

Chez les adultes, environ 1 % des cas sont mortels.

Une infection chronique à VHB apparaît chez moins de 5 % des adultes porteurs du virus, mais plus souvent chez les jeunes enfants et chez la plupart de ceux chez qui ont été contaminés durant la période périnatale. Dans certains cas, une infection à VHB chronique, une cirrhose et/ou un cancer du foie apparaissent ultérieurement.

(OMS)

La cause

Le virus de l’hépatite B (VHB).

La transmission

La transmission de l'hépatite B est liée à la présence du virus dans la plupart des liquides biologiques des personnes infectées (sang, sperme, sécrétions vaginales).

Il existe quatre principaux modes de transmission de l'hépatite B (VHB) :

  • les relations sexuelles non protégées. L'infection par le VHB fait partie des infections sexuellement transmissibles  (IST) ;
  • le contact direct ou indirect avec du sang infecté. Ce contact peut se faire lors :
    • d'expositions professionnelles pour les personnels soignants,
    • de soins médicaux (risques nosocomiaux) : piqûre, contact des muqueuses avec du matériel souillé et insuffisamment décontaminé,
    • d'usage de drogues par voie intraveineuse ou nasale,
    • de la réalisation de piercing ou de tatouage sans respect des règles d'hygiène ;
  • la transmission de la personne contaminée à son entourage proche (essentiellement les contacts intrafamiliaux). Cette transmission se fait le plus souvent par des petites plaies cutanées ou par l'intermédiaire d'objets de toilette piquants ou coupants (rasoir, brosse à dents, coupe-ongles, etc.) ;
  • la transmission de la mère à l'enfant. Elle se produit essentiellement au moment de l'accouchement si la mère est porteuse chronique du VHB.

À noter : dans environ 30 % des cas, le mode de contamination par le VHB n'est pas retrouvé.

(INPES)

Les risques pour les voyageurs

Ils dépendent :

1) de la prévalence de l’infection à VHB dans le pays ou la zone de destination ;

2) de l’importance du contact direct avec du sang ou des liquides biologiques ou du contact sexuel avec une personne potentiellement contaminée ;

3) de la durée et du type de voyage.

Il y a un risque de contamination principalement lors d’interventions réalisées pour des soins (actes médicaux, dentaires, analyses en laboratoire ou autres) qui impliquent une exposition directe au sang ou à des liquides biologiques humains, lors d’une transfusion sanguine sans dépistage du virus de l’hépatite B, ou encore lors de contacts avec des aiguilles mal stérilisées (acupuncture, piercing, tatouage ou injection de drogues). En outre, l’infection peut se transmettre d’un sujet VHB-positif à un sujet sensible au virus par contact direct entre une plaie ouverte causée par une piqûre ou une éraflure.

(OMS)

Géographie

Prévention

Elle repose sur la protection et l’évitement de toutes les situations à risques : rapports sexuels, soins médicaux et surtout piqûres et transfusion, piercing, tatouage, usage de drogues intraveineuses.

Tous les voyageurs non immunsés qui se rendent dans des pays ou zones où il y a un risque d’infection modéré à élevé sont candidats à la vaccination. Le vaccin peut être administré dès la naissance.

(OMS)

 

 

 

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Hépatite B prévalence Elevée.

Vaccins :

Protocole en trois injections. Protection longue.

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Schéma vaccinal

Possible dès la naissance si séjour en zone de forte endémie. Deux injections espacées d'un mois et rappel 6 à 12 mois après la première. Protection longue.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=65782652&typedoc=N&ref=N0208261.htm

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Protocole en trois injections. Protection longue

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans. Deux injections espacées d'un mois et une troisième injection 6 à 12 mois après la première. Protection longue.

Points clés

En cas de départ imminent, protocole accéléré : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=62279329&typedoc=N&ref=N0220543.htm

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Protocole en 3 injections puis valable à vie.

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Diphtérie-tétanos-poliomyélite-coqueluche-haemophilus influenzae de type B-hépatite B (DTPCa Hib HépB). Selon calendrier vaccinal.

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Schéma vaccinal

Une injection à 2 et 4 mois, un rappel à 11 mois.

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Schéma accéléré à partir : J0-J7-J21 avec rappel 1 an après la première injection.

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire

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Hépatite A et hépatite B. Protection longue après trois injections.

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Schéma vaccinal

De 1 an à 15 ans.

Deux injections à M0 et M1 et rappel à 6 mois après la première injection.

Attention : conserver le même vaccin combiné pendant tout le protocole (en particulier ne pas substituer au Twinrix un vaccin monovalent hépatite B pour la seconde injection).

Points clés

Concernant l'hépatite A, Certains enfants peuvent être immunisés car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

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Méningites

Vaccination conseillée, notamment si contact étroit avec la population locale

La maladie

La méningite est une infection des méninges (membranes qui entourent le cerveau) qui peut être très grave. Elle peut être causée par plusieurs types de  virus, bactéries ou champignons. Contre certaines des bactéries responsables, on dispose d’un vaccin.

La maladie se transmettant d’homme à homme par des gouttelettes provenant du nez ou de la bouche, le grand risque est celui d’épidémies de masse, notamment lors de grands rassemblements entraînant une grande promiscuité.

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Les signes de la maladie

La plupart des infections ne causent pas de pathologie clinique. De nombreux sujets contaminés deviennent des porteurs asymptomatiques de la bactérie et constituent un réservoir et une source de contamination pour d’autres personnes.

En règle générale, la maladie endémique touche principalement les enfants et les adolescents, le taux d’atteinte étant maximum chez les nourrissons âgés de 3 à 12 mois tandis que, lors des épidémies, le taux peut augmenter aussi chez les enfants plus grands et les jeunes adultes.

