30/11/2022 : Augmentation de 500 % des cas de FHCC en Iran

Augmentation de 500 % des cas de FHCC en Iran

Augmentation de 500 % des cas de FHCC en Iran

L'Iran signale une augmentation de 500% des cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo en 2022.

Les responsables de la santé Iraniens ont signalé une augmentation significative des cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) parmi les décès en 2022 en comparaison avec les années précédentes.

Depuis le mois de Mars 2022, l'Iran a signalé 78 cas de CCHF, dont neuf personnes décédées.

L'année dernière (entre Mars 2021 et Mars 2022), 13 personnes avaient été diagnostiquées avec le virus CCHF dans le pays, soit une augmentation de 500%, alors que l'année précédente, le CCHF avait infecté 40 personnes et fait 5 morts.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une maladie répandue Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et dans les pays d'Asie du Sud. 

Cette fièvre est causée par un virus transmis par les tiques (Nairovirus) de la  famille des Bunyaviridae . 

Le virus CCHF provoque de graves épidémies de fièvres hémorragiques virales, avec un taux de létalité variant entre 10 à 40 %.

Les animaux sont infectés par la piqûre de tique infectée, le virus restant dans leur circulation sanguine pendant environ une semaine après l'infection, cela permet au cycle tique-animal-tique de se poursuivre lorsqu'une autre tique mord. 

Bien qu'un certain nombre de genres de tiques soient capables d'être infectés par le virus CCHF, les tiques du genre Hyalomma en sont le principal vecteur.

Le virus CCHF est transmis aux humains :

- soit par des piqûres de tiques,

- soit par contact avec du sang ou des tissus d'animaux infectés pendant et immédiatement après l'abattage. 

La majorité des cas sont survenus chez des personnes impliquées dans l'industrie de l'élevage, comme les travailleurs agricoles, les travailleurs des abattoirs et les vétérinaires. 

La transmission interhumaine reste possible, mais est rare.  Une exposition nosocomiale  dans les établissements de soins de santé peut également se produire.

Pour éviter la contamination par les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions : 

- Rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons dans les forêts ou zones boisées et humides 

- Porter des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées) lors des ballades en forêt

- Traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide, en protégeant les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET

- Après la randonnée ou moment passé en zone à risque, il est important de bien inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible

- Si il y a une tique : l'extraire à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler afin d'être sûr d'avoir bien retirer la tête de la tique, et de ne pas avoir écraser.

Source : Outbreknewstoday / OMS  / Mesvaccins.net 

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