09/07/2022 : MONKEYPOX - Variole du singe

MONKEYPOX - Variole du singe
Le nombre total de cas de monkeypox continue d'augmenter chaque jour.
Un rapport du 6 juillet 2022 a indiqué que l'OMS convoquera à nouveau une réunion du comité qui conseillera de déclarer l'épidémie une urgence sanitaire mondiale, le niveau d'alerte le plus élevé de l'OMS, dans la semaine commençant le 18 juillet 2022 ou plus tôt, a déclaré le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Un rapport du 6 juillet 2022 stipule que depuis la publication du précédent Disease Outbreak News le 27 juin 2022, 2614 nouveaux cas (augmentation de 77% ) et 2 nouveaux décès ont été signalés ainsi que 9 nouveaux pays/territoires/zones qui ont signalé des cas.
Allemagne (1385), Royaume-Uni (1351), Espagne (1258), États-Unis (700), France (577), Portugal (435)......
Informations sur le virus :
La transmission du virus Monkeypox se produit lorsqu’une personne entre en contact avec un animal (rongeurs notamment), un être humain ou des matériaux contaminés par le virus. Le virus pénètre dans l’organisme par une lésion de la peau (même non visible), des voies respiratoires ou des muqueuses. La transmission de l’animal à l’homme peut se faire par morsure ou griffure, par la préparation de viande de brousse, par contact direct ou indirect avec des fluides corporels ou du matériel de lésion. Il n’y a pas habituellement d’animaux réservoirs présents en Europe.
La transmission interhumaine peut se faire par les gouttelettes respiratoires, qui ne peuvent généralement pas se déplacer à plus de quelques mètres, ce qui nécessite un contact prolongé face à face. Les autres modes de transmission interhumaine comprennent le contact cutané direct avec les liquides biologiques ou la lésion, et le contact indirect avec la lésion, par exemple par des vêtements, du linge de maison ou de la vaisselle contaminés.
Vaccination :
Une vaccination post-exposition avec un vaccin de 3e génération doit être proposée aux personnes adultes contacts à risque d’un cas confirmé ou probable. Il doit être administré idéalement dans les 4 jours après la date du premier contact à risque et au maximum 14 jours plus tard selon le schéma recommandé par la HAS (Haute autorité de santé)