La méningite à méningocoques a un début brutal avec céphalée intense, fièvre, nausées, vomissements, photophobie et raideur de la nuque ainsi que divers signes neurologiques.

La maladie est mortelle dans 5 à 10 % des cas, même lorsqu’un traitement antimicrobien est administré rapidement dans un service de soins de qualité ; parmi les personnes qui survivent, jusqu’à 20 % ont des séquelles neurologiques permanentes.

(OMS)

La cause

Les méningites contre lesquelles il existe un vaccin sont dues à des bactéries Neisseria meningitidis, qui se logent principalement dans le rhino-pharynx.

Il en existe différents types appartenant à des « sérogroupes » A, B et C, Y (émergent aux États-Unis), X (Afrique, Europe, États-Unis), et W-135 qui devient de plus en plus préoccupant car il cause des flambées, notamment en Arabie saoudite et dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.

La transmission

La bactérie se transmet par contacts interhumains directs et par la projection d’aérosols et de gouttelettes d’origine nasale ou pharyngée par des sujets malades ou porteurs asymptomatiques. L’homme est le seul réservoir. (OMS)

Les risques pour les voyageurs

Ils sont généralement faibles. Ceux qui se rendent dans des pays industrialisés peuvent être exposés à des cas sporadiques de méningococcie, principalement à méningocoques A, B ou C.

Des flambées d’infection à méningocoque C surviennent dans les écoles, les universités, les casernes et d’autres lieux où les adolescents ou les jeunes adultes se trouvent rassemblés.

Les voyageurs qui se rendent dans la ceinture subsaharienne de la méningite peuvent être exposés à des poussées épidémiques d’infection à méningocoques, le plus souvent des groupes A et W135, caractérisées par un taux d’incidence très élevé pendant la saison sèche (de décembre à juin). Les voyageurs qui restent longtemps en contact étroit avec la population locale sont plus menacés que les autres.

Il existe un risque particulier pour les pèlerins qui se rendent à La Mecque.

La vaccination par le vaccin tétravalent (A, C, Y, W-135) est actuellement exigée par l’Arabie saoudite pour les pèlerins qui vont à La Mecque, qu’il s’agisse du pèlerinage annuel (Hadj) ou non (Umrah).

Géographie

Prévention

Éviter les espaces confinés qui sont bondés.

Après des contacts étroits avec une personne atteinte de méningococcie, demander l’avis d’un médecin concernant une éventuelle chimioprophylaxie ou vaccination.

Être vacciné.

Mode de vaccination

La vaccination contre les infections invasives à méningocoque est recommandée:

• aux personnes se rendant dans une zone d’endémie,notamment la « ceinture de la méningite » en Afrique subsaharienne : zones de savane et Sahel, d’ouest en est, du Sénégal à l’Ethiopie, au moment de la saison sèche, favorable à la transmission du méningocoque (habituellement hiver et printemps) ou dans toute autre zone où sévit une épidémie, dans des conditions de contact étroit et prolongé avec la population locale:

    •  pour les personnes âgées de 6 mois et plus, en cas d’épidémie due au méningocoque de sérogroupe A : avec le vaccin méningococcique A+C ;
    •  pour les personnes âgées de 2 mois et plus, en cas d’épidémie due au méningocoque de sérogroupe C : avec le vaccin méningococcique C conjugué ;
    •  pour les personnes âgées de 6 semaines et plus, en cas d’épidémie due au méningocoque de sérogroupe W135 ou Y : avec le vaccin méningococcique A,C,Y,W135 (de préférence conjugué).

• aux personnes se rendant dans une zone d’endémie pour y exercer une activité dans le secteur de la santé ou auprès des réfugiés, quelle que soit la saison :vaccin méningococcique A,C,Y,W135 conjugué.

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Vaccins :

A partir de l'âge de 2 ans. Une injection au moins 10 jours avant le départ. Protection efficace pendant 5 ans.

 

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Schéma vaccinal

Protection efficace pendant 5 ans et plus.

 

Points clés

Vaccination de moins de 3 ans exigée pour le pèlerinage du Hajj et de la Omra.

 

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Ce vaccin n'est plus commercialisé.

 

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Schéma vaccinal

 

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A partir de l'âge de 6 semaines. Une injection au moins 10 jours avant le départ. Protection efficace pendant 5 ans.

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Schéma vaccinal

Protection efficace pendant 5 ans et plus.

Points clés

Vaccination de moins de 3 ans exigée pour le pèlerinage du Hajj et de la Omra.

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Rage

La maladie

Mortelle une fois déclarée, la rage peut être prévenue par la vaccination avant le départ mais aussi après exposition au risque. Elle est transmise par le contact avec la salive d'un animal contaminé. 

Elle tue encore plus de 59 000 personnes par an, surtout en Afrique et en Asie. 

En France en 2016, près de 4200 personnes ont reçu un traitement. 

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La maladie

Le virus de la rage infecte le système nerveux et affecte son fonctionnement. Il perturbe les neurones mais les lésions ne sont pas visibles physiquement. 

Parmi les symptômes on peut citer :

Encéphalomyélite (atteinte du cerveau et de la moelle épinière) virale aiguë, presque invariablement mortelle. Les premiers signes sont notamment les suivants : sentiment d’appréhension, céphalée, fièvre, mauvais état général et modifications sensorielles autour du siège de la morsure. L’excitabilité, les hallucinations et l’aérophobie (crainte pathologique des courants d’air) sont courantes, suivies dans certains cas d’hydrophobie (crainte pathologique de l’eau) due à des spasmes des muscles de la déglutition, évoluant vers un délire, des convulsions et la mort au bout de quelques jours. Une forme moins répandue, la rage paralytique, se caractérise par une paralysie, une perte de sensation, un état de faiblesse et des douleurs.

(OMS)

La cause

La rage est due à un virus, nommé Lyssavirus.

La transmission

La rage est une zoonose (maladie animale) qui affecte un large éventail de mammifères domestiques et sauvages (chien chat, renards, chauves-souris...). L’homme est généralement infecté par la morsure d’un animal contaminé (qui peut ne pas présenter de signes de la rage), car le virus est présent dans la salive.

Dans les pays en développement, la rage se transmet habituellement suite à une morsure de chien. Elle peut également se transmettre par griffures avec pénétration de la peau et saignement ou par léchage sur plaie ou muqueuses.

La transmission interhumaine autre que par greffes d’organes n’a pas été confirmée en laboratoire.

(OMS)

Les risques pour les voyageurs

Le risque que courent les voyageurs dans les zones où la rage est présente (voir la carte) est proportionnel à la fréquence de leurs contacts avec des mammifères susceptibles d’être enragés.

Dans la plupart des pays en développement, on estime qu’il y a un chien (avec ou sans maître) pour 10 habitants et en moyenne, une centaine de morsures de chiens suspects sont signalées pour 100 000 habitants chaque année. La rage étant mortelle, il faut immédiatement consulter un centre médical compétent, de préférence le centre antirabique d’un grand hôpital urbain. Les premiers soins doivent être prodigués au plus tôt (prophylaxie post-exposition).

Géographie

La rage est présente chez les mammifères dans la plus grande partie du monde. La plupart des 59 000 décès qui, estime-t-on, se produisent chaque année surviennent en Afrique et en Asie.

En bleu foncé: Endémie de la rage humaine transmise par les chiens; la rage canine et la rage humaine à transmission canine sont présentes dans le pays.

En bleu clair : Endémie de la rage canine; rage canine présente dans la majeure partie du pays, mais aucun cas de rage humaine transmise par les chiens.

En orange : Cas sporadique de rage transmise par les chiens ; rage canine présente dans quelques zones du pays, accompagnée de cas humains sporadiques.

En beige : Maîtrise de la rage canine : quelques cas de rage canine dans les zones limitées du pays mais aucun de rage humaine transmise par les chiens.

En vert : Absence de rage canine ; aucun cas de rage canine et aucun cas de rage humaine transmise par les chien (sauf cas d'importation).

NB : cette carte ne notifie que les cas de rage canine.

Prévention

Les voyageurs doivent éviter les contacts avec les animaux errants, notamment les chiens et les chats, et avec les animaux en liberté ou captifs. Pour les voyageurs qui font de la spéléologie, la simple exposition à l’air des grottes n’est pas dangereuse, mais ils ne doivent pas toucher les chauves-souris.

Dans la plupart des pays du monde, un contact suspect avec des chauves-souris justifie une prophylaxie post-exposition.

Il y a deux niveaux de vaccination pour prévenir la rage : avant toute morsure et tout risque de transmission (pré-exposition) ; après une exposition (léchage, griffure, morsure) pouvant faire craindre une transmission de la rage.

La vaccination antirabique est donc pratiquée dans les deux cas suivants :

  • vaccination pré exposition : pour protéger les personnes susceptibles d’être exposées à la rage ;
  • prophylaxie post exposition (a initié dans les 48 heures qui suivent le contact à risque) : pour prévenir la maladie chez les sujets qui ont été exposés, généralement après avoir été mordus par un animal soupçonné d’avoir la rage.

Les vaccins utilisés pour la vaccination avant et après exposition sont les mêmes ; seul le protocole d’administration change selon l’application.

La vaccination préventive ne dispense pas d’un traitement curatif (deux injections de rappel), qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d’exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

(BEH)

 

2. Mode de vaccination

La vaccination contre la rage est recommandée pour les voyageurs devant effectuer un séjour prolongé ou aventureux et en situation d’isolement dans des zones à haut risque (Asie, Afrique y compris l’Afrique du Nord, Amérique du Sud).

Elle est recommandée en particulier chez les jeunes enfants dès l’âge de la marche. En effet, ceux-ci ont un risque plus élevé d’exposition par morsure et/ou par contact mineur passé inaperçu(léchage sur peau excoriée, griffure…).

La vaccination préventive ne dispense pas d’un traitement curatif (deux injections de rappel), qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d’exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

 

 

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Présence de rage animale oui. Disponibilité du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire on trouve facilement sur place du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire. Ils proviennent de France, d'Allemagne, et sont de type cellulaire. Où se rendre, qui appeler pour recevoir un traitement après exposition 22. 50.80 et 22.25.53.

Vaccins :

Deux injections à J0 et J7. Protection longue. Traitement curatif allégé.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de la marche.

Les rappels de vaccin antirabique ne sont plus nécessaires chez les personnes qui ont reçu la série initiale des trois injections vaccinales.

Points clés

La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif (deux injections de rappel), qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

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Deux injections à J0 et J7. Protection longue. Traitement curatif allégé.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de la marche.

Les rappels de vaccin antirabique ne sont plus nécessaires chez les personnes qui ont reçu la série initiale des trois injections vaccinales.

Points clés

La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif (deux injections de rappel), qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=60163226&typedoc=N&ref=N0190540.htm

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Typhoïde

La maladie

La typhoïde est une infection digestive qui touche annuellement 11 à 20 millions d’individus et en tue 128 000 à 161 000 dans le monde.

La vaccination est recommandée pour les voyageurs devant effectuer un séjour prolongé ou dans de mauvaises conditions, dans des pays où l’hygiène est précaire et la maladie endémique, particulièrement dans le sous-continent indien (cf. carte).

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Les signes de la maladie

Maladie systémique plus ou moins grave. Les signes caractéristiques des cas graves sont les suivants : fièvre à début progressif, céphalée, mauvais état général, anorexie et insomnie.

La constipation est plus courante que la diarrhée chez les adultes et les grands enfants. En l’absence de traitement, certains malades développent une fièvre soutenue, une bradycardie, une hépato-splénomégalie, des symptômes abdominaux et, parfois, une pneumonie. Jusqu’à 20 % des malades à peau blanche peuvent présenter sur le torse des taches roses, qui s’estompent sous la pression des doigts.

La troisième semaine, les cas non traités développent des complications gastro-intestinales et cérébrales, qui peuvent être mortelles dans 10 à 20 % des cas.

C’est chez les enfants de moins de 4 ans que le taux de létalité est le plus élevé. De 2 à 5 % environ des sujets atteints de fièvre typhoïde deviennent des porteurs chroniques, la bactérie persistant dans les voies biliaires après disparition des symptômes.

(OMS)

La cause

La typhoïde est due au bacille typhique (Salmonella typhi), qui ne touche que l’être humain. 

Les fièvres paratyphoïdes et gastro-intestinales sont provoquées par d’autres espèces de Salmonella, qui infectent aussi bien les animaux domestiques que l’homme.

La transmission

L’infection résulte de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés.

Une transmission directe féco-orale est parfois possible.

Les crustacés ramassés dans des zones polluées par des eaux usées sont une importante source de contamination.

On peut aussi être contaminé en consommant crus des fruits et des légumes cultivés par épandage d’excrétas humains, ou du lait et des produits laitiers contaminés.

Les mouches peuvent contaminer les aliments, qui contaminent ensuite l’homme.

La pollution des sources d’eau peut être à l’origine d’épidémies de fièvre typhoïde lorsqu’un grand nombre de personnes utilisent la même source d’eau de boisson.

(OMS)

Les risques pour les voyageurs

Ils sont généralement faibles, sauf dans certaines parties d’Afrique septentrionale et occidentale, en Asie du sud, dans certaines parties de l’Indonésie et au Pérou.

Ailleurs, les voyageurs ne sont d’ordinaire exposés que là où les conditions d’hygiène sont médiocres. Même les voyageurs vaccinés doivent éviter de consommer des aliments et de l’eau susceptibles d’être contaminés car le vaccin ne protège pas totalement.

(OMS)

Géographie

Prévention

Observer toutes les mesures préventives concernant l’eau et l’alimentation.

Mode de vaccination

Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains.

 

 

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Vaccins :

Hépatite A et typhoïde. Une injection avec protection trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de 16 ans.

Une injection 15 jours avant le départ. Durée de la protection : 3 ans (notamment concernant la Typhoide)

Pour l'hépatite A : rappel 6 à 12 mois plus tard (jusqu'à 3 ans) et la durée de la protection est à vie.

Points clés

Concernant l'hépatite A, certaines personnes peuvent être immunisées car ayant déjà contracté la maladie, notamment en cas d'antécédents d'ictère -"jaunisse"-, enfance en zone d'endémie ou personnes nées avant 1945. Seul un examen sérologique peut vérifier cette immunité. Si celle-ci est confirmée, la vaccination n'est pas nécessaire.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69725264&typedoc=N&ref=N0222674.htm

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Une injection protège durant trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 2 ans.

Une injection 15 jours avant le départ.

Points clés

Ce vaccin n'assurant qu'une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l'eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=69107862&typedoc=N&ref=N0214498.htm

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Une injection avec protection de trois ans.

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Schéma vaccinal

A partir de l'âge de 2 ans.

Une injection 15 jours avant le départ.

Points clés

Ce vaccin n'assurant qu'une protection de 50 à 65%, il ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l'eau, des aliments, ni au lavage des mains.

Notice d'utilisation

http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/frames.php?specid=68790394&typedoc=N&ref=N0192566.htm

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Paludisme

Attention : le paludisme peut être mortel

Le paludisme est une maladie transmise par piqûre de moustiques. La prévention repose principalement sur la protection contre ces piqûres qui peut être complétée par la prise de traitement médicamenteux.

Tout voyage en zone d'endémie doit faire l'objet d'une consultation médicale afin d'évaluer le risque et la prévention adaptée.

 

La moindre fièvre doit faire l'objet d'une consultation, que ce soit pendant le séjour ou au retour.

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1. Généralités

Le paludisme est une maladie courante et potentiellement mortelle dans de nombreuses zones tropicales et subtropicales. Il y a actuellement près d’une centaine de pays exposés au risque de transmission du paludisme. En 2013, cette maladie a tué 584 000 personnes dans le monde, en majorité des enfants originaires d'Afrique Sub-Saharienne.

En France, plus de 10 000 voyageurs sont infectés chaque année lors d’un voyage dans leur pays d’origine. Les voyageurs résidant dans des zones où il n’y a pas de paludisme – qu’ils soient nés ou non dans un pays endémiques - sont exposés à un risque plus important de contracter cette maladie.

Une fièvre survenant chez un voyageur 7 jours après son arrivée en zone à risque et jusqu’à 3 mois après son départ, constitue une urgence médicale qui doit faire l’objet d’une investigation dans les plus brefs délais.

2. Cause

Le paludisme est causé par un parasite du genre Plasmodium. Quatre espèces différentes peuvent infecter l’être humain : P. falciparum, P. malariae, P. ovale et P. vivax.

L’homme est occasionnellement infecté par des espèces de Plasmodium qui parasitent normalement les animaux, par exemple P. knowlesi, qui devient de plus en plus fréquent dans certaines régions d’Asie, et notamment en Malaisie.

3. Transmission

Le parasite du paludisme est transmis par des moustiques femelles de l’espèce Anophèles, qui piquent surtout entre le coucher et le lever du soleil (sauf Knowlesi). La protection contre les moustiques  doit donc être renforcée à ces périodes de la journée.

4. Nature de la maladie

Les premiers symptômes sont bénins et peu spécifiques : fièvre, maux de tête, frissons, douleurs et faiblesse musculaires, vomissements, diarrhées, toux et douleurs abdominales.

En l’absence de traitements rapides, la maladie peut évoluer surunedéfaillance polyviscérale ou sur une forme neurologique.

Le paludisme peut être mortel si le traitement débute au-delà de 24 heures après l’apparition des premiers symptômes cliniques.

5. Répartition géographique

 

6. Risque pour les voyageurs

  • Régions et saisonnalité :

La plupart des paludismes sévères et des décès, surviennent en Afrique Sub-Saharienne. Même pour de très courts séjours en agglomération, un traitement préventif est conseillé.

En Asie du Sud-Est, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, le traitement préventif ne doit pas être systématique. Celui-ci est recommandé aux voyageurs, séjournant dans des zones rurales ou forestières et qui prévoient de dormir dans des conditions présentant des risques (nuits à la « belle étoile »).

Au-delà de 1500 mètres d’altitude (en Afrique) et 2500 (en Amérique du Sud et Asie), le risque de paludisme est quasi nul.

Les saisons peuvent aussi avoir une influence sur la prévalence de la maladie : le risque est maximal aux périodes de fortes pluies et durant les quelques semaines qui suivent.

Il convient pour chacun d’évaluer le risque avec un professionnel de santé.

  • Spécificité du voyageur :

Certaines personnes présentent plus de risques que d’autres de contracter la maladie et d’évoluer sur des formes sévères :

  • Les âges extrêmes : jeunes enfants et personnes âgées.
  • Les femmes enceintes : le paludisme entraîne des taux élevés de fausses couches et peut provoquer des décès maternels ou un faible poids du nourrisson.
  • Les personnes vivant avec le VIH/sida ou présentant une immunodépression quel qu’en soit la raison (traitement, maladie…).
  • Les femmes enceintes infectées par le VIH : en plus du risque de paludisme sévère lié à la grossesse et au VIH, le risque de transmettre le VIH au nourrisson est plus important en cas de co infection par le paludisme.

La plupart des cas de paludisme surviennent chez des voyageurs qui ne suivent pas ou mal le traitement recommandé, ou qui n’appliquent pas correctement les mesures de préventions.

  • Les voyageurs expatriés en pays d’endémie palustre :

Pour les séjours prolongés en Afrique, la règle de base consiste à prendre un traitement préventif pendant toute la durée du séjour, et particulièrement pour les groupes de personnes à risques cités précédemment.

Pour l’Asie et l’Amérique latine, le traitement au long court n’est pas recommandé sauf dans des cas particuliers.

Quelle que soit la zone, la protection anti vectorielle, c’est-à-dire contre les piqûres de moustiques, reste la première ligne de défense.

7. Prévention

  • Consulter avant le départ :

Une consultation n’aboutit pas toujours sur une prescription de traitement, mais un personnel qualifié peut vous donner des informations précieuses pour votre voyage.

  • Éviter les piqûres de moustiques :

C’est la première ligne de défense contre le paludisme.

  • Traitement médical préventif (chimioprophylaxie) :

Les médicaments doivent être adaptés au risque réel de contracter la maladie dans les régions visitées et au groupe de résistance dans lequel le pays est classé.

Les médicaments proposés (atovaquone + proguanil (malarone™ ou malanil™) - doxycycline - mefloquine (lariam™)) sont soumis à prescription médicale : c’est le médecin en cabinet ou en Centre de Vaccinations Internationales qui évaluera la nécessité et délivrera l’ordonnance et les recommandations.

  • Prise en charge rapide en cas de fièvre :

En cas de fièvre pendant ou au retour du voyage, il est nécessaire de consulter rapidement un médecin et de l’informer du voyage.

8. Traitement

Un diagnostic précoce et un traitement rapide sont d’une importance vitale. Le paludisme peut évoluer dès 24 h après l’apparition des premiers symptômes vers des formes graves dont l’issue peut être fatale.

Le traitement des formes non compliquées est simple et rapide.

Source : OMS, INVS, BEH

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Moustiquaires et produits d'imprégnation :

Nécéssaires. Disponibles sur place

Nécessité d'une chimioprophylaxie selon les lieux de séjour :

Nécessaire pour toutes les régions situées à moins de 1 500 m d'altitude, y compris en zone urbaine.

Nécessité d'une protection médicamenteuse (chimioprophylaxie) selon la saison :

Nécessaire toute l'année.

Pourcentage relatif d'infection à plasmodium Falciparum (forme potentiellement mortelle du paludisme) :

100 %

Présence du paludisme :

Oui, toute l'année.

Zones où le paludisme sévit :

L'ensemble du pays. Dans toutes les régions situées à moins de 1 500 m d'altitude.

Gestion des risques sanitaires

Boisson et Alimentation

L’eau et les aliments peuvent transmettre virus, bactéries et parasites pouvant provoquer de simples diarrhées ou des maladies plus graves.

Certaines maladies transmises par voies orales sont en partie évitables par la vaccination (Hépatite A, poliomyélite, rotavirus, typhoïde, choléra). Toutes doivent néanmoins faire l’objet de mesures préventives.

Pour les enfants, il est conseillé de consulter rapidement un médecin en cas de diarrhées accompagnée d'une perte de poids même en l'absence de fièvre. Les adultes doivent consulter si les diarrhées persistent et notamment lorsqu'elles sont accompagnées de fièvre, ou de sang ou de pus dans les selles.

 

Quelle prévention ?

L’HYGIENE :

  • Il est conseillé de se laver les mains très fréquemment (eau et savon et /ou gel hydroalcolique) en particulier avant de préparer ou de consommer des aliments.  
  • Pour les enfants, on peut conseiller d’utiliser de l’eau potable pour le lavage des dents pour éviter qu’ils n’ingèrent de l’eau contaminée.

LES BOISSONS :

  • S’assurer de l’intégrité de l’emballage
  • Eviter les glaçons dans les boissons sauf s’ils sont préparés avec de l’eau potable.
  • Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau décontaminée (par filtrage, ébullition ou à l'aide de pastilles de décontamination).

 

L’ALIMENTATION :

  • LES PLATS CUITS :
    • Les aliments doivent être suffisamment cuits et servis à une température d’au moins 60 °C pour être considérés sans risques.
    • Eviter les buffets (même dans les grands hôtels) et les aliments susceptibles d’être restés plusieurs heures à température ambiante ou à l'air libre.

 

  • LES PLATS CRUS:
    • Pour être consommés crus les fruits et les légumes doivent être lavés à l’eau décontaminée et pelés.
    • Les glaces (notamment artisanales) sont déconseillées si l'on ne peut s’assurer de leur provenance et du respect de la « chaîne du froid ».

 

  • LES PRODUITS D'ORIGINE ANIMALE:
    • Les viandes, poissons, œufs doivent être particulièrement cuits.
    • Il est déconseillé de consommer du lait cru ou du fromage au lait cru: les produits laitiers doivent être pasteurisés
    • Dans les pays où les poissons et les crustacés peuvent contenir des biotoxines dangereuses, il est conseillé de se renseigner auprès de la population locale.
    • Les crustacés sont particulièrement déconseillés car ils ont pu être récoltés dans des eaux contaminées.

 

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Consommation de l'eau du robinet : déconseillée. Utilisation de moyens de désinfection individuels : fréquemment utilisés.
Poliomyélite : rares cas.


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Consommation d'alcool : sans interdit ni limite.
Poissons et coquillages toxiques : non signalé. Poissons et/ou coquillages toxiques : non signalés.
Amibiase : présente.
Hépatite A : présente. Prévalence élevée. Hépatite E : présente.
Choléra : présent. Typhoïde : présente. Salmonelloses multi résistantes. Autres infections intestinales : shigelloses résistantes (+++).
Moustiques et autres Insectes

Piqûres, morsures de moustiques, de tiques ou d'autres insectes peuvent transmettre des virus, des bactéries ou des parasites.

Toutes ces maladies doivent avant tout faire l'objet d'une prévention antivectorielle efficace, même si certaines sont évitables par la vaccination ou peuvent être prévenues en partie par une prophylaxie médicamenteuse.

Quelle prévention ?

La prévention repose sur la protection contre les piqûres de moustiques, le jour, la nuit, sur la peau et à travers les vêtements.

La Société de Médecine des Voyages a édité un dépliant  qui donne toutes les modalités pour cette protection préventive.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Fièvre jaune : Risques de transmission sur tout ou une partie du territoire.


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Moustiquaires et produits d'imprégnation :

Nécéssaires. Disponibles sur place

Nécessité d'une chimioprophylaxie selon les lieux de séjour :

Nécessaire pour toutes les régions situées à moins de 1 500 m d'altitude, y compris en zone urbaine.

Nécessité d'une protection médicamenteuse (chimioprophylaxie) selon la saison :

Nécessaire toute l'année.

Pourcentage relatif d'infection à plasmodium Falciparum (forme potentiellement mortelle du paludisme) :

100 %

Présence du paludisme :

Oui, toute l'année.

Zones où le paludisme sévit :

L'ensemble du pays. Dans toutes les régions situées à moins de 1 500 m d'altitude.



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Dengue : Risque potentiel


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Zika : Zone dans laquelle la circulation du virus Zika avant 2015 est attestée ou zone touchée par une transmission en cours qui n’est plus dans la phase de nouvelle introduction ou de réintroduction mais pour laquelle il n’existe aucune preuve d’interruption.


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Chikungunya : Transmission locale actuelle ou antérieure du virus.


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Vie pratique et Loisirs

Les accidents de la route et accidents de la voie publique sont une cause majeure de rapatriement sanitaire. La conduite ou les activités de loisir (randonnées en altitude, plongée...) peuvent ainsi constituer un risque lors d'un voyage. Quelques consignes vous aideront à profiter de votre séjour en toute sécurité.

Quelle prévention ?

La prévention est pourtant simple : vigilance redoublée, port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux-roues et utilisation de sièges auto pour les enfants en bas âge. Pourquoi sont-elles si souvent négligées par les voyageurs là où le risque est pourtant majoré ? Le fréquent non-respect par les locaux n’est pas une bonne raison.

Autant que l’on peut, on évitera de conduire soi-même et de rouler de nuit.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Caractéristiques des routes : un réseau routier qui se dégrade. Nombreux nids de poule, y compris sur les grandes artères de la capitale. Organisation des secours routiers : inexistante. Ambulances au CHUK - Tél. 23.60.61 et Hopital Prince Régent - Tél. 21.38.40 et 22.20.05.


En savoir +
Risques spécifiques : noyade (piscines comprises), bilharziose. Lac Tanganyika (crocodiles, hippopotames et serpents : 2 espèces). Navigation soumise à autorisation, bâteaux et passagers susceptibles d'être pris en otage sur certaines parties du Lac Tanganyika. Piscines : individuelles elles sont généralement très convenablement entretenues. Aussi sûrement que les piscines des grands hôtels et bien davantage que les rares piscines collectives. Bilharziose : présente. Lacs et rivières contaminés par la bilharziose : lac Tanganyika, rivières de la plaine de l'Imbo, rivières et lacs du nord du pays. Lacs et rivières non contaminés de façon certaine par la bilharziose : non répertoriés.
Requins : non.
Relations sexuelles

Le voyage souvent induit des comportements à risque.
Et les IST ne se résument pas au SIDA.

Quelle prévention ?

L’usage du préservatif masculin ou féminin est le moyen majeur de prévention contre les IST.
Il est hautement conseillé aux voyageurs ayant eu des conduites sexuelles à risque de consulter au plus tôt, dans les 24 heures suivantes, pour un éventuel traitement post-exposition notamment pour le VIH, dans leur intérêt et celui de leurs partenaires actuels et futurs.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Hépatite B :

Endémique : 9,13 % de la population est infectée. (2015)



En savoir +
Rémunération du don de sang : non rémunéré. Utilisation du matériel à usage unique : elle n'est pas fiable. Le matériel à usage unique n'est bien utilisé que dans les hôpitaux. Disponibilité de préservatifs fiables : oui. Infections sexuellement transmissibles : fréquentes.
Hépatite C : présente.
Infections autres

D'autres infections peuvent être prévenues, soit en évitant leur transmission, soit par la vaccination lorsqu'elle existe.

Quelle prévention ?

On dispose de vaccins contre la diphtérie, la plupart des méningites, le tétanos et la tuberculose.

Les autres infections sont transmises soit par des insectes, soit par l'alimentation, soit par contamination directe ou sanguine. La prévention se rapporte au mode de contamination.

 

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Méningites à méningocoques : présente. Cas de méningites recensés.


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Diphtérie : aucune donnée.


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Tétanos : assez fréquent.


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Animaux

Ceux que l’on emmène, ceux que l’on est venus voir, ceux que l’on n’a pas souhaité rencontrer, tous demandent un peu de considération.

Quelle prévention ?

La première des précautions à prendre en voyage est de ne toucher aucun animal.

Un animal porteur de la rage peut avoir l'air inoffensif. Si vous êtes victimes d'une morsure, griffure ou si un animal à sang chaud vous lèche au niveau du visage ou d'une plaie, il est conseillé de se rendre dans un centre antirabique dans les 48 heures qui suivent l’agression.

Quels risques ? (cliquer sur chacun pour en savoir plus)
Présence de rage animale : oui. Disponibilité du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire : on trouve facilement sur place du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire. Ils proviennent de France, d'Allemagne, et sont de type cellulaire. Disponibilité d'immunoglobulines antirabiques spécifiques : non, mais il existe un centre vétérinaire pour un diagnostic. Où se rendre, qui appeler pour recevoir un traitement après exposition : 22. 50.80 et 22.25.53.


En savoir +
Serpents : famille des vipéridés : genre bitis (3 espèces très dangereuses). Famille des elapidae : naja, serpent-tigre ''boulenger'', le mamba vert. Famille des colubridae : le boomslang et le serpent-liane (2 couleuvres susceptibles d'occasionner des morsures dangereuses). Scorpions, araignées, etc. : non mais des insectes venimeux vésicants : genre paederus (très fréquents en mars-avril). Sérums antivenimeux : on ne trouve plus sur place de sérum polyvalent bitis-echis-naja. Sérums non adaptés : ipser Europe Pasteur-Mérieux. Au Burundi, il faut, selon les experts locaux, les sérums mono-valents anti-bitis, anti-naja et anti-dendroapsis, quand le serpent aura été reconnu avec certitude.


En savoir +

Ressources sanitaires locales

Où trouver un médecin parlant français? Que faire en cas d'urgence? Quelles sont les ressources médicales de chaque pays que vous allez visiter ?

Le CIMED - Comité d'Information MEDicales attaché au ministère des affaires étrangères fournit les informations de cette rubrique, rassemblées auprès des consulats français.

Les médecins
Nombre de médecins français : nombre variable : ils sont le plus souvent en mission courte pour une Organisation Non Gouvernementale.
Médecins habituellement consultés par les français :
Discipline
Nom Prénom
Adresse du cabinet
Téléphone
Pays de formation Nationalité
Langues parlées
Fonction hospitalière Autres remarques
GENERALISTE / Dr. Jacob ZAKI / Centre Medico Social (CMS) de Bujumbura / Tél. CMS : +257 22.24.75.26 / ou / Hopital Prince Régent Charles / Tél : +257 59.79.913.645 Egypte français, anglais,arabe Oui Consulte sans RDV à l'école française de 8h à 9h.
Pharmacie et médicaments
Accessibilité des médicaments :

le délai d'approvisionnement varie en fonction des commandes, qui répondent avec retard à l'épuisement des stocks. Il s'agit presque exclusivement de produits importés, et les prix sont souvent prohibitifs, différentes taxes locales venant surenchérir les coûts. On trouve donc tout si l'on peut attendre. la logique du secteur privé est avant tout lucrative. Il y a d'autres moyens de s'en procurer dans le pays : l'Ambassade, par le passé, a pu recourir à la diligence de l'ONAPHA, Office national pharmaceutique, qui pratique par ailleurs des tarifs raisonnables selon les produits. L'Ambassade a pu également faire appel aux Organisations Non Gouvernementales présentes en cas d'urgence.

 

Envoi de médicaments de France :

aucune difficulté.

 

Urgences : qui faut-il appeler ?
Appeler le médecin de l'ambassade de France (ou sinon...) :

+257 22 20 30 01 (permanence)

Appeler la gendarmerie :

(117) Prévenir d'abord l'Ambassade.

 

Appeler la police :

(118) Prévenir d'abord l'Ambassade.

 

Appeler le consulat :

Oui. La Section Consulaire de l'Ambassade vous aidera à prendre les contacts nécessaires en urgence.

 

Devant un accident de la route en ville :

Si vous ou la personne blessée se trouvait dans votre véhicule au moment de l'accident : la transporter à l'hôpital le plus proche. Si vous avez renversé quelqu'un : continuez jusqu'au poste de police le plus proche et signalez l'accident (ne vous arrêtez pas). Ce conseil doit être impérativement suivi, surtout la nuit.

Il est impératif de disposer d'un contrat d'assistance ou d'une assurance.

Évacuations sanitaires

La souscription d’une assurance assistance évacuation et frais médicaux est recommandée. De nombreuses assurances les proposent en inclusion (assurance automobile, cartes de crédit, assurances multirisques, mutuelle de santé, employeur…) mais attention, le niveau de couverture est à vérifier si on veut en bénéficier dans les limites indiquées. L’offre en la matière est très large (Axa assistance, Europ’assistance, Intermutuelles assistance, International SOS, Mondial assistance, Mutuaide assistance pour ne citer que les plus connues).

Il convient avant de partir de noter le numéro de téléphone de l’assistance à laquelle on pourrait avoir à faire appel, ainsi que son numéro de contrat. Faute de quoi même assurés, vous ne pourrez bénéficier de votre assurance. Ces numéros, il faut les garder sur soi, aussi visibles que possible pour le cas où l’on aurait quelque difficulté à les présenter soi-même.

Le consulat est là pour aider les compatriotes ; on n’hésitera jamais à l’appeler pour avoir des renseignements ou de l’aide. Plutôt que l’ambassade dont c’est nettement moins la vocation.

Alertes

14/11/2019. BURUNDI - Bujumbura.. Paludisme au Burundi
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L'épidémie de paludisme a touché, à ce jour, plus de 7 millions de personnes depuis le début de 2019, soit 65% de plus que le nombre de cas rapporté l'année précédente. Au Burundi , une augmentation des cas est généralement observée en avril/mai et novembre/décembre. Cependant cette année, les chiffres n'ont pas diminué après le mois de mai. 
Transmise par les moustiques, le paludisme est une maladie courante et potentiellement mortelle dans de nombreuses zones tropicales et subtropicales. En moyenne, 60 personnes décèdent de paludisme, chaque semaine.  
Source : OMS

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11/10/2018. BURUNDI - Bujumbura.. Tuberculose dans le monde
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La liste des pays à haute endémicité de tuberculose vient d'être revue par le Haut Conseil de la Santé Publique sur la base des données fournies par l'Organisation Mondiale de la Santé (Global Tuberculosis Report 2017)
La liste ci-dessous présente les pays de haute endémicité tuberculeuse (incidence >40/100.000) : 

  • Afrique: 
    Tous les pays, sans exception.
  • Amérique centrale, Amérique du Sud et Caraïbes: 
    Tous les pays, sauf Antigua et Barbuda, Barbade, Bermudes, Bonaire, Cuba, Costa Rica, Curaçao, Jamaïque, Iles Vierges, Iles Caïman et Porto Rico.
  • Amérique du Nord: 
    AUCUN.
  • Asie: 
    Tous les pays, sauf le Japon.
  • Australie et Iles du Pacifique: 
    Tous les pays, sauf Australie, Nouvelle-Zélande, Tonga, Samoa.
  • Europe Centrale et Europe de l'Est (incluant la Russie): 
    Tous les pays, sauf Grèce, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie et Slovénie.
  • Europe du Nord: 
    AUCUN sauf le Groenland.
  • Europe de l'Ouest: 
    AUCUN.
  • Proche et Moyen-Orient: 
    Tous les pays, sauf Chypre, Israël, Oman et Jordanie.

La vaccination par le BCG est recommandée pour les enfants en cas de séjours fréquents ou supérieurs à 1 mois dans les pays à forte incidence de tuberculose . Elle peut être réalisée jusqu'à l'âge de 15 ans.Source : Dr Camus - IPL

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06/11/2017. BURUNDI - Bujumbura.. Afrique: choléra
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Plus de 100.000 cas de choléra (ou apparentés) dont 1.500 décès, ont été rapportés dans 12 des 21 pays de l'Est et du Sud de l'Afrique: Angola, Burundi, Kenya, Malawi, Mozambique, Rwanda, Somalie, Sud Soudan, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.
75% des cas de 2017 proviennent de la Somalie et 16% du Sud Soudan.

Source: Outbreak News Today

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27/07/2017. BURUNDI - Bujumbura.. Epidémie de paludisme au Burundi
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L'épidémie de paludisme au Burundi a touché plus de 4 millions de personnes depuis début 2017 dont 173.000 la dernière semaine de Juin, malgré les mesures prises.

Pour tous les voyageurs: ne partez pas sans une bonne protection individuelle (spray répulsif anti-moustiques, chimioprophylaxie anti-paludisme, moustiquaire imprégnée). Toute fièvre au retour d'un voyage en zone à risque nécessite un test de dépistage du paludisme.

Source: Outbreak News Today

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02/03/2015. BURUNDI - Bujumbura.. Recrudescence de paludisme au Burundi
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Au Burundi, bien que l'éradication du paludisme soit une priorité nationale, il semblerait que l'incidence augmente depuis 2012, et ce malgré des mesures mises en place par le gouvernement.
En 2014, 4.731.986 cas de paludisme ont été déclarés, dont 2 365 décès. En 2015, on enregistre déjà plus de 500 000 cas et près de 250 décès pour les 6 premières semaines. Ces chiffres sont inquiétant et laissent supposer que la situation n'est malheureusement pas sur le point de s'améliorer. 
Les populations les plus gravement touchées par le paludisme, sont majoritairement des jeunes enfants, des femmes enceintes et des personnes immunodéprimées. Les voyageurs en provenance de pays non impaludés n'ont aucune immunité face à cette maladie. Ils constituent également une population à risque, à fortiori s'ils s'inscrivent dans une des catégories citées précédemment.
Il est recommandé aux voyageurs de se protéger des piqûres de moustiques à l'aide de moustiquaires imprégnées et de répulsifs et d'envisager la prise d'un traitement préventif pour tout voyage dans des zones où le paludisme sévit.
 
Sources: OMS, www.shanghaidaily.com

 

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Nos informations proviennent du ministère de la santé français (BEH – Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire), de l'OMS - Organisation Mondiale de la Santé, et du CIMED - Comité d'Information Médicales.

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